Les perspectives d'avenir offertes par le secteur de la formation professionnelle et de l'apprentissage et les nouvelles spécialités proposées, se sont traduites par un engouement des jeunes pour acquérir une qualification. Cette rentrée, il est fait état de plus de 2 681 stagiaires qui suivront une formation à travers 10 CFPA, 15 annexes, 2 instituts, 2 écoles privées. L'introduction de la nouvelle nomenclature nationale vise l'adéquation formation –emploi. Autrement dit, tenant compte des caractéristiques spécifiques et des besoins de chaque wilaya. Ainsi, des spécialités comme les techniques bancaires, les assurances et l'informatique de gestion ont été annulées sachant que les métiers du bâtiment, par exemple, ne représentaient que 4,85%. Ce qui place Médéa dans la réhabilitation du BTPH (carreleurs, maçons, ferrailleurs), de l'agriculture et de l'artisanat. L'apprentissage reste la formule prisée (25 sections détachées), en raison de l'intégration des jeunes dans le monde du travail. Sans compter les facilités offertes aux entreprises qui y adhèrent (abattements fiscaux). Près de 39 spécialités sont proposées alors que le secteur vient d'être étoffé par la réalisation d'un INSFP à Berrouaghia. Cette rentrée se caractérise, également, par 95 postes pédagogiques pour femmes au foyer ainsi qu'une gamme de spécialités en milieu pénitentiaire. Avec une capacité globale de 6 040 places pédagogiques, le secteur de la formation professionnelle contribue grandement à l'absorption des jeunes victimes de la déperdition scolaire : 22,92% (1er et 2e cycle), 8,71% (3e cycle) et 11,42 % pour le secondaire.