Le taux de croissance du PIB s'est établi à 3,6% au 1er trimestre 2016 par rapport au même trimestre 2015, par secteur d'activité, la valeur ajoutée du secteur agricole a enregistré une croissance de 4,8% contre 6,3% au 1er trimestre 2015, un ralentissement qui s'explique essentiellement par les conditions pluviométriques défavorables. Avec une reprise de certaines activités du secteur des hydrocarbures mais un ralentissement en agriculture, a-t-on appris hier auprès de l'ONS. La croissance hors hydrocarbures s'est située à 3,8% au 1er trimestre 2016 alors qu'elle était de 5,1% au même trimestre 2015, tandis que le PIB hors agriculture a augmenté de 3,5% sur les trois premiers mois de l'année en cours, précise l'Office national des statistiques. Quant à la croissance du secteur des hydrocarbures, elle a été positive en s'établissant à 3,2% en 2016 (contre -1,9% durant la même période de l'année précé- dente) grâce à la progression des activités de raffinage et de liqué- faction. Le PIB industriel a quelque peu marqué le pas avec une croissance de 5% entre les deux périodes de comparaison alors qu'il avait connu une hausse de 6,1% au 1er trimestre 2015 en comparaison avec le même trimestre de 2014. La désagrégation de la valeur ajoutée de l'industrie par secteur d'activité confirme de nouveau la primauté des industries agro-alimentaires qui ont enregistré une croissance de 6,8% au 1er trimestre 2015. Des améliorations du PIB industriel sont constatées notamment dans les filières chimie et plastique, textiles, cuirs, bois-liège-papier et les mines et carrières. Mais une décélération a été enregistrée dans les filières des industries métallurgiques et sidérurgiques, matériaux de construction et les industries diverses. Quant au secteur du BTPH, il a enregistré une croissance de 4,3% contre 4,8% au même trimestre 2015. Les services marchands ont affiché une croissance de 4,2% contre 6,4% au 1er trimestre 2015, avec un net ralentissement de l'activité "commerce" dont le taux de croissance a été de 3,9% alors qu'il était de près de 7% au 1er trimestre 2015. Ce rétrécissement constaté dans le commerce est à imputer essentiellement à la baisse des importations de marchandises, explique l'ONS. S'agissant des services non marchands (administrations publiques, services financiers, affaires immobilières...), leur PIB a connu une croissance de 2,5%. Pour rappel, la Loi de finances 2016 table sur une croissance du PIB de 4,6%.