Les élus locaux peuvent-ils améliorer leur rendement, améliorer le service public et la prise en charge des doléances des citoyens ? Le ministère de l'Intérieur semble convaincu que oui et entame donc une série de formations à l'Ecole nationale d'administration (ENA). Une session de formation au profit de la dernière vague de présidents d'Assemblées populaires communales (APC), a débuté hier à Alger, dans le cadre du programme arrêté par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales destiné à ses fonctionnaires et élus. Bénéficient de cette session de formation de cinq jours, 509 présidents d'APC répartis sur 5 wilayas (Alger, Batna, Sétif, Mostaganem et Oran). La session, qui se déroule à l'Ecole nationale d'administration (ENA) Ahmed-Medeghri, vise à améliorer le service public notamment pour ce qui est de la gestion des finances, la consécration de la démocratie participative, l'accueil des citoyens et le développement local. Dans une allocution à l'ouverture de la session, le directeur des ressources humaines et de la formation au ministère de l'Intérieur, Abdelhamid Merabti, a indiqué que cette formation touche notamment aux aspects ayant trait à la gestion des ressources humaines, les litiges, les marchés publics, les finances et la gestion de la commune. Il a rappelé les mesures prises pour l'amélioration du service public et le rétablissement de la confiance du citoyen vis-à-vis de l'administration à travers la modernisation des structures publiques, l'allègement des mesures de délivrance de documents et la valorisation des ressources humaines. Rappelant les différentes sessions de formation déjà organisées par le ministère, le même responsable a indiqué que des sessions similaires sont prévues au profit du personnel des archives et de l'informatique. Pour ce qui du développement local, M. Merabti a relevé la poursuite des projets inscrits dans le cadre des programmes communaux de développement auxquels une enveloppe de 100 milliards de DA a été allouée. Il a cité dans le même contexte la transformation de la Caisse commune des collectivités locales en une caisse de solidarité et d'assurance des collectivités locales en vue d'ancrer le processus de décentralisation devant aider, a-t-il dit, les communes dans la réalisation de leurs projets.