En effet, la Guinée équatoriale est un petit pays d'environ 720 000 habitants qui dispose d'une superficie de 28 051 km². Ce pays est une ancienne colonie espagnole et a eu son indépendance en 1958. La capitale Malabo est l'un des sites choisis par la CAF pour le déroulement de la compétition. D'ailleurs, le tirage au sort des phases de poules sera organisé dans ce pays le 3 décembre prochain. Le pays dispose de deux langues officielles, à savoir le français et l'espagnol. Le régime appliqué en Guinée équatoriale est un régime présidentiel. Cependant, tous les postes sensibles sont tenus par des membres de la famille du président dont le pouvoir législatif est exercé par l'Assemblée nationale. Pour la CAF, le choix de ce pays est tout sauf une surprise, car il a déjà accueilli cette compétition en 2012 dans une organisation conjointe avec le Gabon. Le peuple équato-guinéen est l'un des plus pauvres en Afrique, car son niveau de vie se situe à un dollar par jour seulement. Mais malgré cet environnement, la Guinée équatoriale n'occupait que le 136e rang de l'indicateur du développement humain du PNUD en 2011. Le taux de pauvreté est estimé aux alentours de 76 %. L'espérance de vie ne dépasse pas 51 ans et le taux brut de scolarisation, du primaire au supérieur, est de 62 %. Par ailleurs, le pourcentage de la population ayant accès à l'eau potable reste un des plus bas du continent (43 %). Concernant le volet sécuritaire, le pays est stable, et ce, en raison du déploiement continu des forces de l'armée et de l'ordre dans les rues. La destination Guinée-équatoriale est fortement déconseillée et est classée comme une zone à risques par les Européens. Elle dispose de deux aéroports internationaux. C'est un pays qui a longuement encouragé les évènements de grande envergure. Le pétrole, source de revenus Même s'il est un des pays les plus pauvres, la Guinée équatoriale dispose de ressources pour survivre, puisqu'elle repose sur le pétrole pour assurer le volet économique. C'est l'une des principales richesses de ce pays.
Aucun cas d'Ebola enregistré Par ailleurs, beaucoup se demandaient si ce pays était préservé et n'a pas été touché par le virus Ebola. Cependant, aucun cas n'a été signalé mis à part une fausse alerte d'un ressortissant vénézuélien mais dont les examens se sont révélés sans conséquence. Voilà ce qu'il faut savoir sur le nouvel organisateur de la 30e édition de la Coupe d'Afrique des Nations.
La guinée équatoriale sauve la CAN Avant que le Maroc ne décide de se désister, la Guinée équatoriale n'était même pas qualifiée pour les éliminatoires de la compétition. Et pour cause, ayant aligné un joueur non éligible, la sélection équato-guinéenne a été exclue du tour préliminaire de la compétition et n'a même pas pu atteindre la phase finale des qualifications. Maintenant, c'est ce même pays, exclu, qui sauve la face de la CAF et accepte d'organiser la compétition sur ses terres, car il dispose des infrastructures adéquates pour organiser un tel évènement. D'ailleurs, la CAF indique ne jamais avoir sollicité le Qatar pour organiser l'évènement, tant l'instance voulait que la compétition se déroule sur le sol africain. Une douce revanche pour ce pays qui va maintenant s'atteler à préparer la compétition dans les meilleures conditions, car étant qualifié d'office.
Un climat difficile attend les équipes qualifiées La CAN sera organisée du 17 janvier au 8 février prochain en Guinée équatoriale. C'est une occasion pour connaître de près le climat et les conditions météorologiques qui vont régner dans ce pays durant la tenue de la compétition. En effet, ce pays connaît deux saisons distinctes, celle des pluies et la saison de la sécheresse. C'est beaucoup plus similaire à un climat tropical qu'autre chose. Lors de la tenue de la CAN, deux villes ont été retenues où les conditions seront des plus abordables pour tout le monde. En effet, Mongomo est une ville qui est décrite comme ayant un climat tropical typique. Durant la saison des pluies, il y a de fortes précipitations. Cependant, la température est en moyenne de 23°. Il en est de même pour la seconde ville Ebebyin qui sera elle aussi en période de sécheresse et dont les températures tournent annuellement aux alentours des 23,7°.
Un taux d'humidité élevé Par ailleurs, si les températures sont clémentes tout au long de l'année, ce n'est pas le cas de l'humidité car il y a un gros taux en Guinée équatoriale. En effet, l'humidité peut atteindre 98% durant la compétition et ce sera vraiment un frein pour les joueurs de l'équipe nationale dont la plupart n'ont jamais évolué dans ces conditions. Contrairement à leurs aînés en 2010 qui avaient joué en Angola, la nouvelle génération risque de se retrouver en difficulté. Qu'à cela ne tienne, les joueurs devront s'acclimater.