Plus de deux cent cinquante (250) chercheurs universitaires algériens partis à l'étranger sont revenus en 2013 dans leur pays natal, a affirmé vendredi à Alger le directeur général de la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (RSDT), M. Hafid Ouarag. "Plus de 250 chercheurs algériens les plus cités dans le monde pour leurs publications scientifiques sont revenus dans leur pays natal et ont été tout de suite intégrés dans les centres de recherche et les universités", a déclaré M. Ouarag à la presse en marge de la 3e édition de la cérémonie de "Scopus Awards". M. Ouarag a affirmé qu'il y a actuellement "une forte tendance" de chercheurs algériens qui reviennent dans leur pays ajoutant que l'amélioration de la situation sociale ainsi que les conditions de recherche en Algérie ont contribué pleinement pour leur retour. " Il faut reconnaître que la crise financière qui sévit à l'étranger a contribué pour beaucoup dans le retour de ces cerveaux dans leur pays d'origine", a-t-il soutenu ajoutant que le plus grand nombre de ces chercheurs revenaient de la France. Répondant à une question concernant les secteurs publics ou privés socio- économique qui investissent dans la recherche scientifique, et qui bénéficient de l'exonération des impôts, il a affirmé que cela est une "incitation importante pour que le secteur socio- économique se rapproche des universités". " L'entreprise qui bénéficie de ces exonérations doit investir ces fonds qui étaient destinés aux impôts pour payer les chercheurs ou en faire bénéficier les étudiants sous forme de bourses", a-t-il ajouté. S'agissant de l'association algéro-américaine des chercheurs, M. Ouarag a affirmé qu'elle a contribué avec succès dans la formation des chercheurs et des techniciens algériens dans des domaines scientifiques très pointus tels que la sécurité dans les laboratoires et la manipulation des produits chimiques.