Lors d'une conférence de presse qu'elle a présidée, mardi dernier, au siège de la CCI algéro-française, la ministre du Commerce extérieur, Mme. Nicole Bricq, a indiqué que l'Algérie, à l'instar des autres pays en voie de développement, est une puissance émergente intermédiaire. "L'Algérie est une terre d'investissements, d'échanges, de croissance et de partenariats durables et solides, la France y croit et invite ses PME à s'y engager" a-t-elle indiqué, en relevant que le partenariat économique entre les deux pays est ancien et dense à l'image des investissements qui représentent 250 millions d'euros par an, ce qui fait de la France le 1er investisseur étranger en Algérie et aussi son 4ème client. La ministre a fait également part de la prochaine visite du président de la République française, M. François Hollande, en Algérie, prévu avant la fin de l'année en cours. Par ailleurs, Mme. Bricq a assuré que les procédures de la coopération économique seront simplifiées surtout en ce qui concerne la fluidité de la circulation entre les deux pays "car les échanges humains accroissent les échanges commerciaux", a-t-elle ajouté. "Les acteurs du commerce entre nos deux pays, évidemment le service économique de l'ambassade, la chambre de commerce et d'industrie, Ubifrance, les régions, les chambres de commerce françaises, doivent mieux conjuguer leurs efforts", a noté la ministre, tout en estimant que ce nouvel élan permette aux entreprises françaises de réussir en Algérie et de même pour les entreprises algériennes en France. S'agissant de la préoccupation des autorités algériennes qui souhaitent diversifier l'économie pour créer des postes d'emploi, Mme. Bricq a indiqué que la France est prête à y contribuer. "Nos deux pays font de l'emploi ici et en France une priorité, il y a place dans nos deux économies pour la complémentarité" a précisé la même responsable. En effet, la France avec plus de 450 entreprises actives en Algérie et des flux d'investissements dans les différents secteurs vise à encourager les PME et les entreprises de taille intermédiaire à venir sur le marché algérien. Selon Mme. Bricq, la destination Algérie doit devenir une évidence pour les entreprises de tous les secteurs, qu'il s'agisse d'agroalimentaire, d'industrie, de nouvelles technologies, de services… ce qui est aussi la volonté des chefs d'entreprises et des deux gouvernements qui souhaitent établir un dialogue permanent et fructueux sur les deux rives de la Méditerranée. "Nous partageons une culture commune qui ne demande qu'à s'épanouir au travers des relations économiques qui mettront en place un nouveau cadre de confiance partagée", a-t-elle conclu.