La visite du général major Hamel, accompagné par de hauts responsables de la Sûreté nationale et du wali de Ghardaïa, traduit parfaitement le souci et la volonté de la DGSN de prendre en charge le personnel de la police dans l'exercice de ses "nobles fonctions " pour veiller à la quiétude et le bien-être du citoyen. Cela s'est passé après que des agents du service de maintien de l'ordre, déployés dans la région du M'zab, pour la plupart issus d'autres wilayas du pays, ont exprimé pacifiquement leur "désarroi" sur leurs "conditions de travail" marquées par des attaques au cocktail Molotov des émeutiers à Berriane et l'interdiction à ces policiers d'utiliser la force "pour se défendre". Ces agents ont participé lundi dernier à une marche devant la wilaya, ponctuée d'un sit-in devant le siège de la Sûreté de wilaya de Ghardaïa, pour "attirer l'attention" de leur tutelle sur leurs "conditions de travail". Les protestataires ont refusé de discuter avec leurs responsables hiérarchiques exigeant, par conséquent, la présence du ministre de l'Intérieur. "Nous interpellons le ministre de l'Intérieur sur la situation catastrophique que nous vivons dans la région marquée par des émeutes", ont-ils scandé durant leur sit-in. C'est alors que le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, s'est déplacé sur les lieux pour s'enquérir des préoccupations des policiers protestataires. Ainsi donc le général major Abdelghani Hamel, a rassuré les agents de maintien de l'ordre à Ghardaïa, qui ont protesté contre les attaques dont ils ont fait l'objet au cours des dernières 24 heures, que toutes leurs préoccupations seront prises en charge. Le général major Hamel a rencontré lors de sa visite à Ghardaïa, les agents de maintien de l'ordre dont "certains lui ont fait part de leurs préoccupations notamment après les attaques dont ils font l'objet au cours des dernières 24 heures". Lors de la rencontre, M. Hamel a rassuré les policiers quant à la "prise en charge de toutes leurs préoccupations", rappelant que le policier est "l'homme du sacrifice et reste exposé à des risques pendant l'accomplissement de sa noble mission". Il a en outre précisé que la DGSN poursuivait "sa mission avec abnégation dans le cadre du strict respect des lois de la République". Par ailleurs, le Directeur général de la Sûreté nationale s'est rendu à l'hôpital de la wilaya où il s'est enquis de l'état de santé des policiers blessés. Les agents de maintien de l'ordre de la wilaya "se sont félicités de cette visite" tout en saluant l'intérêt particulier exprimé par le responsable de la DGSN pour la prise en charge de leurs préoccupations socioprofessionnelles. Par la suite, le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, s'est rendu à l'hôpital de Ghardaïa au chevet des agents victimes des échauffourées qu'a connues la localité de Berriane récemment. Le général-major Hamel s'est entretenu avec les blessés qui ont exprimé leur reconnaissance de cette visite et ont souligné que le travail de l'agent de police est noble, dans l'intérêt du citoyen et dans le respect des lois de la République et des droits de l'homme. Cette visite, vise également à soutenir le moral des agents déployés pour le maintien de l'ordre dans la région de Ghardaïa et à démentir les allégations "mensongères" et "infondées" colportées à travers certains réseaux sociaux, ainsi que la rumeur faisant état d'un agent de police tué dans les heurts qu'a connus Berriane. "Aucun policier ou agent de l'ordre n'a été tué", ont souligné les responsables de la Sûreté nationale (DGSN), précisant que cinq agents ont été blessés dans les échauffourées de Berriane. D'autre part, deux jeunes âgés d'une vingtaine d'années ont été mortellement blessés et une dizaine d'agents de la police et de la Protection civile ont été légèrement blessés, suite à des échauffourées sporadiques entre groupes de jeunes, survenues à Berriane (45 km au nord de Ghardaïa). Des groupes de jeunes ont commencé à lancer des pierres, des cocktails Molotov et des pneus enflammés, avant que la situation ne se dégrade davantage, créant un climat d'insécurité sur le tronçon incontournable de RN-1 traversant la ville de Berriane, a indiqué un notable et élu local. Enfin, le trafic routier a été momentanément interrompu avant que les forces de la Gendarmerie nationale déployées sur les lieux ne rétablissent la circulation.