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Plaidoyer pour l'Afrique
Reformes economiques
Publié dans El Watan le 10 - 04 - 2005

La médiocrité des performances des stratégies de développement, déployées depuis une quarantaine d'années par le continent noir, explique son engluement dans la spécialisation de type colonial, fondée sur l'exportation de produits primaires (café, arachides, coton, pétrole...) et donc, sa dépendance d'un marché mondial instable, peu rémunérateur ; cette situation n'est pas étrangère à son surendettement extérieur qui, en sécrétant une ponction non négligeable sur les revenus d'exportation au titre du service de la dette, constitue une barrière incontournable au développement économique et social.
Il est vrai que le niveau de développement des pays africains est disparate : une poignée d'entre eux détient un revenu par tête d'habitant moyen, intermédiaire tandis que les autres font partie de la catégorie des pays à faible revenu, des « pays pauvres ». Même si à l'intérieur de ces deux groupes de pays, les facteurs de différenciation ne manquent pas, les bailleurs de fonds en tiennent peu compte et se contentent de cette classification conventionnelle sommaire pour dessiner les types de financement et de restructuration de leur passif extérieur. Certes, l'Afrique s'est vu prescrire différents modes de traitement de la dette ; mais ces derniers, en dépit de leurs affinements, permettent juste d'assouplir, plus ou moins temporairement, son étranglement financier sans apporter de solution radicale à la résistance ou à la résurgence de son surendettement. Ces thérapies, en éludant les causes profondes de ses déséquilibres externes récurrents, c'est-à-dire la nature et les dysfonctionnements de ses systèmes productifs nationaux, se sont avérées inadaptées. Négligé, marginalisé, depuis une vingtaine d'années, ce continent fait parler de lui, à l'aube du nouveau millénaire. La communauté internationale ne cesse de saluer la détermination de l'Afrique à vouloir prendre en charge son destin, son propre développement, insinuant par là que jusqu'ici cette dernière a fait fi de ses responsabilités. Cet engouement enthousiaste (qui cache mal un indicible souci de désengagement de beaucoup de pays développés) prête à réflexion. Car les systèmes productifs et les moyens de l'Afrique étant ce qu'ils sont, il en résulte que, sans une « régulation humaniste » (nécessairement volontariste) du marché et la mise en jeu (pendant quelque temps encore) de la solidarité internationale, ce continent ne pourra pas opérer les indispensables transformations salvatrices.
I. Crises économiques, endettement et réformes
La période post-coloniale se caractérise d'abord par la croissance et la hausse du niveau de vie, porteurs d'espoir. L'évolution de la Côte d'Ivoire, par exemple, est qualifiée de véritable « miracle » économique. Mais là comme ailleurs, la désillusion ne se fait pas attendre. L'âge d'or de l'Afrique contemporaine a été éphémère : à l'exception des pays à revenu intermédiaire, qui parviennent à le proroger de quelques années, il prend fin dans la décennie 1970 (au lendemain d'une remarquable hausse des prix à l'exportation tirée par le premier « choc pétrolier »). Abstraction faite de quelques ilôts de croissance, les vingt dernières années sont celles de la régression économique et sociale du continent africain ; ses indicateurs sociaux demeurent au plus bas, tandis que le chiffre de sa population vivant en deçà du seuil de pauvreté s'accroît, parallèlement à l'intensification du processus de mondialisation ; le taux de mortalité absolue s'y accroît, en 1984-2004 et l'espérance de vie y reste peu enviable ; celle-ci n'est que de 39 ans au Botswana, par exemple. M. H. Kohler, précédent directeur général du Fonds monétaire international (FMI), lui-même déclare que « l'intégration à l'économie mondiale a permis des progrès inouïs des revenus et du bien-être pour le plus grand nombre mais elle a fait trop de laissés-pour-compte, en particulier l'Afrique subsaharienne dans sa presque totalité » (1). Ce constat vient d'être confirmé, en juillet 2004, par le rapport d'étapes relatif la réalisation des Objectifs du nouveau millénaire rédigé