Les bureaux d'études nationaux spécialisés dans les travaux publics doivent mettre en place des partenariats et des jumelages avec leurs homologues étrangers pour mettre à niveau leurs ingénieurs, a préconisé le ministre des Transports et des Travaux publics, Boudjemaa Talai. Lors de visites effectuées à Alger au niveau de la Société algérienne d'études d'infrastructures (Saeti), au Bureau de contrôle technique des Travaux Publics (Cttp) et au Laboratoire d'études maritimes (Lem), le ministre a insisté sur la formation continue des ingénieurs relevant de ces trois organismes. "J'insiste sur la formation de l'ingénieur et sa mise à niveau permanente, qui devraient accompagner l'évolution de la technologie dans le domaine des études et de contrôle technique des travaux de réalisation des différents projets (routiers, maritimes et aériens)", a-t-il soutenu. A ce propos, il a observé que le nombre moyen des années d'expérience de ces ingénieurs est de cinq (5) années: "C'est-à-dire qu'ils sont toujours débutants et ont besoin d'un suivi et d'une mise à niveau". A cet effet, le ministre a appelé les dirigeants de ces organismes à recourir à des partenariats et à des jumelages avec des bureaux d'études et de contrôle technique étrangers pour assurer des formations au profit des ingénieurs et des techniciens. Ce qui devrait permettre, selon lui, d'améliorer la qualité à la fois des études, qui nécessitent des efforts supplé- mentaires, et du contrôle technique des infrastructures. Lors de sa visite au Lem, il a donné des instructions pour identifier tous les sites qui peuvent accueillir des marinas, une activité ouverte récemment au secteur privé. Il a demandé au même laboratoire de contribuer à doter le port d'Annaba de quais spéciaux pour le phosphate pour son exportation dans le futur après la relance récente de cette filière minière.