La phase de construction d'une nouvelle société à laquelle est arrivée l'Algérie ne doit pas faire oublier les insuffisances inéluctables de l'action menée, compte tenu de l'ampleur et de la gravité des problèmes sociaux et économiques hérités par le pays au sortir de la tragédie nationale, compte tenu également des succès même des grandes réalisations enregistrées, qui suscitent à leur tour des problèmes nouveaux. Ces problèmes, qui permettent de mesurer le chemin qui reste à parcourir, sont aussi l'occasion d'évaluer les progrès accomplis. Parmi les autres enseignements qui se dégagent avec force, l'analyse de l'action du programme quinquennal 2010-14. Il faut noter à ce titre l'importance, plus particulière encore, dans le domaine social et la démarche qui a été un élément aussi essentiel durant ce quinquennat que les réalisations effectuées sur le terrain d'une politique sociale, car elle constitue le garant de la cohérence et de la continuité d'une promotion harmonieuse de la société algérienne. L'inspiration mêle étroitement les préoccupations économiques et sociales abordées dans une perspective plus large de transformation de la société. Il est de même de l'implication de la société civile et la transformation d'outils de contribution aux mains des citoyens pour l'écoute à leurs aspirations et la défense de leurs intérêts. Unité de démarche, mais aussi et surtout unité d'objectifs donnent ainsi leur signification à la valeur du programme politique qui tend à créer progressivement les bases d'une société qui est en mesure de garantir à l'ensemble de ses membres et tout particulièrement aux plus défavorisés, les conditions minima d'une vie décente et la certitude de pouvoir participer pleinement à l'œuvre collective de reconstruction nationale et aux résultats de celle-ci. Ces objectifs généraux trouvent à présent à leur tour leur justification et leur prolongement dans la certitude que la politique sociale, mise en œuvre à travers le programme présidentiel, est l'expression à la fois d'une exigence fondamentale du développement économique et de sa volonté politique de traduire dans les faits les aspirations profondes des populations au mieux-être et à la justice sociale. Exigence et volonté qui constituent le garant de la permanence des thèmes essentiels de cette politique sociale et de leur réalisation progressive, contribuant à l'œuvre du renouveau national engagée depuis 1999. Dans le cadre de ce développement harmonieux, l'essor de la société algérienne est devenu une priorité et une préoccupation de développement. Des ressources matérielles toujours plus consistantes y sont consacrées. Ces grands investissements à la fois sociaux et humains s'avèrent rentables: les acquis économiques ont accru, ouvrant la voie à une force productive. Au fur et à mesure de l'extension des recherches et des réflexions, appelées à résoudre des problèmes de plus en plus complexes ayant une immense portée perspective, l'harmonisation de l'avancée de la société vers un lendemain meilleur, devient une condition indispensable de progrès scientifique moderne. Ce qui a été exécuté en la matière reflète une volonté de faire valoir les projets, les programmes et les investissements les plus efficaces, à mieux de conforter leur contribution à l'amélioration du bien-être des citoyens, en général. Tout le monde s'accorde à reconnaître que la multiplication des sorties sur le terrain du Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, vise à porter un intérêt spécifique à l'impact de ces investissements sur le développement local, c'est-à-dire toute initiative, toute décision qui vont dans le sens de la consolidation, de la responsabilisation des acteurs locaux et de l'optimisation des retombées économiques et sociales sur l'ensemble des régions du pays. A présent, il s'agit d'aboutir à d'importants résultats théoriques et pratiques plus singulièrement en ce qui concerne la lutte contre la bureaucratie et les autres maux qui se sont incrustés dans la vie quotidienne du citoyen afin de relever les nombreux défis de développement. On relève dans ce contexte que le discours officiel, en dépit des progrès et des réalisations accomplis, explique que les défis sont encore nombreux. Ils sont liés entre autres aux résultats économiques mitigés obtenus par certains secteurs, en raison non seulement de la persistance de certaines pratiques et de certains comportements dans la gestion mais, aussi, des lenteurs dues au phénomène de la bureaucratie et au manque de complémentarité entre les différents secteurs.