Le nouveau gouvernement du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dont la composante a été officiellement rendue publique lundi par la présidence de la République, se distingue par l'entrée de technocrates et de jeunes ainsi que le renforcement de la présence féminine. Ainsi dans le nouveau gouvernement formé de 35 membres, M. Sellal est l'exemple même de haut cadre technocrate, étant lui même sans appartenance partisane. La gent féminine fait, quant à elle, une progression conséquente, dont le nombre de portefeuilles a été porté de quatre (04) à sept (07) femmes dans le nouveau gouvernement. Ainsi, l'entrée du plus jeune membre ministre femme (âgée à peine de 35 ans), en l'occurrence, Aïcha Tagabou, comme ministre déléguée auprès de la ministre du Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'Artisanat, est emblématique de l'importance accordée à cette dernière dans les institutions de l'Etat. En tout, douze (12) nouveaux ministres et deux (2) ministres délégués font leur entrée dans ce nouveau gouvernement. Il s'agit de Mohamed Djellab (ex-P-DG de la banque CPA, ministre délégué chargé du Budget), nommé ministre des Finances, Abdessalem Bouchouareb (directeur de communication de la campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika, ancien ministre de l'Industrie et de la Restructuration, 1996), ministre de l'Industrie et des Mines, Tayeb Zitouni (fils de chahid), ministre des Moudjahidine, Mohamed Aïssa (cadre au ministère des Affaires religieuses), ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Abdelkader Kadi (ex-wali), ministre des Travaux publics. Il s'agit également de Hamid Grine (journaliste-écrivain), ministre de la Communication, Nouria Yamina Zerhouni (ex-wali), ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Hadji Baba Ammi (ex-DG du Trésor), ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget et de la Prospective, Aïcha Tagabou, ministre déléguée auprès du ministre du Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'Artisanat. En revanche, douze (12) ministres ont quitté le gouvernement. Il s'agit de Karim Djoudi (ministre des Finances), Bouabdellah Ghlamallah (ministre des Affaires religieuses et des Wakfs), Mohamed Cherif Abbès (ministre des Moudjahidine), Farouk Chiali (ministre des Travaux publics), Khalida Toumi (ministre de la Culture), Abdellatif Baba Ahmed (ministre de l'Education nationale), Mahmoud Khedri (ministre des Relations avec le Parlement), Souad Bendjaballah (ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme), Mustapha Benbada (ministre du Commerce), Mohamed Benmerradi (ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale), Mohamed-Amine Hadj Said (ministre du Tourisme et de l'Artisanat) et de Madjid Bouguerra (ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines). Par ailleurs, quatre (4) ministres ont changé de portefeuille. Il s'agit d'Abdelkader Messahel (ex-ministre de la Communication) qui revient à son ancien poste de ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Mohamed Djellab (ex-ministre délégué chargé du Budget) qui prend le ministère des Finances, Amara Benyounès (ex-ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement), nommé ministre du Commerce, et de Mohamed El-Ghazi (ex-ministre délégué chargé de la Réforme du service public) qui prend le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Quant à Mohamed Tahmi qui était chargé du ministère de la Jeunesse et des Sports, il s'est vu confier uniquement le secteur des Sports. Enfin, deux ministères ont été scindés en deux portefeuilles. Il s'agit du ministère de la Jeunesse et des Sports (Jeunesse - Sports) et du ministère de l'Energie et des Mines (Energie - Industrie et Mines).