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Alors que les raids en Syrie s'intensifient Obama reconnaît avoir sous-estimé l'EI
Publié dans Le Maghreb le 30 - 09 - 2014

Le président Barack Obama a admis que les Etats-Unis avaient sous-estimé la menace représentée par les djihadistes de l'Etat islamique (EI) en Syrie, où la coalition cherche à tarir leurs sources de revenus en visant des infrastructures pétrolières et gazières.
Le directeur du renseignement national, Jim Clapper, a reconnu qu'ils (les experts) avaient sous-estimé ce qui se passait en Syrie, a déclaré M. Obama sur la chaîne de télévision CBS, en qualifiant ce pays de Ground Zero pour les djihadistes à travers le monde.
Le président américain s'était montré très réticent à intervenir au Moyen-Orient avant de lancer, le 8 août, la campagne de frappes en Irak, qui a été ensuite étendue, le 23 septembre, à la Syrie avec la participation de plusieurs pays arabes.
Dans la nuit de dimanche à lundi, des avions de la coalition ont visé un complexe gazier dans la province de Deir Ezzor (est), le plus grand de Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
D'après cette ONG, cette attaque a pour but de pousser les militants de l'EI à abandonner cette installation.
Ces derniers jours, la coalition a également mené plusieurs raids contre des raffineries de pétrole contrôlées par ce groupe, dans le but de tarir sa principale source de financement.
Les djihadistes revendent le pétrole en contrebande à des intermédiaires des pays voisins, tirant selon des experts des bénéfices pouvant aller de 1 à 3 millions de dollars par jour.
Dans la nuit, des frappes ont également visé des positions de l'EI dans la province de Raqa, le fief de ce groupe ultra-radical, et des silos à grains dans la ville de Minjeb, l'une des rares de la province d'Alep (nord) à être contrôlée par ce groupe sunnite ultra-radical.

La Turquie se décide
Le gouvernement turc doit présenter aujourd'hui au plus tard au Parlement un projet de résolution autorisant le recours à la force en Syrie qui permettrait à la Turquie de rejoindre la coalition formée contre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI).
Les motions doivent être envoyées (au parlement) demain, a déclaré le président du Parlement Cemil Ciçek cité par la chaîne d'information NTV.
Le Premier ministre islamo-conservateur Ahmet Davutoglu avait indiqué que ces textes ont été communiqués aux députés depuis hier, pour un débat en séance plénière programmé jeudi.
La première de ces résolutions, classique, doit renouveler pour un an l'autorisation accordée par le Parlement aux forces armées turques pour intervenir en Irak.
Ce texte permettait jusque-là à la Turquie de conduire des frappes contre les bases arrière des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) installées dans les monts Kandil, dans l'extrême nord de l'Irak.
Le second texte, nouveau celui-là, doit accorder le même feu vert à des opérations militaires conduites sur le territoire syrien.
Après l'avoir explicitement refusé, la Turquie semble prête à participer à son tour à l'intervention militaire engagée par la coalition formée par les Etats-Unis contre les combattants sunnites radicaux de l'EI, accusés de multiples exactions en Irak et en Syrie.
Accusée d'avoir soutenu, voire armé, les groupes rebelles les plus extrémistes engagés dans la guerre contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, dont l'EI, Ankara a longtemps justifié son refus d'intervenir par la nécessité de protéger ses 46 ressortissants retenus en otage depuis juin par l'EI au consulat turc de Mossoul (Irak).
Après leur libération le 20 septembre, la Turquie a amorcé un revirement total et suggère désormais qu'elle pourrait rejoindre le combat contre les djihadistes.
Nous mènerons des discussions avec les autorités concernées cette semaine. Nous serons là où nous devons d'être. Nous ne pouvons rester en dehors de ça, a dit le président Recep Tayyip Erdogan dans un discours dimanche.
La récente offensive lancée par l'EI dans la partie à majorité kurde de la Syrie, autour de la ville d'Aïn al-Arab (Kobané en langue kurde) a provoqué depuis dix jours un exode massif. Selon le gouvernement, au moins 160 000 réfugiés Kurdes de Syrie ont franchi la frontière turque pour échapper aux combats entre djihadistes et combattants kurdes.
Lundi matin, un nouvel obus de mortier tiré de Syrie a atteint le territoire turc à proximité du poste-frontière de Mursitpinar (sud), à quelques kilomètres d'Aïn al-Arab, apparemment sans faire de victime ni de dégâts.
Tard dimanche soir, un autre obus venu du même secteur a frappé une habitation dans la ville frontalière turque de Suruç en faisant trois blessés, a annoncé lundi l'état-major de l'armée turque en précisant qu'il avait riposté, sans autre détails.
La Turquie accueille aujourd'hui plus de 1,5 million de réfugiés syriens qui ont fui les combats entre les troupes du régime et la rébellion depuis 2010.
Outre l'EI, les raids menés la semaine passée ont visé des positions du Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, tuant au moins 57 combattants de ce groupe selon l'OSDH.
Face à cette campagne aérienne, Al-Nosra a menacé dimanche les pays occidentaux de représailles.
Dans un enregistrement sonore diffusé sur internet, le chef d'Al-Nosra, Abou Mohammad al-Joulani, a appelé les peuples d'Amérique et d'Europe à s'opposer à leurs gouvernements et les a menacés de déplacer la bataille jusque dans leurs foyers.
Vos dirigeants ne paieront pas seuls le prix de la guerre, vous allez payer le prix fort, a-t-il mis en garde.
En Irak, les forces pro-gouvernementales appuyées par des raids aériens ont repoussé dimanche une attaque de l'EI contre la localité d'Amriyat al-Fallouja, à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Baghdad, selon des sources de sécurité.

Nouvelles frappes sur le fief de l'EI en Syrie
La coalition anti-djihadistes a mené dans la nuit de dimanche à lundi de nouvelles frappes en Syrie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les raids ont notamment visé un point de contrôle de l'EI dans les environs de la ville de Raqqa, fief de l'Etat islamique (EI), et à Alep (nord).
Dans la province d'Alep, la coalition a frappé des silos à grains contrôlés par le groupe jihadiste à Minbej. Des raids avaient déjà visé samedi la base de l'EI dans cette ville, l'une des rares de cette province à être encore contrôlée par ce groupe sunnite ultra-radical. Aucune information n'était disponible dans l'immédiat sur d'éventuelles victimes.

Complexe gazier visé
Les forces de la coalition ont également procédé tard dimanche à des frappes contre le principal complexe gazier syrien, qui se trouve aux mains de l'organisation Etat islamique.
Selon l'OSDH, cette attaque avait pour but de pousser les militants de l'EI à abandonner l'installation. Si l'usine Conoco arrête de fonctionner, plusieurs provinces, dont celle de Deir Ezzor, seront privées d'électricité, a estimé l'OSDH.
Les Etats-Unis et un groupe de pays arabes, principalement du Golfe, ont commencé le 23 septembre à mener des frappes aériennes contre des positions djihadistes en Syrie, un mois et demi après le début, le 8 août, des attaques américaines contre l'EI en Irak.


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