Les services des Douanes algériennes multiplient les initiatives dans tous les domaines pour améliorer les prestations à tous les niveaux et ce dans la perspective d'assurer un bon accueil des voyageurs à l'approche des grandes vacances, notamment de la communauté algérienne résidant à l'étranger, les Douanes ont dont pris la décision de réduire la durée moyenne de traitement des voyageurs et des véhicules qui était de 3h en 2012 durant la saison estivale à 2h 30mn en 2013, au lieu de 4h en 2011 et 6h en 2010. En effet, le délai maximum de dédouanement des marchandises au niveau des ports algériens a été limité à huit (8) jours, "les inspecteurs chargés du traitement des déclarations sont tenus de justifier tout retard au delà de ce délai", souligne la DGD. Il est question également de la mise en place rapide du guichet unique qui permettra d'écourter les délais de dédouanement. Les opérations de dédouanement seront centrées et traitées au niveau de ce guichet unique, qui va regrouper tous les intervenants dans le contrôle du commerce extérieur comme les services de santé, de l'agriculture, du commerce et des douanes, etc. La Direction générale des Douanes (DGD) explique cette nouvelle mesure grâce à la conjugaison des efforts des différents intervenants au niveau de l'espace portuaire, et qui figure parmi les principales mesures prises lors de la 6ème conférence nationale des cadres des douanes, tenue en avril dernier. Les premiers objectifs primordiaux à atteindre par cette nouvelle formule des prestations de service, les Douanes algériennes veulent donc réduire le délai de dédouanement des marchandises, ainsi que la redynamisation du contrôle a posteriori, et la mise en place du guichet unique de dédouanement avec, évidemment, l'amélioration du cadre juridique. Tous ses efforts seront donc effectués dans la perspective d'assurer de meilleurs services ainsi que le renforcement des capacités des ressources humaines en s'appuyant sur un programme de mise à niveau et de formation de l'effectif. C'est donc pourquoi l'administration des Douanes est tenue de réagir dans les 8 jours qui suivent l'arrivée de la marchandise quelle que soit sa nature. S'il n'y a pas de règlement définitif durant cette durée, elle est systématiquement libérée, soulignent les résolutions qui ont sanctionné la récente conférence des cadres. Et dans la pratique, il est important de noter l'installation récente d'un groupe de travail chargé essentiellement d'approfondir la réflexion sur cette mesure qui devient une exigence internationale et une condition incontournable pour promouvoir l'investissement, précisent les Douanes. La redynamisation de contrôle a posteriori, sur site, afin de soulager les ports et réduire ainsi les délais de dédouanement, figurent aussi parmi les mesures prises durant cette rencontre. Ce qui explique aussi l'existence de ce manuel des procédures pour uniformiser le traitement des dossiers de dédouanement par tous les services des douanes qui sera édité et une révision de la procédure inhérente à la déclaration simplifiée est en cours. Par ailleurs, la DGD confirme que 48 opérateurs économiques ont déjà leur statut d'opérateur économique agréé (OEA) et plus d'une centaine de demandes d'agrément sont en cours de traitement et connaîtront les suites qui leur seront réservées dans un délai de six mois au plus tard à compter de la date de dépôt de la demande. La décentralisation des actes de gestion, autre objectif La Direction générale des Douanes a procédé par ailleurs à la mise en place d'un groupe de travail pour la décentralisation de certains actes de gestion relatifs aux ressources humaines. En matière de ressources humaines, toujours, un programme de mise à niveau et de formation des agents des douanes a été élaboré afin d'améliorer la qualité de leurs interventions. De plus, les services des Douanes algériennes ambitionnent également de renforcer les capacités de leurs effectif, qui est passé de 12.000 à 20.000 actuellement et devra atteindre graduellement 25.000 agents dans les quatre prochaines années. Ajouter à cela le lancement récent de cette opération consistant à la modernisation du Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS), qui sera doté d'un nouveau système d'information et de gestion automatisée des Douanes (SIGAD-2), plus performant et qui permettra une collecte centrale et dans des délais réels de toutes les opérations de dédouanement effectuées sur le territoire national. Ainsi donc et grâce au lancement du SIGAD 2 à l'horizon 2015, le CNIS verra la mise en place de passerelles avec plusieurs institutions notamment publiques afin d'échanger les informations entre les différents intervenants dans le commerce extérieur. En fin, la direction des Douanes a chargé ses services de vulgariser auprès des opérateurs économiques agréés les avantages prévus par ce dispositif qui est venu concilier l'impératif des facilitations douanières avec une meilleure gestion des risques.