Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune a insisté, dimanche à Mostaganem, sur la livraison au courant de cette année des programmes d'habitat en différentes formules lancés à travers le pays en 2013. Inspectant plusieurs projets d'habitat au niveau du nouveau pôle urbain dans la localité d'El Hachm (commune de Sayada) dans le cadre de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya, le ministre a déclaré que "les délais de réalisation des projets d'habitat ne doivent pas dépasser 24 mois au maximum". Il a appelé, dans ce sens, à encourager les entreprises de jeunes bénéficiant de crédits au titre de l'Agence nationale de soutien de l'emploi de jeunes (ANSEJ) à prendre en charge les travaux internes des projets d'habitat dont l'électricité, la plomberie et autres, et d'impliquer les micro-entreprises en leur donnant des lots de projets d'habitat afin de rattraper le retard accusé par certains. M. Tebboune a insisté également sur l'encouragement des investisseurs privés à réaliser des équipements publics, surtout de loisirs pour améliorer le cadre de vie au sein des nouveaux pôles urbains. Le ministre a insisté, par ailleurs, à impliquer le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels pour former des travailleurs dans les métiers de bâtiment, à l'instar de chef des travaux, de chefs d'équipes et autres, qui sont des métiers d'avenir procurant un meilleur revenu. Il a exhorté à adapter la formation professionnelle aux nouvelles données du secteur du bâtiment et des matériaux de construction nouveaux en insistant sur l'utilisation des matériaux locaux. Le ministre a procédé à l'inauguration d'une piscine semi-olympique dans la daïra d'Ain Tedèlès. Le programme de cette visite prévoit l'inspection des projets de 720 logements publics locatifs LPL dans la commune de Kheireddine, de 400 logements promotionnels publics (LPP) à Mazaghran et d'une unité de production de céramique à Souaflia dans le cadre d'un partenariat public-privé.
Les notaires seront reliés aux conservations foncières Les notaires seront directement reliés, à partir du deuxième semestre de l'année en cours, aux conservations foncières à travers tout le territoire national", au terme de l'opération de numérisation qui prendra fin le 30 juin prochain, a indiqué le président de la Chambre nationale des notaires, Akal Mekhlouf lors de la session ordinaire de l'assemblée générale de la chambre régionale des notaires. M. Akal Mekhlouf a déclaré, avant-hier à Alger, que les notaires seront reliés aux conservations foncières à travers le territoire national pour faciliter la procédure de retrait du certificat négatif. Décidée par le ministre des Finances, cette opération facilitera la procédure de retrait du certificat négatif exigé dans le dossier des demandes de logements et réduira les délais de réception, a indiqué le même responsable. Ce document est obligatoire pour les différentes formules de logement, particulièrement la formule location-vente (AADL) pour garantir la distribution équitable de ces logements et exclure les opportunistes, avait souligné le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune. M. Tebboune avait rassuré les souscripteurs que le certificat négatif sera envoyé directement à la Caisse national du logement (CNL). L'opération se fera entre les promoteurs immobiliers des différents programmes de logement et les conservations foncières, ce qui évitera la pression sur ces dernières. Par ailleurs, M. Akal a salué "le rapprochement" récent entre les représentants des notaires et la tutelle, précisant que le ministre de la Justice a approuvé la tenue des travaux du Conseil supérieur des notaires prévue avant le 30 mars prochain. M. Akal a souligné l'importance de la formation pour cette catégorie, déplorant l'absence d'une école supérieure du notariat, à l'instar des autres pays à travers le monde. En marge de cette assemblée générale qui a regroupé 503 notaires, un accord de coopération a été conclu entre la Chambre régionale des notaires du centre et l'université de Blida 2 Lounisi Ali portant sur les domaines de la recherche scientifique et de l'encadrement pédagogique et visant à "ouvrir l'université sur l'environnement socio-économique".