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Entre séquelles du colonialisme et contraintes de la modernité
Publié dans Le Maghreb le 24 - 07 - 2008

Ecoutons ces propos toujours d'actualité de Théodore Rosak : "( …) Si nous remontons moins de deux siècles dans l'histoire sociale du monde , que voyons-nous ? Des agglomérations industrielles et des campements de mineurs où des masses rurales disloquées et des multitudes d'immigrants, comme un vaste amas de débris, viennent remplir les marchés bourgeonnants du travail. Par toute leur tradition, par tout ce qu'ils ont expérimenté jusqu'alors, ces travailleurs sont liés à une économie domestique familiale et locale. Soudain, en moins de quelques générations , dans toutes les sociétés industrielles occidentales, ils se sont retrouvés plongés rudement dans un ordre différent, dans une économie mondiale dont les machines étaient des villes sauvages qui pulvérisaient systématiquement ce matériau humain ; devenus dès lors autant d'éléments sans attache , ce que les économistes appellent par euphémisme de la " main-d'œuvre libre et mobile ", ils étaient capables de répondre instantanément aux exigences du marché. Cette main-d'œuvre " libre " qui arrivait dans les villes se composait principalement de jeunes hommes et femmes déracinés , dépourvus de tout bien matériel , dont la vie sexuelle et la vie amoureuse devenaient dès lors d'une promiscuité et d'une instabilité jamais vues , et cela sur une échelle telle et avec une telle soudaineté qu'Edward Shorter a pu dire qu'il s'agissait de la première " révolution sexuelle " de l'époque moderne. La seule famille que ces nouveaux " individus " économiques pouvaient créer était ce petit groupement humain que nous appelons aujourd'hui la " famille nucléaire " , réduite à son noyau , ou encore la famille restreinte. (…) Fondement de l'organisation du système industriel, la famille nucléaire, irréductible et totalement efficace, était bien la plus petite unité sociale concevable, capable d'alimenter en main-d'œuvre les grandes manufactures et de la renouveler pour l'avenir".( Théodore Rozak, in L'Homme Planète, p.232-233, éditions Stock, Paris 1980). Et cette grande mutation dans la société occidentale n'a pas été , comme on le sait , sans toucher les pays d'outre-mer pourvoyeurs massifs de main-d'œuvre à bon marché, comme c'était particulièrement le cas de l'Algérie qui a connu un colonialisme de peuplement et dont une bonne proportion de sa population active s'est retrouvée dans les chantiers ouvriers de l'hexagone. Ainsi , bien avant l'indépendance de l'Algérie et les premières ébauches d'industrialisation, le travailleur algérien, pour ne pas dire le milieu social et familial maghrébin en général, est déjà pris dans le rouleau compresseur de la modernité et ses implications mutationnelles conséquentes, sur les plans socio-économiques, socioculturels, psychonévropathiques,etc., d'où l'accentuation de ce phénomène observé d'ambivalence symptomatique , à mi-cheval entre tradition et modernité. Et aux lendemains de l'indépendance et des politiques d'industrialisation entreprises dans des conjonctures politico-sociales marquées de contradictions exacerbées, la réaction suscitée du retour du refoulé des cultures du ghetto-refuge stérilisant, pour paraphraser Mouloud Maameri, l'ont été justement parce que la société algérienne et maghrébine , d'une façon générale, s'était quelque peu enfoncée, sans repères, dans le processus de modernisation , la cellule familiale de type nucléaire s'y étant déjà étendue. Bref, les implications socioculturelles et socio-économiques du processus d'industrialisation et de modernisation mondial, à la faveur du mouvement migratoire international, vers la métropole de la France coloniale surtout (où l'on compte les autres implications d'ordre politico-social déterminantes de l'aube de la mouvance politico-nationaliste que l'on sait), et celles plus poussées résultant de la prestigieuse dynamique de développement national entreprise dans