Une douzaine de nouveaux projets de jumelage entre les entreprises algériennes et leurs homologues européennes, sont prévus avant la fin du premier trimestre de 2014. C'est ce qui a été affirmé par le directeur national de l'unité de gestion du programme d'appui à l'Accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne (P3A) M. Abdelaziz Guend. Pour atteindre ce but, la même source a indiqué que les experts du projet travaillent d'arrache-pied afin de finaliser toutes les procédures à temps. M. Guend a montré son enthousiasme et sa précipitation dans la réalisation de ces projets. En effet, ce dernier s'est exprimé en disant " Nous sommes pressés de fixer les projets qu'on doit réaliser aussi rapidement que possible pour s'insérer dans la contrainte ". Pour ce qui est du financement et le coût de ces projets, la même source a indiqué que ces derniers seront financés par un budget de 30 millions d'euros, dont la convention a été signée en mars 2011 pour une durée de trois (3) ans, et tous les financements doivent être engagés avant le 20 mars 2014. En outre, 5 millions d'euros sont déjà engagés en 2012 au profit de 4 jumelages dans les secteurs de la pêche, de l'aviation civile, de la justice et de l'agriculture, a fait savoir M. Guend. Pour ce qui est de la nature de ces projets, la même source a indiqué que ces derniers viennent en appui aux services vétérinaires, au secrétariat d'Etat chargé de la Prospective et de la Statistique, à l'Observatoire de l'environnement et du développement durable et à l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur. A noter, également, que M. Guend a affirmé que d'autres institutions dépendant des ministères des Postes et des Technologies de l'information et de la communication, des Transports, des Travaux publics, des Finances, de l'Education, de la Justice et du Tourisme sont concernés par ces jumelages. " Des idées de jumelage sont aussi en maturation pour toucher les secteurs de l'enseignement supérieur, de la Culture et de la Santé " a-t-il-poursuivit. Concernant les projets en cours d'exécution, " leur avancement se déroule dans des conditions normales ", a rassuré la même source. C'est le cas de l'agriculture avec l'objectif de création de l'Observatoire des filières agricoles et agroalimentaires qui est visé. A ce propos, Laurent Fiat, conseiller résident du jumelage pour l'appui à la mise en place de cet organe, a indiqué que le projet a démarré depuis novembre 2012 pour être achevé en 24 mois et que de nombreuses missions sont déjà effectuées pour former des enquêteurs. Les informations collectées sur les prix serviront à alimenter une base de données qui servira d'outil d'appui à la décision aussi bien au profit des institutions comme le ministère de l'Agriculture que pour les acteurs du marché, a rassuré le conseiller. La même source, s'est étalée sur les biensfaits de ce jumelage. En effet, ce dernier permettra d'assurer une meilleure connaissance du secteur agricole et agroalimentaire et des différentes filières, notamment celles des céréales, du lait et de la pomme de terre et permet, de surcroît, une meilleure connaissance du marché. L'Algérie fait appel au savoir-faire européen dans le domaine des Transports Comment renforcer la coopération entre l'Algérie et l'Union européenne dans le domaine des transports ? Ce point a été abordé lors d'une rencontre entre le ministre chargé du secteur M. Amar Tou et l'ambassadeur de l'Union européenne en Algérie M. Marek Skolil. Cet entretien, était une occasion pour les deux responsables pour d'aborder les différents moyens qui servent à promouvoir et à renforcer la coopération dans le domaine des transports avec tous ses aspects, à savoir les transports ferroviaire maritime et aérien. Pour plus de précisons concernant cette entrevue, le ministère a rendu public un communiqué de presse, ce dernier précise que Amar Tou a rappelé les étapes de l'organisation du secteur en matière de législation et règlementation, notamment dans le transport urbain et terrestre (voyageurs et marchandises). Le même communiqué précise, également, que le ministre a appelé au "recours au savoir-faire du partenaire européen pour la réussite du plan national de transport et des autorités organisatrices", affirmant que "la préparation et la mise en œuvre du programme "transport 2" doivent être basées sur les résultats et les expériences engrangés dans le programme précédent "transport 1".De son côté, le diplomate européen a mis l'accent sur l'importance de la coopération dans ce domaine entre les deux pays. Il a, de plus, affirmé que de multiples dossiers ont été engagés dans le programme d'appui "transport 1 et aux résultats obtenus". Par ailleurs, le même responsable a insisté sur la dimension et la qualité des engagements à mettre en œuvre dans le cadre du programme d'appui "transport 2" qui fait l'objet d'une "préparation soutenue".