La souveraineté de la Syrie est désormais la cible de cet ennemi irréductible du monde arabe qu'est l'impérialisme occidental. Avec la France " socialiste " en leadership, Londres et Washington, en décidant de s'occuper, au nom du monde libre, de la livraison d'armes aux rebelles, expriment publiquement leur statut de tuteur de la déstabilisation de ce pays. L'opinion publique devine à l'envi cette interminable alliance qui vise à faire de la Syrie un véritable champ de bataille où les populations s'entretuent. Ces soi-disant rebelles sont en fait le prolongement des réseaux de déstabilisation. Des activistes arabes formés dans la région mais aussi ailleurs, notamment à Belgrade et aux Etats-Unis par le réseau Otpor et Canvas, son école de subversion, financés par la CIA. Optor, directement financé par la CIA et certaines monarchies arabes du Golfe et les réseaux SOROS, est directement derrière le déclenchement des soi-disant " révolutions arabes ", par le biais de coups d'Etat rampant qui sont la marque des mercenaires. Cette " coopération " entre Paris, Londres et Washington et peut-être même Tel-Aviv, ne peut se passer sans arrière stratégie. Et quoi d'autre encore qui ne soit encore connu ? Qui n'a été dit, répété et développé quant au rôle joué par ces capitales dans le renversement de Moubarak, Ben Ali et dans le meurtre de Guedafi et, avant lui, Saddam et aujourd'hui même de Chavez. De véritables coups d'Etat à la nature de complots dirigés contre les Etats arabes et qui ont causé et causent encore des luttes fratricides mettant aux prises des populations d'un même pays (Egypte-Tunisie-Libye). Dans le conflit interne entre Syriens, un conflit fabriqué par les services secrets de certains pays, on remplace le dialogue par les armes qui sont fournies aux rebelles, soit la force brutale qui se substitue aux arguments politiques de paix. Ce faisant, ces effets néfastes de déstabilisation, les gros moyens à la disposition de l'opposition syrienne ne permettront pas à l'impérialisme et aux mercenaires qu'il emploie d'étendre leur diabolique agression, ni de créer un autre Etat tampon dont il rêve pour isoler l'Iran. Surtout qu'Américains et Européens n'ont pas réussi à infléchir la solidarité et l'engagement de Téhéran aux côtés de Damas. Ni les pressions militaires ni celles politiques , de Washington qui ne se privait pas non plus de menaces directes et de chantage économique à l'égard de Téhéran, n'entamaient la détermination du pouvoir iranien de poursuivre ses options en politique intérieure et extérieure particulièrement son soutien au président Bachar al-Assad contre l'escalade impérialiste. Défiant les plus grandes puissances occidentales qui entendent, à tout prix et au plus vite, réintégrer dans leur giron l'ensemble du Proche et Moyen-Orient à l'indépendance économique desquelles les richesses potentielles de la Syrie et de l'Iran pouvaient grandement contribuer, résistent aux agressions des principaux alliés de l'impérialisme dans la région. Le pillage d'entrepôts militaire en Libye, les armes livrées sont, aujourd'hui, l'arsenal militaire utilisé par les terroristes et les mercenaires au Mali. L'évaluation du nombre d'armes en circulation est faramineuse. Les observateurs internationaux évoquent à 1 million d'armes légères, de 20 000 missiles sol-air, ainsi que d'importants stocks de fusils et de pistolets, l'estimation est à hauteur de plus de 40 tonnes ; cet est composé de fusils d'assaut, des missiles antichars et surtout des mitrailleuses. Les experts de la machine impérialiste n'ont donc qu'un seul calcul à faire : combien de mercenaires faudra-t-il armer pour essayer de reproduire le coup de la Libye ? Plusieurs milliers sans doute, qui pourront combattre l'armée régulière syrienne mais ne parviendront jamais à éteindre la volonté du peuple syrien à choisir son destin.