l'Algérie indépendante, ont grandement contribué à mettre la société algérienne , en général, dans l'orbite du processus de modernité. Aussi nombre de catégories sociales, sinon de citoyennes et de citoyens des milieux populaires Algériens sont plus ou moins modernes , la modernité caractérisant, donc moins , de façon exclusive , une classe privilégiée, en vérité mi-moderne mi-traditionnelle , que de nombreux modestes travailleuses et travailleurs des couches citoyennes représentatives , de façon concrète et dans l'acte participatif, de la modernité locale, partie prenante , naturellement, du courant moderniste démocratique universaliste des cultures et civilisations de l'humanité du globe , sans évoquer ici les travailleurs Algériens immigrés qui après l'expérience en territoire et milieu socioculturel occident ont réintégré le champ social national. D'autre part, et selon le point de vue approprié de l' éminente sociologue marocaine, une simple employée de bureau, une infirmière, ou une standardiste, a mieux œuvré pour la modernité de la société maghrébine , en général, qu'une soi-disant moderne dame distinguée de la hight society mais totalement improductive. C'est qu'à côté des couches aisées , on compte cette vaste catégorie de citoyennes et citoyens Algériens travailleurs , socialement actifs et plus ou moins productifs dans tous les secteurs socioéconomiques, administratifs, sanitaires, éducatifs , culturels et sportifs,etc, de la vie nationale, publique et privée, ces diverses catégories sociales populaires, étant affiliées ou pas, à divers courants et tendances politiques, plus ou moins représentatifs : cas des larges affidés à ce courant conservateur, opposé au courant moderniste, et comptant parmi ses fidèles des gens aussi bien aisés que démunis, alors que dans la catégorie sociale des modernistes l'on compte essentiellement des membres des classes privilégiées ou moyennes. Et force est de constater qu'en dépit des divergences culturelles et idéologiques, ces différentes couches populaires ne communiquent pas moins entre elles., chaque partie s'en tenant à ses orientations et respectant celles des autres, exception faite pour les extrémistes et intolérants sectaires. Ainsi, les francophones et bilingues , dans leur majorité , se déclarent ouverts sur l'universalisme, à l'opposé le courant du conservatisme pacifiste religieux , se déclare non moins internationaliste, à sa façon, prônant l'idéologie modérée du mouvement panislamiste, au-delà des limites de la géosphère maghrébo-arabo-islamiste, pour se diluer dans les thèses transnationales de la Oumma islamique transcontinentale : loin d'être minoritaire , ce courant étendu aujourd'hui jusqu'aux zaouias même , n'a pu empêcher,cependant, l'émergence de cette autre tendance scissionniste : celle de l'extrémisme basculant dans le terrorisme abject durant la sombre décennie 90 écoulée, opérant , ainsi, un dangereux glissement vers la dissidence radicale subversive, partisane de la violence aveugle. Des fanatiques, arborant notamment ce type " djihadiste afghan " étranger aux mœurs algériennes , et qui ont été fondamentalement détournés ,par leurs criminels endoctrineurs ,des sources authentiques de l'Islam des Lumières, de l'Andalousie notamment, ,et de leurs repères historiques culturels - identitaires patrimoniaux algériens. Phénomène de dissidence terroriste condamnable à plus d'un titre mais qui avait été grandement favorisé, il ne faut pas l'occulter, par les multiples contradictions sociales, de la corruption, de l'oppression (hogra), restrictions des libertés, abus d'autoritarismes démesurés des apparatchiks, les trafics de la mafia politico-financière, les passe-droits divers, l'arrivisme et l'enrichissement non fondé parallèlement à l'appauvrissement croissant, le chômage des couches populaires et le laminage progressif de la classe moyenne,etc.,etc., toute une série de calamités et de misères nationales résultant des affres et contradictions du système du dictat de la pensée unique et de