La société Alafandi petroleum group (APG) a retiré son offre de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, en redressement judicaire depuis janvier, a annoncé, avant-hier, la direction de l'usine. Dans un communiqué, la direction indique que ce pétrolier basé à Hong-Kong a informé les administrateurs judiciaires qu'il retirait son offre de reprise enregistrée au tribunal de commerce de Rouen le 24 août. Elle ne précise pas les raisons qui ont poussé APG à jeter l'éponge. Après ce retrait, il ne reste plus qu'une seule offre de reprise, celle déposée par le groupe NetOil dont le siège est à Dubaï. Le tribunal de commerce doit examiner mardi cette offre qui prévoit le maintien des 550 emplois que compte cette raffinerie. Toutefois, APG pourrait se raviser et revenir dans le dossier si certains obstacles étaient levés, a déclaré Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC. Selon ce syndicaliste, qui demande une réunion d'urgence sous l'égide du ministère du Redressement productif, le problème serait d'ordre technique. Il porterait sur la période de transition entre la fin d'un contrat avec Shell qui permet à la raffinerie de fonctionner aujourd'hui et l'arrivée d'un repreneur. La raffinerie, ouverte en 1929, a été placée en redressement judiciaire le 24 janvier à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse. Arrêtées courant janvier, les activités ont repris temporairement à la mi-juin après la signature d'un contrat ponctuel avec la compagnie anglo-néerlandaise Shell, propriétaire du site avant de le céder à Petroplus. Les repreneurs potentiels, APG et NetOil, ont récemment essuyé des critiques dans des articles de presse mentionnant leur manque de crédibilité. Au sujet de Ramzi Alafandi, patron du groupe éponyme,