par le FMI et la BIRD en collaboration avec d'autres organismes internationaux. Plusieurs facteurs expliquent ce bilan inquiétant et prêtant au pessimisme. D'abord un facteur endogène, domestique, tenant en résumé à la médiocre gouvernance de régimes généralement fragiles mais hésitant rarement à user de manipulations ethniques et religieuses, de la corruption, de la répression. Pour se pérenniser et refuser à leurs peuples le droit à disposer d'eux-mêmes, à choisir leur régime politique et les dirigeants comptables de leurs actions. Cette gouvernance n'est pas étrangère à l'insécurité, à la violence politique intérieure et aux conflits entre Etats ; même si le nombre de conflits a régressé sensiblement ces dernières années, un tiers des pays africains (Congo, Somalie, Soudan, Burundi, Nigeria, Côte d'Ivoire, Sierra Leone...) a récemment connu de telles fractures et leur lot de pertes humaines et matérielles, de déplacements forcés de populations, etc. A cet élément sociopolitique, s'ajoutent deux facteurs exogènes pour expliquer le délabrement des économies et la paupérisation des masses en Afrique. Le premier réside dans les catastrophes naturelles (sécheresse, cyclones, inondations, épidémies, invasion de criquets, tremblements de terre...), dont les conséquences financières dépassent les moyens mobilisés à la fois par les Etats nationaux et l'aide humanitaire internationale ; le manque de ressources du Fonds mondial, créé pour combattre les fléaux sanitaires (tuberculose, paludisme...), en est une illustration. Le second facteur exogène est représenté par la détérioration structurelle des termes de l'échange, conséquence de la spécialisation historique, coloniale de l'Afrique (que des politiques économiques nationales inadéquates n'ont pas modifiée). Alors que les prix à l'exportation des produits primaires africains (phosphate, cacao, diamant...) connaissent des oscillations erratiques, les prix des produits manufacturés importés enregistrent une tendance constante à la hausse (plus ou moins modérée par les politiques de stabilisation des pays industrialisés et la compétition internationale). Ce processus, mis en exergue il y a fort longtemps par l'Argentin R. Prebish, n'est pas nouveau. Sur ce mouvement défavorable des prix relatifs aux prix internationaux se greffe couramment la dépréciation du cours des monnaies de facturation et de payement des produits de base ; le cas du dollar américain, utilisé dans les transactions diamantifères et pétrolières internationales, est aujourd'hui significatif à cet égard. Ainsi le pouvoir d'achat de la tonne de café ou du baril de pétrole s'érode, entraînant une moindre capacité d'importation et de payement. De surcroît, compte tenu du poids du commerce extérieur dans la structure des revenus fiscaux, sa précarité n'est pas sans occasionner de sévères problèmes budgétaires. Pour compenser les effets financiers de cette adversité du système productif, l'Afrique était condamnée, ne serait-ce que pour assurer un minimum de service public, à s'engouffrer dans le tunnel de l'endettement, de l'aide. Mais contrairement à ce qui s'est passé en Asie, ces flux de capitaux, en fait ces prêts essentiellement, ne servent nullement à une diversification du système productif et des revenus d'exportation. La Banque mondiale, elle-même, n'hésite pas - pendant un certain temps - à pousser l'Afrique de l'Ouest (dont une large partie de la population est affamée) à étendre (au nom de la théorie libérale de l'avantage comparatif, de l'avantage compétitif) ses cultures d'exportation (aux dépens des cultures vivrières). Même les pays à revenu intermédiaire, auxquels le marché international des capitaux est plus ouvert, allouent une bonne partie de leurs emprunts extérieurs à la consolidation de leur secteur exportateur traditionnel afin de préserver, entre autres, leur « credit rating », la bonne notation de leur risque financier, de leur solvabilité par les bailleurs de fonds. Certes, en l'absence d'investissements privés ou pour des raisons idéologiques, certains Etats (Libye, Egypte, Nigeria...) tentent de diversifier délibérément leur tissu productif en s'adossant à l'endettement extérieur ; mais leurs firmes publiques, vecteurs