Lors d'un forum d'affaires organisé par la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), hier à Alger, la conclusion de partenariats et d'opportunités d'affaires entre les opérateurs algériens et belges ont été en ligne de mire. M. Tahar Kellil, président de la CACI, a mis en avant dans son intervention les potentialités de l'économie algérienne, la stabilité politique qui prévaut en Algérie et sa bonne santé économique, appelant les hommes d'affaires belges à saisir les opportunités qu'offre le pays pour nouer des relations d'affaires. Lors de ce forum auquel ont pris part près d'une vingtaine d'entreprises belges et une trentaine d'entreprises algériennes, M. Kellil, a réaffirmé la disponibilité de la Caci à promouvoir les relations économiques et commerciales bilatérales, exhortant les hommes d'affaires des deux pays à aller vers une collaboration plus étroite pour la réalisation de projets en partenariat. "Nous espérons renforcer nos relations dans divers secteurs économiques, accroître nos échanges commerciaux et apporter notre expérience, en particulier en matière d'infrastructures énergétiques, de construction et dans l'industrie pharmaceutique", a déclaré l'ambassadeur de Belgique, Frédéric Meurice. "Nous avons des relations commerciales qui sont significatives, mais nous souhaitons les rehausser au niveau de l'excellence des relations politiques", a-t-il indiqué lors de cette rencontre tenue à l'occasion de la visite en Algérie d'une mission économique multisectorielle belge. Selon l'ambassadeur belge, les négociations entre l'Algérie et la Belgique pour l'institution d'une commission mixte algéro-belge avant fin 2013 sont à un stade "avancé". Présentant le climat des affaires et de l'investissement en Algérie, la représentante de l'ANDI à ce forum, Mme Haoua Sihem, a énuméré les avantages fiscaux et parafiscaux accordés aux investisseurs étrangers, la possibilité de recourir au financement local, aux institutions de garanties financières et la disponibilité du foncier industriel. La représentante de l'ANDI a mis l'accent sur les besoins "importants" et sur les opportunités d'investissement "réelles" que recèle l'économie algérienne, soulignant l'aisance financière considérable dont jouit l'Algérie et l'abondance des ressources naturelles. Outre la présentation des opportunités d'investissement offertes dans les deux pays, des rencontres d'affaires sont au menu de ce forum. Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint les trois milliards d'euros en 2012 dont près de 2 milliards d'euros d'exportations algériennes, composées principalement de produits minéraux.