Les dossiers de candidature sont en phase d'étude au niveau du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et les chiffres définitifs seront communiqués à la fin de cette semaine. Plusieurs formations politiques ont affiché leur mécontentement, à l'instar du RCD et du FFS qui comptent déposer des recours dans six wilayas du pays et dénoncer "la partialité de l'administration". C'est aussi le cas de l'ANR, qui se dit avoir respecté les règles de la loi électorale amendée mais qui a tout de même rencontré des difficultés d'ordre administratif dans le dépôt de ses listes de candidature. A plus d'un mois qui nous sépare de la date des élections locales, les partis en lice annoncent déjà des difficultés avant même que la campagne électorale pour le scrutin du 29 novembre prochain n'ait été entamée. C'est le cas pour le parti de Hocine Aït Ahmed qui revient à la charge après avoir choisi de participer aux élections locales après avoir boycotté les législatives du 17 mai. Le FFS envisage, aux côtés du RCD, de déposer des recours dans six wilayas. Il est à noter que le RCD qui s'attendait a récolter des candidats dans 577 communes et 26 wilayas, n'a finalement déposé que 478 dossiers APC répartis sur 44 wilayas et 22 autres can Le premier secrétaire du FFS est allé même jusqu'à saisir le chef du gouvernement afin de dénoncer l'attitude de l'administration, notamment des instances chargées des élections au niveau des wilayas de Khenchela, Chlef, Skikda, Jijel, M'sila, Sétif et Béchar qui, selon les responsables de ce parti, ont empêché ses représentants d'établir les listes de candidature. Au moment où ces formations politiques dénoncent l'attitude de l'administration dans certaines wilayas, le RND a affiché satisfaction et qualifie les résultats de l'opération de récolte des candidatures, d'avancée pour le parti si on les compare aux précédentes opérations. Il faut noter l'absence du Rassemblement national démocratique dans 7 wilayas et 13 communes. Et de son côté, le Front de libération nationale (FLN) s'est retrouvé face aux conflits et aux mécontentements de certains militants liés à la confection des listes. C'est, d'ailleurs, le même scénario enregistré lors des élections législatives du 17 mai. Par ailleurs, des observateurs politiques parlent d'un point commun entre toutes les formations politiques en lice pour le prochain rendez-vous électoral qui est celui des difficultés retrouvées déjà dans la phase de la récolte des candidats. Un constat qui explique le recul de la pratique politique en Algérie, d'autant que les simples citoyens affichent d'autres préoccupations. D'ailleurs, le taux d'abstention important enregistré lors des dernières législatives démontrent, selon plusieurs parties, que les partis politiques sont peu convaincants et ne répondent pas aux préoccupations des citoyens.