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FMI : La croissance économique de l'Algérie peut reculer en 2015
Publié dans Le Maghreb le 06 - 05 - 2015

Le Fonds monétaire international (FMI) a révélé, hier, dans sa mise à jour des perspectives économiques de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) que le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures de l'Algérie devrait atteindre 4,8% en 2015 et 4,4% en 2016 (contre 5,1% en 2014). Tout en appelant à "la grande urgence" de la diversification économique des pays pétroliers de cette région.
Dans ce contexte, le PIB nominal de l'Algérie est estimé à 187,2 milliards de dollars pour 2015 et à 197,5 milliards de dollars en 2016, note le nouveau rapport de l'institution de Bretton Woods. Pour le PIB global, le FMI pronostique un taux de 2,6% en 2015 et de 3,9% en 2016 (contre 4,1% en 2014).
Selon les prévisions de cette institution financière internationale, la production pétrolière et de gaz naturel de l'Algérie devrait être de 0,98 million de barils/jour (mbj) en 2015 et de 0,99 mbj en 2016 (contre 1,02 mbj en 2014).
Quant au prix d'équilibre budgétaire du pétrole de l'Algérie, le FMI le situe à 111,1 dollars/baril en 2015 et à 110,2 dollars/baril en 2016 (contre 129,8 dollars/baril en 2014).
Abordant la situation dans les pays exportateurs de pétrole de la région MENA, le FMI avise que "les nouvelles réalités du marché mondial du pétrole accentuent l'urgente nécessité de renoncer aux modèles de croissance du passé, basés sur les dépenses publiques qui sont tirées par l'industrie pétrolière et où la richesse pétrolière est partagée par le biais des subventions et de l'embauche dans la fonction publique".
Selon le Fonds, ces modèles sont la cause de la faible croissance de la productivité et ne répondent pas suffisamment aux besoins de création d'emplois et de diversification économique.
En conséquence, il préconise de passer à un nouveau modèle où la croissance économique et la création d'emplois sont tirées par un secteur privé diversifié.
Les efforts visant à offrir des incitations à la création d'entreprises privées dans le secteur des biens échangeables, à mieux aligner l'éducation sur les besoins du secteur privé et à accroître l'emploi dans le secteur privé "contribueraient largement à la réalisation des objectifs de diversification économique", poursuit-il.

Un report des réformes conduirait à un ajustement "brutal et coûteux"
Selon ses prévisions, les cours de pétrole devraient se situer à 58 dollars le baril en 2015, avant de se hisser progressivement à 74 dollars le baril à l'horizon 2020, en raison d'une diminution des investissements et de la production et du rebond de la demande de pétrole une fois que la reprise mondiale s'affermira.
Globalement, note le FMI, le risque de volatilité des cours pétroliers a augmenté, au moins pour le court terme, à cause des interactions complexes entre la production de pétrole conventionnel et de pétrole de schiste et les risques géopolitiques.
En raison de la forte hausse des dépenses des pays exportateurs de pétrole du MENA au cours de ces dernières années, les budgets sont vulnérables à une chute des cours pétroliers, rappelle-t-il.
La plupart des pays de la région, prévient cette institution, ne sont pas en mesure d'équilibrer leurs budgets lorsque le prix du pétrole avoisine les 60 dollars le baril.
Puisque les dépenses publiques sont le principal moteur de la croissance du secteur non pétrolier, il convient de faire en sorte que l'assainissement des finances publiques soit propice à la croissance, suggère-t-il.
Cela peut se faire en limitant les dépassements de dépenses et en ralentissant la progression de la masse salariale du secteur public et des autres dépenses courantes et en veillant à la productivité des dépenses d'investissement, précise le rapport.
Il serait souhaitable, selon le FMI, de réduire les subventions énergétiques, qui restent élevées en dépit de la baisse du prix du pétrole, tout en augmentant les transferts sociaux ciblés, car cela permettrait d'accroître les recettes publiques et de freiner le gaspillage de l'énergie.
Si ces réformes sont différées, avance-t-il, il faudra vraisemblablement procéder plus tard à un ajustement "plus brutal et coûteux", en relevant que la chute des cours du pétrole souligne combien les pays pétroliers du MENA "ont intérêt à s'affranchir de la dépendance à l'égard du pétrole.


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