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MALI : ING�RENCE HUMANITAIRE OU NOUVEAU SAHELISTAN ?
La bo�te de Pandore libyenne devient un enfer (2e partie)
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 02 - 2013


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Apr�s avoir �t� amen� par le FMI � une crise �conomique grave qui ne permettait m�me pas l�achat de munitions, le Mali est livr� � une horde de mercenaires qui viendront bient�t conqu�rir le nord du pays et permettre � la France d�y venir jouer au cow-boy en engageant un budget de 630 millions d�euros dans l�op�ration Serval qui rappelle celle de l'op�ration Epervier au Tchad. D�ailleurs, le serval est aussi un animal, un f�lin proche du chat sauvage.
Comme l�op�ration Serval, l�op�ration Epervier a �t� d�clench�e d�but f�vrier 1986 par la France pour soutenir le putschiste Hiss�ne Habr� apr�s le franchissement du 16e parall�le par les forces arm�es libyennes venues soutenir Goukouni Oud�i, le pr�sident renvers� en 1981. Depuis, les Fran�ais sont au Tchad� Le Mali a �t� volontairement amen� � cette situation o� son arm�e ne pouvait plus accomplir ses missions de d�fense du territoire. L�ajustement structurel a engendr� un Etat failli et une arm�e en faillite. C�est aussi simple que cela. D�ailleurs, fin janvier et d�but f�vrier 2012, des manifestations de femmes de militaires craignant pour leurs maris face aux hordes d�Ansar Dine et du MNLA scandaient : �Des munitions pour nos hommes.� Une cargaison d�armes et de munitions aurait emp�ch� le drame malien et, par cons�quent, celui d�In Amenas d�avoir lieu. L�effacement de sa dette aurait permis � Bamako de recruter des soldats pour r�gler ses probl�mes dans la dignit� et surtout sans ces 800 000 d�plac�s, ces morts et ces bras coup�s. Le pr�sident Amadou Toumani Tour� (ATT) savait que la �r�volution� libyenne allait avoir des r�percussions gravissimes sur son pays. Mais le 22 mars, il fera l�objet d�un coup d�Etat. L�arm�e commence alors � battre en retraite face aux mercenaires organis�s en bandes aux appellations diff�rentes mais aux m�mes objectifs. La suite des �v�nements on la conna�t, du moins surtout du point de vue occidental qui a r�ussi � d�former toutes les informations d�ordre historique, politique, g�ographie et �conomique sur un pays qui est pourtant � nos fronti�res et dont le destin est intimement li� au n�tre. Nos journaux et nos cha�nes de t�l�vision reprennent les mensonges issus du plan du g�n�ral de Gaulle... C�est parce que nous sommes culturellement et m�diatiquement sous-d�velopp�s que nous faisons l�objet de manipulations occidentales qui d�truisent nos nations. L�ex-pr�sident malien, ATT, en exercice jusqu�au 21 mars 2012, s��tait inqui�t� de la d�stabilisation de son pays par la crise libyenne, et ce, bien avant le retour au Mali d�un millier de soldats touareg qui faisaient partie de l�arm�e de Kadhafi. Evidemment, seule une poign�e d�entre eux rejoindra les terroristes et les �rebelles�, car la dignit� et le sens de l�honneur des Touareg et leur attachement � leur pays d�origine sont identiques en Alg�rie, au Mali, au Niger, au Burkina Faso ou en Libye. Tr�s vite, pour le Mali, la bo�te de Pandore libyenne devient un enfer. Comme aucun pays n�a voulu donner de munitions au Mali ni effacer sa dette pour lui permettre de se prendre en charge militairement, aucun des pays membre de l�OTAN n�a exig� des �rebelles� libyens la restitution des armes qui leur ont �t� distribu�es pour en d�coudre avec Kadhafi. C�est l'amiral Giampaolo Di Paola, pr�sident du Comit� militaire qui regroupe les chefs d'�tat-major des pays de l'OTAN, qui a alert� l�opinion internationale : �Plus de 10 000 missiles sol-air� qui repr�sentent �une s�rieuse menace pour l'aviation civile� pourraient sortir de Libye et se retrouver entre de mauvaises mains �du Kenya � Kunduz�, a-t-il dit, selon Der Spiegel(dimanche 2 octobre 2012). Quant au g�n�ral libyen, Mohamed Adia, charg� de l'armement au sein du minist�re de la D�fense du Conseil national de transition (CNT), il a estim� � �environ 5 000� le nombre de SAM-7 �toujours manquants et dans la nature�, supputant d�j� que certains de ces missiles seraient d�j� tomb�s entre de mauvaises mains. Ni Londres, ni Washington, ni Paris n�ont r�agi � ces informations, sachant au moins leur destination vers les �r�volutionnaires� syriens.
