Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique (RSDT), M. Hafid Ouarag a affirmé hier à Alger que " l'amélioration de la situation sociale ainsi que les conditions de recherche en Algérie ont contribué pleinement pour le retour de 250 chercheurs universitaires algériens dans leur pays natal ". À cet effet, M. Ouarag a indiqué à la presse en marge de la 3e édition de la cérémonie de "Scopus Awards" que " plus de 250 chercheurs algériens les plus cités dans le monde pour leurs publications scientifiques sont revenus dans leur pays natal et ont été tout de suite intégrés dans les centres de recherche et les universités ". Il a ajouté qu'il y a actuellement " une forte tendance " de chercheurs algériens qui reviennent dans leur pays ajoutant que l'amélioration de la situation sociale ainsi que les conditions de recherche en Algérie ont contribué pleinement pour leur retour. Il a, en outre, soutenu qu' " il faut reconnaître que la crise financière qui sévit à l'étranger a contribué pour beaucoup dans le retour de ces cerveaux dans leur pays d'origine ", ajoutant que le plus grand nombre de ces chercheurs revenaient de France. Répondant à une question concernant les secteurs publics ou privés socioéconomiques qui investissent dans la recherche scientifique, et qui bénéficient de l'exonération des impôts, il a affirmé que cela est une " incitation importante pour que le secteur socio- économique se rapproche des universités ". M. Ouarag a ajouté que " l'entreprise qui bénéficie de ces exonérations doit investir ces fonds qui étaient destinés aux impôts pour payer les chercheurs ou en faire bénéficier les étudiants sous forme de bourses ". S'agissant de l'association algéro-américaine des chercheurs, M. Ouarag a affirmé qu'elle a contribué avec succès dans la formation des chercheurs et des techniciens algériens dans des domaines scientifiques très pointus tels que la sécurité dans les laboratoires et la manipulation des produits chimiques.