de cette diversification et obéissant plus à des considérations sociales qu'à des normes commerciales (comme en Egypte, en Tunisie, en Mauritanie...), débouchent sur une situation financière caractéristique de la faillite, intenable à terme. Par ailleurs, certains projets d'investissement, mal étudiés et suggérés par des experts au service de bailleurs de fonds à des pays subsahariens en mal de réalisations (à l'exemple du Bénin des années 1980) sont venus alourdir leurs obligations financières extérieures. Avec ou sans tentative de transformation du système productif, les Etats africains s'enlisent ainsi dans une autre dépendance, la dépendance financière autrement plus complexe, plus rude que la dépendance commerciale (qu'accentue « l'écart » technologique continu). Au plan domestique, la réaction des Etats africains face à la crise du secteur exportateur n'est pas uniforme, avant le recours aux programmes économiques du FMI. Dans les pays africains, appartenant à la zone franc, où la politique monétaire est relativement orthodoxe, stricte, les Etats ont, le cas échéant, la faculté d'acquérir, à l'aide de leurs ressources budgétaires, du franc français (dont la convertibilité est garantie par le Trésor français, au moyen du compte d'opérations) ; la portée de cette facilité importante est toutefois limitée par le manque chronique de ressources fiscales, les finances publiques étant tributaires d'une « assiette fiscale » étroite, celle du secteur externe (des importations et des exportations). En plus d'une accumulation courante d'arriérés (qui touchent même la rémunération des fonctionnaires), il n'est pas exceptionnel que les budgets de ces pays soient soumis à une réduction des dépenses ; le Trésor français est même amené à effectuer des avances à ses correspondants locaux pour couvrir, au moins, certaines charges incompressibles. En d'autres termes, bien que leur politique financière soit autonome et faute d'un recours possible au système bancaire, ces pays ne disposent pas de ressources suffisantes pour amortir les effets domestiques de la crise externe. Par contre, les autres Etats du continent font face autrement à la plongée des revenus d'exportation quand leur politique monétaire n'obéit pas à des règles prudentielles ; une politique du crédit expansionniste est mise en œuvre pour soutenir, directement ou à travers le budget de l'Etat, les activités productives et les groupes sociaux frappés par la récession. Une partie de cette action sert à couvrir les pertes croissantes du secteur public productif, en faillite virtuelle. Le creusement du déficit budgétaire, dans le contexte d'une politique laxiste de la monnaie, favorise l'apparition ou l'accélération de l'inflation (qui s'avère plus forte qu'au sein de la zone franc). Mais sous l'emprise des doctrines réformatrices, de type keynésien, ou socialiste, quand le choix s'impose entre la récession et l'inflation, cette dernière est fréquemment privilégiée. Cependant, toutes ces politiques laissent pendante la question des payements extérieurs, de l'insolvabilité externe. En 1980, la quasi-totalité des pays africains avait du mal à assurer le service de sa dette extérieure. Même les prix du pétrole se mettent - dès 1982 - à décliner alors que le loyer de l'argent s'élève sur le marché international des capitaux et que les banques commerciales, exposées aux « banqueroutes » latino-américaines, se replient du financement du développement. Les pays exportateurs de pétrole, auxquels le rapport erroné sur la stratégie à long terme élaboré par l'OPEP annonçait, au lendemain de la révolution iranienne - en 1979 - une hausse irréversible du prix réel de leur produit, s'imaginent qu'ils subissent une simple crise temporaire de liquidités ; en dehors de la zone franc, ils tentent vainement de contrer ce choc externe soit par des politiques monétaires expansionnistes, soit par des tentatives d'ajustement volontaire limité (comme l'Algérie et la Libye). Le marasme économique se généralise en Afrique. Une fois parvenus au seuil d'un risque de cessation ou d'une cessation effective des payements extérieurs, les pays africains finissent par recourir à l'appui du FMI ; le FMI dernier et