Ces armes que le Qatar laisse aux terroristes�
Pour pr�cipiter la chute de Kadhafi, l�OTAN a distribu� 20 000 tonnes d�armes et de munitions aux groupes �r�volutionnaires� par l�entremise du ministre de la d�fense du Qatar, en qualit� de payeur de la facture. En septembre 2011, l�OTAN l�a �galement charg� de r�cup�rer les armes en question, mais il a laiss� des arsenaux entiers � disposition du Groupe islamique combattant en Libye (GICL), filiale d�Al-Qa�da. Le 10 novembre 2012, Mahmoud Jibril, leader du CNT et chef du parti Alliance des forces nationales libyennes, vainqueur des �lections du 7 juillet 2012, disait sur la cha�ne irakienne Al Hurra que le Qatar refusait toujours de r�cup�rer les armes qu�il a distribu�es aux groupes rebelles qui ont �lib�r� son pays, ce qui suppose que Doha a aussi le contr�le sur ces groupes. En v�rit�, ce sont les Etats-Unis et la France qui sont les premiers responsables de cette situation car le Qatar ne peut laisser des armes dans la nature sans blanc-seing. Cette information, parmi d�autres dont celles qui filtrent des d�clarations officielles, conforte la th�se d�une conspiration au Mali. En tout cas, il y a une �vidence ind�niable : l�effet domino de la �r�volution� libyenne ne se limite pas � l�Afrique car il touche directement la Syrie et le Y�men : Obama a d�ailleurs reconnu (24 janvier 2013) que les arsenaux de Kadhafi sont utilis�s dans ce pays. Il ne dit pas comment ils sont arriv�s aussi loin et qui les a amen�es, afin de ne pas endosser la responsabilit� si une folie �tait commise contre un avion civil, quelque part dans le monde. Obama ne peut pas ignorer l�affaire du Lutfallah II, du bateau venu de Libye, qui est pass� par l��gypte et la Turquie et qui a �t� arraisonn� par la marine libanaise, avec des tonnes d�armes � son bord : le pr�sident du Parlement libanais Nabih Berri a alert� l�opinion internationale, disant que le navire �ne portait des armes pour les anges�. Tous les th��tres d�op�ration du terrorisme sont interconnect�s car le terrorisme est un syst�me transnational avec les m�mes op�rateurs et agents de diff�rents niveaux jusqu�� des chefs d�Etat, des d�put�s, des ministres, des chefs de services de renseignements et des marchands d�armes comme lors de la premi�re guerre d�Afghanistan, lorsque des ministres saoudiens et du Golfe ainsi que les directeurs des plus grandes banques et soci�t�s �taient fiers de financer Ben Laden, le chouchou des Am�ricains qu�il aidait � se d�barrasser du m�chant Russe communiste. Autrefois, le m�chant c��tait le Russe, avant lui le Nippon, puis l�Allemand, aujourd�hui le musulman� L�imp�rialisme se fabrique des ennemis selon la conjoncture. Le livre House of Bush, House of Saudde Craig Unger d�monte cette alliance contre-nature des Etats-Unis avec le r�gime corrompu d�Arabie Saoudite, pas seulement avec la firme multimilliardaire Ben Laden. Aujourd�hui, le commanditaire du terrorisme international est toujours le m�me bien qu�il donne l�impression d��tre polymorphe. Le but ici est aussi de montrer la face de ce Dark Vador au masque de m�tal. En outre, le transfert des armes d�un pays dont le gouvernement est issu des �printemps arabes� � l�axe qui veut imposer de nouveaux �printemps arabes� indique que ces �r�volutions� ont �t� fabriqu�es dans des officines et que le plan est toujours op�rationnel. Non seulement une foule de r�gimes aux ordres est n�e mais une infinit� de tra�tres et d�agents de l�Occident ont �t� introduits dans les rouages de tous ces Etats, � tous les niveaux. Ils s�occupent, � diff�rents niveaux de hi�rarchie, � rendre possible ce trafic d�armes destin�es aux terrorises et qui a amen� le vice-ministre