Dans le cadre du programme de préservation de la biodiversité, dans la wilaya de Naâma, plusieurs opérations visant la protection du parc de Djebel Aïssa, ont été lancées, a-t-on appris auprès des responsables de la conservation des forêts. Ces opérations portent sur la réalisation de clôtures délimitant les zones intérieures du parc afin d'y empêcher le surpâturage et les constructions illicites et d'y permettre la réalisation d'études scientifiques sur sa biodiversité et ses spécificités naturelles, ainsi que sur la mise en place de postes d'observation et de surveillance, a-t-on précisé. La conservation des forêts fait état aussi de l'achèvement prochain des travaux de viabilisation, sur 3 km, d'une voie d'accès à l'entrée sud du parc, de l'aménagement de certaines pistes et de la protection d'une surface de 30 000 hectares de nappe alfatière pour la régénération de cette espèce végétal, ressource naturelle pour la lutte contre l'érosion du sol et la confection d'articles d'artisanat. La conservation des forêts, dans le souci de la préservation du parc Djebel Aïssa, qui revêt une importance particulière dans la préservation de l'écosystème de cette région des Hauts-Plateaux, a lancé, en coordination avec des associations, une campagne de plantation de 1.000 arbustes d'essence sylvicole, notamment le pin d'Alep, le peuplier, l'acacia et le cèdre, pour lutter contre l'ensablement et la désertification. Il est relevé également, dans le cadre de la protection de ce parc naturel et de sa biodiversité, la création d'un site Web concernant le parc, renfermant des données sur les richesses faunistique et floristique, médicinale et aromatique notamment. Située à 72 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Naâma et s'étendant sur 24 500 hectares, le parc de Djebel Aïssa, qui offre des paysages naturels féeriques, renferme 13 espèces animales protégées, 12 espèces de reptiles, 30 autres d'insectes et 29 espèces d'oiseaux sédentaires et migrateurs. La conservation des forêts de la wilaya de Naâma, a fait savoir que ce parc draine annuellement de nombreux chercheurs et étudiants qui viennent réaliser des recherches biologiques et scientifiques sur plusieurs de ses composantes naturelles et archéologiques.