Le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, en marge de sa visite à la wilaya de Chlef, a une fois de plus renouvelé la détermination de son gouvernement à aller au fond de la "renaissance économique" en soulignant plus exactement: "Le temps est venu aujourd'hui d'aller, tous ensemble avec la même détermination, vers la concrétisation de la renaissance économique de l'Algérie afin de porter notre pays au rang des nations modernes et prospères". En effet, un ensemble de faits concrets démontre que l'économie nationale est remise sur rails et qu'elle a tendance à se renforcer. Cela peut correspondre à une stratégie propre penchant vers un comportement "opportuniste" afin de rejoindre les pays, le rang des pays émergents les mieux intégrés à l'état actuel de l'économie mondiale. La concrétisation de cette relance semble de fait être à la portée de tout le monde, et donne l'impression que le pays est bien parti pour ne pas être perturbé, voire inquiété par la crise mondiale ni par les effets nocifs de la mondialisation ou du protectionnisme venant des pays riches. Et la preuve en est que le programme des investissements publics et le programme quinquennal 2010-2014 restent bel et bien consistants et se poursuivent avec davantage de réactualisation au regard des besoins socio-économiques des populations. Tout discours sur le déclin de ces programmes est dont suspect... L'Algérie, dans ce cadre, n'a d'autre ambition que de s'asseoir à la "table" des grands ensembles économiques de ce monde. Elle en a les moyens et les potentialités. A cet égard, la renaissance économique en phase de concrétisation est inévitable au regard de l'évolution du monde tant sur le plan économique que celui politique. Rien d'étonnant à avancer, l'écho sonore de l'efficacité économique de l'Algérie se propage d'un pays à l'autre et d'un pôle économique à un autre. En empruntant ce chemin, le gouvernement qui tient énormément à la contribution de tous, notamment ses partenaires sociaux et économiques, fait dans une voie novatrice et de rupture avec les schémas et les modèles improductifs. Il s'étale à concrétiser les acquis économiques obtenus au cours de ces années et en même temps faire dans la réflexion et la solution des questions épineuses dans ce domaine. C'est dans cette optique qu'a été mis en place, un large processus de relance du secteur industriel élaboré à travers une approche globale, qui permettra de bâtir un modèle industriel d'avenir, plus respectueux de la valorisation de la production nationale astreinte à peser de son poids dans l'économie mondiale. C'est pour cela que le gouvernement adhère à la définition d'un agenda afin de forger un consensus nouveau autour de la renaissance économique en vue de faire naître une nouvelle génération industrielle.