l'exclusion du passé récent, qui ont fini par faire le lit de la contestation populaire généralisée à travers l'Algérie entière ( Octobre 1988 notamment) et qui a conduit le pays à l'impasse et conséquemment à l'aboutissement au cauchemar terroriste. La doxa de ce dernier a vite fait, en l'absence de garde-fous et repères culturels nationaux solides, (ni musées, ni vestiges programmés de repères historiques, et encore moins des infrastructures industrielles du livre, du cinéma , du théâtre, et rencontres -débats favorisant l'ouverture sur l'universel garant de l'enfermement sur soi et replis identitaires nocifs…) d'embobiner facilement les esprits des jeunes livrés à leur sort , ainsi prédisposés par leurs sérieuses carences culturelles et éducatives. Ce qui a incontestablement favorisé leur endoctrinement et éloignement de l'actualité évolutive de l'Algérie contemporaine et du monde moderne des valeurs universelles , en général, en ce sens, qu'ils ont été totalement mystifiés , la pensée mythique féodale, sans rapport aucun avec l'Averroïste du rationalisme musulman et ses implications modernes, s'étant substituée à leur fragile rationalité acquise au point qu'ils en sont arrivés à fabuler sur tout, donnant l'impression de vivre dans un temps autre que celui de leurs concitoyens musulmans pacifistes algériens. On en est arrivé ainsi , malheureusement là , alors qu' auparavant ,à l'issue de la longue nuit coloniale d'ambitieux projets lancés de développement du pays ,sur tous les plans, laissaient espérer l'aboutissement à une société de justice sociale , de progrès général ,de confraternité et de bienfaits pour tous les enfants d'Algérie ? Tel par exemple, le projet très connu de l'industrie industrialisante qui s'était résolument assigné la modernisation de l'Algérie mais au processus enclenché au lieu d'aboutir à cette société développée espérée , et soi-disant progressiste et socialiste semeuse de justice sociale et porteuse d'espoirs de toute une génération des années soixante
et soixante-dix post-indépendance , résolument orientée donc dans l'optique d'édification nationale alors, a abouti, contre toute attente , quelques deux décennies plus tard, à une crise majeure ,généralisée sur tous les plans . Au lieu des résultats escomptés , cette dynamique de développement tous azimuts a ainsi abouti , non pas à cette large reconfiguration sociale économiquement évoluée et détribalisée au point de vue socioculturel et environnemental , avec la transformation conséquente amorcée du noyau traditionnel de la famille patriarcale élargie au profit d'un nouveau type de famille nucléaire ,moderne donc , --comme constaté habituellement dans les villes et les bourgs , ces lieux d'attraits d'exodes ouvriers massifs induits par l'essor industriel,-- mais a abouti plutôt à une sorte de " réactualisation " de la famille traditionnelle transplantée , ailleurs , en zone urbaine, " rurbaine " notent les sociologues, et à aussi à ce type d' " ouvrier majeur ", dont fait état Djamel Guerid, dans son ouvrage " L'exception Algérienne ", mentionnant à propos de la politique de l'industrie industrialisante en Algérie et ses implications socio-économiques, d'une manière générale : "(…) Contre toute attente , l'expérience déboucha , moins de deux décennies plus tard, sur une profonde crise économique, sociale, politique et culturelle. Au milieu des années 90 , cette crise sans précédent imposa au régime des révisions stratégiques déchirantes et le contraint à passer " sous les fourches caudines " des institutions monétaires internationales(…) En cette période des fins des certitudes , un autre mythe venait de tomber : l'Algérie rentre dans le rang ; elle est désormais " normalisée ". C'est qu'entre ces deux dates , des évènements d'une importance majeure se sont produits : l'Intifada de la jeunesse marginalisée ( octobre 1988) qui a cassé le système despotique du Parti unique et ouvert la voie à l'instauration d'une démocratie pluraliste, les premières élections libres ( juin et