Le bien-être représente une part fondamentale dans l'actuelle action du Gouvernement et cela explique que l'Algérie se contente aujourd'hui de sa propre expérience de développement et de ses souveraines décisions politiques, économiques et sociales. Le premier pays au niveau continental à avoir réussi en un temps relativement record son processus de redressement national, suite à une désastreuse décennie noire, à se défaire des griffes des institutions financières mondiales (FMI-Banque mondiale- Club de Paris, etc.), une crédibilité rétablie sur la scène internationale, un développement national avec un " menu ", un niveau et une étendue de justice sociale déjà fort appréciables, est sans doute l'un des plus spectaculaires dans les annales du pays. En effet, au moment où le monde politique, économique et financier est saisi par le doute et dans une région et un continent en proie à des convoitises de toute nature…, l'Algérie poursuit son parcours de renaissance nationale et constitue un havre de paix et de stabilité. Le " mariage de raison " entre le peuple et le programme présidentiel a porté ses fruits. Un programme ambitieux, parfois trop pesant pour ceux qui lui doivent leur survie suscitant de-ci , de-là des rancœurs, ou quelques propos intempestifs, correspond aux attentes et aux impératifs de développement politique, économique, social et culturel de la société algérienne. Un instrument concret et juste et qui est à la base de l'amélioration de la conjoncture économique et financière du pays grâce à la bonne gouvernance des revenus tirés des hydrocarbures qui sont utilisés comme un levier d'entraînement en vue d'un développement harmonieux et diversifié de l'ensemble des secteurs économiques, de fournir de l'emploi et un relatif bien-être des citoyens. Le plan de relance et de redressement de l'économie nationale sur lequel mise le plan d'action du Gouvernement en cours, n'a d'autres objectifs que de perpétuer la nécessité prioritaire de développer tous les secteurs économiques et de faire miroiter des projets structurants les uns que les autres dans le cadre de l'augmentation de la production nationale afin , surtout, de s'éloigner de la dépendance accrue des importations, la promotion des investissements à valeur ajoutée, c'est-à-dire aux effets d'entraînement sur les autres sphères d'activité dans toutes les régions du pays, notamment dans les régions qui avaient jusque-là, peu profité de l'essor économique et social du pays, en y implantant des pôles de développement diversifié procurant des emplois, donc de réduire le chômage, d'augmenter les revenus des citoyens et aussi de freiner l'exode des populations vers les centres et les agglomérations plus développés. Si, bien sûr, des obstacles demeurent, de l'aveu même de M. Sellal, des aménagements, notamment pour le développement local des régions et la rallonge financière, s'avèrent nécessaires au fil des visites du Premier ministre à chaque wilaya. Cette politique d'équitable redistribution de la richesse nationale au niveau de chaque wilaya, est justement mise en relief par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal à la faveur des visites qu'il effectue à l'intérieur du pays. Cela illustre à divers titres, une volonté et une option ébauchant des solutions à chaque problématique de développement. Ce sont des problèmes vitaux qui, à la veille de la rentrée politique et sociale, sont au centre des préoccupations du Premier ministre, M. Sellal, et qui vont connaître des solutions satisfaisantes d'ici à la tenue au mois de septembre de la tripartite (Gouvernement-partenaires sociaux et économiques).