Les preuves les plus solides pour la garantie de la poursuite du développement national, la garantie des choix économiques, la promotion sociale et la défense des intérêts du pays ont été renouvel ées mercredi dernier à partir d'Annaba par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal où il effectuait une visite de travail et d'inspection. Dans cet esprit, il s'agit en particulier, de développer toute une conscience nationale et une véritable mobilisation pour sortir sans dommage de la présente crise économique et financière et prémunir le pays des dangers qui peuvent venir de ses frontières sud et est. Ace propos, M. Sellal a appelé les citoyens à " défendre les intérêts de l'Algérie " dans un contexte politique et économique difficile, en rassurant sur les choix et les mesures économiques du gouvernement pour faire face à la nouvelle situation financière. Une confiance qui devrait se manifester à travers les mesures engagées par le gouvernement, comme en témoigne la multiplication des réflexions autour des meilleures alternatives aux hydrocarbures, les projets d'investissement et également la poursuite des effets bénéfiques sur les conditions de vie des citoyens en réduisant les déficits, notamment, en matière de logements, d'accès à l'eau potable, à l'énergie et aux réseaux d'assainissement, l'amélioration de la c ouverture médicale par la multiplication des structures de santé, l'intensification des actions en direction des catégories vulné- rables ou défavorisées de la société. La continuit é de ce large programme dont les résultats positifs comme l'a souvent rappelé le pré- sident de la République, Abdelaziz Bouteflika : " Les résultats positifs ne doivent pas, non plus, nous faire oublier la fragilité des acquis tant qu'ils resteront trop largement tributaires des hydrocarbures. Cette dépendance d'une ressource non renouvelable est une lourde hypothèque sur la continuité de notre développement qu'il importe de lever pour assurer l'avenir de nos enfants et garantir le futur de la nation. C'est pourquoi, la diversification de notre économie et sa compétitivité, à l'heure d'une mondialisation incontournable, sont des exigences vitales posées à la politique et à l'effort nationaux ". D'ailleurs, le Premier ministre, évoquant à Annaba le contexte actuel du pays, induit par la chute drastique des prix du baril de pétrole a assuré que des mesures économiques courageuses et rationnelles avaient été prises par le gouvernement pour y faire face. " Cette démarche économique vise à impulser au pays une nouvelle dynamique et le faire sortir d'une économie dépendante de la rente pétrolière, tout en pré- servant le cachet social et humain de notre politique économique ", a réaffirmé M. Sellal, en ajoutant que l'Algérie n'était pas en " situation de faillite " et que le pays dispose d'importants atouts pour faire face à la chute des cours pétroliers sur les marchés mondiaux. A partir de cette détermination, de cette assurance et sur les bases du plan établi par le gouvernement pour faire face à cette grave crise à la fois économique et financière, l'heure est venue d'impulser une politique économique ambitieuse et compétitive tant l'Etat- a mis en uvre les moyens de toute nature, propres à susciter et à soutenir ce renouveau économique, une expansion agroindustrielle capable d'offrir des avantages comparatifs, à partir des atouts que sont, notamment, les richesses naturelles, l'expé- rience accumulée dans plusieurs branches agricoles et industrielles et les caractéristiques de la ressource humaine. Dans ce contexte, les directives du chef de l'Etat ont été claires : " Il est de la responsabilité des investisseurs nationaux de ne pas se laisser attirer par la facilité, et de se détourner de l'exploitation quasi-improductive d'une rente, pour s'orienter plus fortement vers les activit és industrielles et l'innovation ". En effet, si l'investissement étranger est précieux, en particulier pour aider l'économie nationale à renforcer sa capacité technologique et son expé- rience managériale, il faut être conscient que l'Algérie ne se développera, à la mesure et dans le sens voulu par le programme politique en vigueur, que par les Algériens eux-mêmes.