La Conférence nationale prévue à la rentrée sociale et consacrée à la relance économique, au secteur industriel et à l'amélioration du climat des affaires, est une décision avalisée par le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal au mois de novembre 2012 lors de la tripartite, qui a regroupé les partenaires sociaux (Gouvernement-UGTA et Patronat). Elle vient couronner les conférences régionales organisées en début d'année par le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement. Quatre conférences régionales, préludes à cette rencontre nationale ont tourné autour de la production industrielle. Cet événement économique très attendu pour régler les problèmes et ajusté les défis devrait permettre avec la plus grande détermination de consacrer toutes les énergies vers la relance économique et industrielle mais aussi d'éradiquer les nombreux phénomènes qui étouffent ce potentiel et ses racines. L'émancipation est donc maintenant la pièce maîtresse de tout effort développement pour l'instauration d'une nouvelle stratégie plus attractive et plus élargie destinée comme souligné par le Premier ministre à " produire algérien et à consommer algérien ". Le caractère économique de cette Conférence nationale à laquelle participeraient tous les acteurs du monde économique et les partenaires sociaux devrait aussi se pencher sur les objectifs visant à réduire les importations tant elle est quasiment consacrée à la production nationale en qualité et en quantité à la fois pour les besoins du pays et également une sorte de préparatifs et d'anticipations à répondre aux critères de l'Algérie pour son adhésion à l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce) et à faire face à l'application des Accords de libre-échange avec l'Union européenne qui entreront en vigueur en 2020. En effet, le protectionnisme actuel et l'escalade des prix qui en découlent, sont un puissant rappel pour l'économie nationale de bénéficier d'efforts concertés pour améliorer la sécurité alimentaire du pays au niveau des ménages et au niveau national. A ce titre, il est opportun de penser avec la plus grande prudence à ne plus continuer à sa faire subsister des produits de l'importation (Produits alimentaires, industriels, pharmaceutiques etc.) d'où la nécessité impérieuses de toutes les parties prenantes à cette relance du secteur industriel de se lancer dans un vaste programme de stabilité économique, tel que défini par le Premier ministre, M. Sellal afin de combler à terme les déficits récurrents de l'économie nationale. Les conséquences de cette rencontre, un véritable Forum national économique et sociale semblent à remplir des objectifs précis et d'apparaitre pour une large mesure comme la nouvelle plateforme industriel le pays tirant plus de croissance et destinée à assurer la stabilité macroéconomique à travers une réelle poussée de l'activité de tous les secteurs porteurs. Il s'agit en fait, d'une démarche cohérente visant à des actions d'accommodement avec les rigueurs et les nouvelles exigences de l'économie mondiale. En clair, il s'agit de trouver les meilleures voies menant à l'exploitation rationnelle de l'ensemble du potentiel industriel en tant que stratégie astreignante à une amélioration urgente et substantielle de la production nationale, soit un terme à la dépendance des importations. Une réanimation de l'épanouissement de l'économie nationale par l'injection de nouvelles variétés de richesses, notamment qu'il est question en priorité de traits physiques de potentialités naturelles que l'on trouve dans les éléments immenses et évidents du pays. Tout aussi existantes est ce creuset naturel qui a plus que jamais besoin d'une nouvelle vision, quelque chose de dynamique et de tangible et sur lesquels on ne peut se méprendre en vue d'améliorer le statut de l'Algérie en tant qu'entité géographique et économique, notamment après avoir dépassé l'héritage immédiat d'un passé fait de feu, de sang et de récession économique. Aujourd'hui, il n'y a d'autres choix que de s'enraciner fermement dans sa propre tradition, la tâche exaltante de la construction de l'Algérie moderne en donnant un coup d'accélérateur à la croissance économique.