Le nouveau conseiller présidentiel à la sécurité du Nigeria a déclaré, avant-hier, vouloir ouvrir un dialogue pour mettre fin aux violences des islamistes de Boko Haram, selon la presse locale. Sambo Dasuki, nommé après que le président Goodluck Jonathan eut limogé son prédécesseur ainsi que le ministre de la Défense le 22 juin, a fait ces déclarations lors d'une visite jeudi dans les villes de Damaturu et Maiduguri dans le nord-est cibles de récents attentats. "Si l'on considère les pertes considérables que ces confrontations causent en raison des méthodes non conventionnelles des rebelles, l'option de la résolution de conflit par le dialogue et la négociation doit être poursuivie comme une priorité, a dit M. Dasuki à Damaturu, selon les médias locaux. Le président Goodluck Jonathan s'est engagé à ce que la paix et l'ordre soient restaurés avant le début du jeune du Ramadan fin juillet, a-t-il dit. Des négociations aviaent été ouvertes l'an dernier avec Boko Haram mais avaient échoué. Le président Jonathan a limogé vendredi dernier son ministre de la Défense Bello Mohammed et son conseiller pour la sécurité nationale Owoye Azazi. Le successeur de ce dernier, Sambo Dasuki, est un colonel à la retraite et homme influent, originaire du nord du Nigeria et cousin du Sultan de Sokoto, le plus haut dignitaire spirituel musulman du pays.