Le Cercle d'Action et de Réflexion autour de l'Entreprise (CARE ) organise le 25 juin prochain à l'Hôtel Sofitel d'Alger, avec le soutien de la Fondation Friedrich Naumann, un petit déjeuner-débat, ayant pour thème " l 'entrepreneuriat social, une opportunité pour l'Algérie : Mettre l'entreprise privée au cœur de l'intérêt général ". L'entrepreneuriat social est un mouvement de fond international, en plein essor. Partout dans le monde, des dizaines de milliers d'entrepreneurs sociaux démontrent au quotidien qu'il est possible de réconcilier efficacité économique et utilité sociale, sens et performance. Ce mouvement est plus que jamais d'actualité, au moment où les crises financières, sociales et écologiques imposent, selon M Kakim Belarbi, président du CARE, de réinventer " notre vision " du marché, de l'Etat et de l'intérêt général. L'entrepreneuriat social ouvre en fait, dit-il, dans un communiqué transmis hier à notre rédaction, une voie nouvelle, celle d'un " new deal " entre pouvoirs publics, entreprises et citoyens pour mieux répondre aux défis de la société. " Quid de l'Algérie ? " s'interroge-t-il. Cette rencontre sera l'occasion d'approfondir ce qu'est l'entrepreneuriat social, ses spécificités ses atouts, ses défis, sa dynamique de développement dans le monde, et de mettre en débat ses perspectives en Algérie. M Tarik Ghezali, expert en entrepreneuriat social (France, Europe) animera le débat en présence de la presse nationale, des chefs de confédérations patronales, des chefs d'entreprises, des experts et d'autres universitaires. Il y a lieu de noter que le CARE qui a contribué depuis sa création au développement des entreprises algériennes en termes de débats sur des questions souvent pertinentes comme les mécanismes d'innovation et de la croissance économique est un espace stratégique de débats entre les experts et les chefs d'entreprises à la recherche de savoir-faire et d'expertises. Le CARE est pratiquement le seul promoteur des débats économiques en Algérie.