Selon des études qui ont été faites à Bruxelles par des experts européens, en visant le marché national de l'audiovisuel en Algérie, un document détaillé a été publié par l'Union européenne rendu public, récemment, qui a énuméré environ "36 chaines de télévision", soit une expansion significative de l'audiovisuel en Algérie. L'Union européenne a précisé dans le rapport qu'"avec l'émergence des chaînes satellitaires qui favorisent une grande liberté d'expression et de films subventionnés par l'Etat qui remportent des prix dans les festivals régionaux et internationaux, le secteur de l'audiovisuel de l'Algérie connaît une expansion significative", indiquant que "le paysage de la télévision algérienne est composé de 36 chaînes, dont les chaînes publiques". Entre autres, depuis 2007 et jusqu'à 2013, près de 200 films (longs-métrages, documentaires et courts-métrages) ont été produits durant cette période et que 75% des films algériens sont co-produits avec l'Europe, 11% avec l'Afrique et 9% avec l'Asie", selon le même rapport révélé par l'UE. La production cinématographique en Algérie, ses caractéristiques et perspectives sont analysées dans le rapport "du point de vue de l'infrastructure existante et les initiatives individuelles et collectives visant à promouvoir le cinéma algérien". L'Etat algérien consacre quelque 200 millions de dinars annuellement pour subventionner les activités cinématographiques et toutes sortes de films en Algérie. Les responsables en Algérie accordent un intérêt pour faire évoluer le septième art. Ce document a été élaboré dans le cadre du programme "Euromed Audiovisuel III", après des études de ce genre réalisées par l'UE sur les industries cinématographiques audiovisuelles en Egypte, au Maroc, au Liban, en Jordanie et en Palestine respectivement, c'était le tour d'analyser les productions algériennes par les mêmes organes de l'UE, dans l'initiative intitulée "le secteur cinématographique et audiovisuel en Algérie". "Cette étude est la sixième du genre à être publiée dans le cadre du projet visant à recueillir et analyser des données sur le secteur du film et de la télévision dans neuf pays partenaires (de l'UE) de la région sud de la Méditerranée", lit-on dans ce rapport. En lisant, également, le programme "Euromed Audiovisuel III" qui vise à contribuer "au développement et au renforcement de la capacité du secteur cinématographique dans la région sud de la Méditerranée et à contribuer de manière significative à la compréhension mutuelle". Il a également pour objectifs le renforcement du "dialogue interculturel et la diversité culturelle, conformément à la stratégie pour le développement de la coopération euro-méditerranéenne de l'audiovisuel, approuvée par les ministres de la Culture de la zone méditerranéenne à Athènes en mai 2008", précise-t-on dans le même document.