sa conditionnalité font alors progressivement irruption sur la scène du continent ; il devient alors un partenaire inévitable de ses dirigeants. Il s'emploie, suivant ses préceptes, à tenter de restaurer leur crédibilité aux yeux des bailleurs de fonds. C'est dans ce contexte que — dès 1981 - la quasi-totalité des Etats africains entament, parfois avec difficulté (comme Madagascar et la Tanzanie), le dialogue avec le FMI et leurs créanciers. Le premier groupe à solliciter la compréhension des bailleurs de fonds est important (Côte d'Ivoire, Maroc, Zambie, Madagascar, Ouganda, Sénégal, Mali...) ; il est rejoint, en 1985-1986, par un deuxième groupe composé de la Mauritanie, de la Tunisie, du Nigeria, de la Guinée-Bissau... ; abstraction faite de la Libye (peu endettée), l'Egypte et l'Algérie, les deux dernières citadelles africaines hostiles au FMI, « cèdent », en 1989-1991, et se lancent dans l'ajustement structurel. Après une négociation, les Etats africains adoptent, alors des programmes économiques homogènes, convergents, procédant de la « normalité », de l'orthodoxie des règles de gestion de la monnaie et des finances publiques. A des degrés et des rythmes divers, ils se mettent à déréglementer les prix, à contrôler les salaires pour en amenuiser le pouvoir d'achat, à déprécier leurs monnaies, voire à en laisser le taux flotter (comme l'Egypte), à alléger ou à supprimer les restrictions de change, à rendre plus restrictive la politique du crédit, à combattre le déficit budgétaire en luttant contre l'évasion fiscale et en comprimant l'investissement public, voire les traitements, à diminuer et a simplifier leurs tarifs douaniers et à lever les restrictions sur le commerce extérieur, à rendre plus crédible leur appareil judiciaire, à réviser leur législation économique pour mieux protéger le droit de propriété et le respect des contrats, à démanteler les organismes de stabilisation des prix des denrées locales, à réduire les effectifs de la fonction publique, à restructurer ou à privatiser les entreprises publiques, à encourager le secteur privé, à introduire les règles de concurrence... ; selon la Banque mondiale, c'est ce type de mesures qui permet à l'Ouganda de réaliser, lors des dix dernières années, un taux de croissance moyen de 4%, huit fois supérieur à celui du reste de l'Afrique. Ainsi, les pays africains (qui représentent la majorité des cinquante pays les plus pauvres de la planète) ont un degré d'ouverture économique équivalent à celui des membres de l'OCDE, comme le souligne, en 2004, la Cnuced. Outre le manque de soutien populaire, du fait -au moins - de l'austérité supplémentaire, conditionnelle qu'ils imposent à des populations déjà pauvres et vulnérables, ces programmes économiques comportent des objectifs, des « critères de performance » essentiellement financiers (niveau des réserves de change, déficit budgétaire, taux d'inflation, etc.) et irréalistes au regard de la sous-qualification des administrations, de l'évolution des termes de l'échange et des financements extérieurs, des traditions culturelles, etc. Aussi, la décennie 80 s'avère fort décevante : malgré l'inévitable déclin de la demande et du niveau de vie des populations ( qui transparaît dans les indicateurs de pauvreté du PNUD), le rétablissement des équilibres financiers externes s'est fait attendre. Par contre, lors de la décennie suivante, les mesures de stabilisation et les réformes structurelles, couplées à une meilleure conjoncture extérieure, portent quelques fruits, sans toutefois atténuer la paupérisation des masses ; il y a globalement (sauf exception, comme en Gambie) une reprise et une accélération de la croissance ; en termes réels, elle passe de 1% en 1992-94 à 5% en 1995-98, en Afrique subsaharienne, Afrique du Sud et Nigeria exclus ; au nord du continent, la croissance est plus soutenue, sauf en Algérie où elle est alors instable. Le taux d'inflation moyen recule de 47 à 10%, en 1994-98, en Afrique sub- saharienne, hormis dans la zone franc et en Afrique du Nord où la désinflation est plus forte, particulièrement en Algérie et en Egypte. Les soldes négatifs des budgets et des balances courantes reculent partout.
(A suivre)


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