décembre 1991) issues du nouveau cours politique qui ont donné une victoire sans appel aux adversaires les plus résolus du régime, les islamistes, qu'ils contribuèrent à constituer en acteurs politiques désormais incontournables , l'interruption du processus électoral ( janvier 1992) et les débuts de la rébellion des plus radicaux de ces mêmes islamistes… Les derniers évènements n'ont pas été des coups de tonnerre dans un ciel serein mais ils ont été précédés , surtout dans les années 80 , de toute une série de révoltes populaires ou les jeunes ont joué un rôle de premier plan ( Tizi-Ouzou au centre en 1980, Oran à l'Ouest en 1982, Constantine et Sétif à l'Est en 1986). Ils expriment , en fait les limites du projet de développement national et en particulier l'impuissance de ses promoteurs industrialistes à construire la société moderne et homogène qu'ils avaient annoncée. Et loin d'avoir rassemblé l'ensemble des citoyens, ce projet a, au contraire, accentué et exacerbé les divisions jusqu'à pousser vers les marges la plus grande partie de la société réelle et jusqu'à rendre insupportable le statu quo instauré et qui faisait du sous-développement de la majorité la condition du développement de la minorité ". Ainsi, poursuit plus loin le Dr Djamel Guerid, " (…)autant les années 60 et 70 furent celles de tous les espoirs autant les décennies 80 et 90 furent celles de toutes les désespérances et c'est durant ces dernières que le consensus national , né de la guerre de Libération et de l'Indépendance et reconduit par l'euphorie du développement, cessa de fonctionner . Les grands clivages , recouverts durant la première période , éclatèrent, entraînant le pays dans l'instabilité et la violence ".( Djamel Guerid, in L'Exception Algérienne, p.313- 314, Casbah éditions, Alger 2007). Toute une stratégie de développement qui aboutit, en somme, à la débâcle , et pour cause… " Les mésaventures du développement ", nous éclaire l'universitaire en conclusion, " sont aussi les mésaventures des théories qui ont permis les analyses sur le développement et sur les réalités sociales contemporaines en général. L'examen auquel il a été procédé,(…), de l'idée et de la pratique industrialistes du développement puis l'examen de la société majoritaire réellement produite par ce développement pose, bien sûr , un problème sérieux à la théorie de développement , en fait , à la théorie tout court. C'est le problème des superlunettes posé par Wallerstein . Cet auteur pense que " nous vivons tous -libéraux et marxistes, gens du centre et de la périphérie, bourgeois et prolétaires , noirs et blancs, -- avec des superlunettes façonnées , pour l'essentiel par la Révolution française et à la suite la Révolution culturelle mondiale dont elle a été le point de départ . Ces superlunettes furent fabriquées sur la forge de la philosophie des Lumières et elles sont teintées de la quasi-certitude d'un progrès inévitable et promothéen "( cf. Wallerstein I, Postface à Copans J., La longue marche de la modernité africaine, 2ème édition , Karthala , 1998, p.369). Et comme le dit au finish Djamel Guerid, longtemps toutes puissantes ces superlunettes ne sont plus aujourd'hui " qu'une paire parmi quelques autres ", et c'est tout à fait compréhensible qu'il en appelle à entamer d'urgence une réflexion collective afin, dit-il, " de fabriquer un modèle de remplacement ", ( p.329, ibid) … Sur ce dernier point , nous partageons tout à fait ses préoccupations et l'idée qu'il lance pour l'entame d'urgence d'une réflexion collective appropriée sur la question et qui a eu un premier écho avec les actes d'un récent colloque universitaire en Algérie, mais qui gagnerait , cependant, à s'élargir à un plus large débat réunissant, entre autres , sociologues, économistes, anthropologues, journalistes , etc, pour d'autres possibles approches plus ou moins édifiantes...
N.B: références bibliographiques incluses dans l'article. Mohamed Ghriss E-mail: [email protected]


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