L'objectif premier du développement harmonieux, c'est le capital humain, lit-on dans le programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Une condition: le développement d'une société moderne et aisée sur tous les plans. Dans ce vaste périmètre d'épanouissement, l'Algérie, sujette comme tout autre pays, à toutes les fluctuations de l'économie mondiale et disposant d'un potentiel économique et spirituel consistant, est plus que jamais astreinte à construire plus, à doubler sa production agricole, à multiplier la production sociale du travail, synonyme d'alimentation permanente du revenu national afin de permettre une progression constante de la consommation de l'individu et de l'accroître durant les cinq années à venir. Une des caractéristiques de cette philosophie est donc de privilégier les impératifs et les critères devant consolider l'économie nationale et de la sécuriser en matière de gouvernance. L'essor le plus marquant durant cette période doit être obtenu à partir de la production agricole et industrielle. Deux branches- clés de l'économie nationale qui permettront de planifier, à moyen terme, le développement de leurs diverses sphères de production et, par voie de conséquence, la création de richesses et d'emplois. Le développement et l'intégration de ces deux secteurs stratégiques seraient impensables sans une extension parallèle de l'infrastructure scientifique et technique y afférente. L'importante recherche-développement devrait aussi jouer un rôle prépondérant dans ce domaine, ce qui signifierait que le développement de cette infrastructure matérielle et technique est susceptible de ramener une augmentation sensible du niveau de vie de la population et une meilleure répartition du revenu national, devant à son tour conduire à une élévation équilibrée de ce niveau de vie touchant toutes les catégories sociales de la population. L'objectif est donc le développement et la promotion de la solidarité nationale. Tout cela ne pouvait se réaliser sans la stabilité et l'avènement de la Réconciliation nationale. Si le peuple algérien, dans son ensemble, a depuis quinze ans la possibilité d'édifier sa société, c'est que cela a été rendu possible par l'effort comme de l'ensemble d'un modèle sociopolitique ouvert et apte à des modifications à chacune de ses étapes.