russe des Affaires �trang�res, Guennadi Gatilov, � dire que �les menaces de l'opposition syrienne d'abattre des avions civils est le r�sultat de livraisons irresponsables des Manpad (les syst�mes portatifs de d�fense a�rienne)�. Certains m�dias ont r�v�l� (d�but ao�t 2012) que l'Arm�e syrienne libre avait obtenu environ 20 de ces Manpad (Man Portable Air Defence dont le mod�le c�l�bre est le Stinger) de la Turquie. Selon les experts russes, l'Arabie Saoudite et le Qatar seraient derri�re ces livraisons. C�est Obama lui-m�me qui a autoris� (fin ao�t 2012) la livraison d�armements lourds aux rebelles anti-Bachar ; et Hillary Clinton a fait une d�claration demandant aux mercenaires syriens de ne pas d�poser les armes le jour-m�me o� le �mufti� d�Al Jazeera, Al-Qardaoui, a fait une fatwa en ce sens. Les milliers d�armes saisies par l�arm�e syrienne sur les terroristes n�ont rien � voir avec l�arsenal russe de Kadhafi ; et une dizaine des Stinger a �t� saisie r�cemment dans ce pays. La Turquie ne se contente pas d�abriter des terroristes, de les entra�ner et de les envoyer avec des armes en pays voisin, o� elle est responsable de l�envoi de 90% des 100 000 terroristes qui ont pill� et massacr� dans ce pays : elle a envoy� deux bateaux charg�s d�armes aux djihadistes au Y�men, la derni�re saisie de ces armes par les autorit�s y�m�nites a eu lieu le 25 janvier 2013. Un pays membre de l�OTAN et vassal de l�Am�rique, peut-il se permettre d�envoyer des armes � Al-Qa�da au Y�men sans blanc-seing ? En 2011, la division Intelligence de l�OTAN (qui n�a rien � voir avec la CIA) estimait � 200 � 300 hommes le nombre des �l�ments d�Al-Qa�da parmi les combattants libyens anti-Kadhafi qui, il faut le dire, �taient soutenus par des officiers am�ricains : parmi eux, des chefs du Groupe islamique des combattants libyens (GICL) dont Abdelkrim Belhadj, Ismael As-Salabi et Abdelhakim Al-Assadi... Comme en Afghanistan, en Bosnie, en Tch�tch�nie, mercenaires d�Al-Qa�da et soldats am�ricains ont combattu sur le m�me front en Libye. Le terrorisme est devenu transnational et ses armes lui sont livr�es � domicile dans des bateaux et cargos de pays de l�OTAN. De nombreux auteurs, officiels, anciens officiers des renseignements dont des Am�ricains, de nombreux �crivains � dont Peter Dale Scott, David Ray Griffin, Thierry Meyssan, Michel Bounan, Nafeez Mosaddeq Ahmed, Gerhard Wisnewski, Mathieu Kassovitz � apportent des preuves de l�instrumentalisation du terrorisme par des Etats, aujourd�hui de plus en plus nombreux � en faire un moyen de pression et/ou de destruction d�autres Etats. Le pr�sident nig�rien cit� plus haut parlait de terrorisme transnational. Le chercheur Ghaleb Kandil l��crit aussi : �Ce sont les �tats-Unis qui ont g�r� la guerre en Syrie, ont mis sur pied des chambres d�op�ration en Turquie, o� si�gent des agents de la CIA charg�s de coordonner les efforts internationaux et r�gionaux de mobilisation des terroristes du monde entier pour les envoyer en Syrie. Les responsables am�ricains se vantent publiquement d�avoir fourni du mat�riels de communication modernes aux gangs arm�s, et ils n�ont exprim� aucun regret, m�me apr�s avoir reconnu qu�une grande partie de ces �quipements est tomb�e aux mains des combattants qa�distes du Front An-Nosra ; une organisation qu�ils ont tardivement inscrit sur leur liste terroriste, dans laquelle ils pourraient inclure d�autres groupes prochainement, sans pour cela modifier leur position au sujet des engagements sur l�arr�t de la violence.�
A. E.-T.
(A suivre)
1)Obama a promis de cr�er un �partenariat� avec les pays-valets. Lire premi�re partie


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