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Les unilatéralismes mènent à l'inefficacité, le terrorisme profite des problèmes identitaires non résolus
Publié dans Le Maghreb le 06 - 08 - 2016


A toutes les rencontres internationales auxquelles l'Algérie est partie prenante, même lors des discussions bilatérales, les positions de cette dernière demeurent constantes, à savoir que le terrorisme se combat collectivement, solidairement et sur le plan opérationnel. Les unilatéralismes conduisent à l'inefficacité. Qui ne sait pas maintenant combien est complexe la lutte contre un terrorisme international qui a des cellules dites dormantes dans tous les pays, y compris ceux qui n'ont pas encore fait l'objet de frappes ? Ils ont tous en mémoire la facilité avec laquelle les terroristes ont démontré le 11 septembre combien la sécurité interne d'une grande puissance est vulnérable, et que les dispositifs de sécurité doivent constamment être réadaptés. L'Espagne, la France et la Grande Bretagne devraient être les premières à en savoir quelque chose en particulier contre des frappes terroristes, leurs dispositifs de sécurité ayant montré qu'ils peuvent être défaillants et qu'ils doivent sans cesse réévaluer leurs vulnérabilités et leur sécurité. Ils sont maintenant convaincus qu'il n'y a pas de grandes puissances quand il faut faire face au terrorisme. Ils savent maintenant que le terrorisme est un facteur parasitant les rapports de force, et qu'il n'est d'aucune utilité de dénombrer le nombre d'avions ou de chars qu'il faut placer face aux terroristes car ces derniers contournent les moyens conventionnels d'une armée classique de défense . Il n'y a pas de face à face, et la mobilité et l'effet de surprise peuvent conférer conjoncturellement une suprématie opérationnelle aux groupes terroristes pour ce qui concerne les embuscades. Dans les régions choisies par le terrorisme (ou parfois par les guerres menées ou provoquées par des puissances occidentales) pour en faire leurs sanctuaires, celui-ci tente de mettre à mal la capacité à gouverner et celle à protéger les populations. Il n'abandonne jamais le projet d'une paralysie de l'économie, d'un parasitage du fonctionnement du système politique avec à terme un isolement de la diplomatie et de pratiquement interdire à l'Etat de récupérer la capacité à gouverner. Malgré ce qui est présenté comme étant une déroute militaire des groupes armés, le terrorisme ne tire pas uniquement de sa survie les éléments de son éventuel renforcement. Il les tire également des divergences qui minent la classe politique et de la croyance de cette dernière que la lutte contre le terrorisme n'est du ressort que des seuls services de sécurité. Un terrorisme qui se revendique d'une cause politique tire également sa puissance des problèmes identitaires non reconnus, non résolus plutôt. Les conflits dans le nord des pays de Sahel créent de larges brèches qui augmentent la marge de manœuvre des terroristes tandis que s'accroissent les vulnérabilités des pays qui n'ont pas réglé le problème de l'exacerbation des communautarismes. Des questions peuvent tout de même se poser pour parvenir au rétablissement de la sécurité. Pourquoi le terrorisme existe-t-il encore ? Inadaptation des institutions aux exigences des missions à exercer en amont des insécurités ? Impossibilité à trouver les instruments de dissuasion des terroristes ? Peut-on dissuader ceux qui acceptent de se faire exploser et qui croient qu'en devenant des bombes humaines, ils rentrent encore plus dans la grâce de Dieu ? Un attentat de plus est un attentat de trop. Par rapport à la décennie 90, le décrochage de la classe politique prive ainsi la lutte anti-terroriste d'une dimension importante, aussi indispensable que la composante "militaire". L'emploi des moyens de force consiste à neutraliser (à tenter de neutraliser) les terroristes tandis que la partie immatérielle, attribut des institutions civiles, des partis, du mouvement associatif, devrait être investie bien en amont de la naissance des vocations aux métiers de terroristes. Deux axes principaux pour la lutte contre le terrorisme. Comment lutter à la fois sur le plan " militaire ", c'est-à-dire par l'emploi des moyens de force et lutter sur le plan immatériel, c'est-à-dire sur le plan des idées, celui du renseignement, celui de la contre-subversion, du contre-endoctrinement, pour réarmer le moral des jeunes et de l'ensemble des composantes de la nation ? Qu'attendent les pouvoirs publics des populations et qu'attendent les populations des pouvoirs publics ? Les autorités parlaient mais ne parlent plus de posture populaire de vigilance sans cerner les diverses composantes de ce concept sachant que les pouvoirs publics n'en ont pas défini le mode d'emploi. Quelle posture de vigilance ? Comment l'adopter ? Il ne s'agit plus seulement de suspecter les sacs abandonnés. La pratique des attentats est passée à un stade plus extrême. Des bombes humaines et des camions piégés conduits par ceux qui ont accepté la mort pour eux. Nous sommes dans une situation où il serait plus que nécessaire d'éviter les discours à effets d'annonce dans un contexte d'existence de nombreux foyers de crise et où les forces de sécurité découvrent que les interventions sont à longue durée et que la pratique de la violence peut se prolonger indéfiniment. Comment donc évaluer la situation dans une marge d'incertitudes la plus étroite possible qui doit intégrer les graves déstabilisations de notre environnement le plus proche, car à nos frontières ?

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