Désormais la régulation de l'économie nationale passe par une meilleure orientation des activités économiques afin d'assurer un bon décollage au nouveau modèle de croissance adopté par les hautes instances du pays. Cela exige de prime abord, une gestion rationnelle et prudente des ressources nationales afin d'entraîner et d'entretenir le processus de croissance et pour intensifier l'effort d'investissement générateur de richesses et d'emplois. En effet, la création d'emplois et la réduction du niveau du chômage constituent depuis des années un des objectifs stratégiques de la politique nationale de développement, un encouragement plus poussé à l'investissement. Cette nouvelle orientation s'inscrit dans la démarche gouvernementale de renforcement, de modernisation et de diversification de l'économie nationale afin de l'adapter au contexte international d'une part et de la libérer de la dépendance envers les hydrocarbures en même temps de réhabiliter l'entreprise nationale, d'autre part. L'objectif du nouveau modèle de développement et de croissance vise ainsi la construction d'une économie forte à croissance soutenue, assurant le bien-être social à toutes les composantes de la société, à travers une répartition équitable de la richesse créée et une réhabilitation de la valeur du travail. D'ailleurs, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika dans ses diverses orientations et directives a interpelé tout un chacun d'apporter sa contribution pleine et entière à l'atteinte de cet objectif dans un climat de sérénité et de stabilité sociale. Donc, tout le monde est appelé à contribuer à rentabiliser les efforts de l'Etat, visant à consolider le processus de développement enclenché depuis l'année 2000, à relever le niveau de productivité et de compétitivité et la qualité du produit algérien. C'est dire combien il est du devoir des opérateurs économiques d'élargir le spectre de leurs activités en s'orientant davantage vers les activités de production, seules à même d'assurer et de conforter l'indépendance économique du pays et de générer des richesses et des emplois pérennes et ne plus se focaliser sur les activités d'importation qui accentuent la dépendance du pays vis-à-vis de l'étranger. Au préalable, les travailleurs doivent se mobiliser pour réhabiliter l'effort de travail et le mérite, accroître la productivité du travail, renforcer la pratique du dialogue social et soutenir les efforts de l'Etat dans la lutte contre la corruption et toute forme de prédation susceptible de saper l'effort de développement national tout en dénonçant la subversion sociale que d' aucuns tentent pour des calculs politiciens de division et de fitna de la société algérienne. Cet effort de mobilisation restera insuffisant tant que certaines mentalités sclérosées se dresseront devant l'émancipation de la société, qui ne doit pas obéir à des critères liés à des ambitions politiciennes ou sociales au détriment de la responsabilité nationale, de l'intérêt et des aspirations des citoyens. La responsabilité nationale demeure de fait le garant du développement économique, du renforcement de l'unité du tissu social et un épanouissement de la société algérienne reposant sur des bases objectives et logiques. Relever les défis du développement économique et du progrès social et faire dans l'édification d'une société où chaque citoyen pourra s'épanouir et apporter sa contribution à la prospérité de la Nation, est un processus qui s'inscrit dans une vision sociétale qui repose sur les principes de droits et de devoirs. Un processus aussi à même de se libérer des mentalités archaïques qui marginalisent le rôle et la place des jeunes dans le développement national. Cette exigence a été rappelée il y a quelques jours par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui à l'occasion de l'installation des nouveaux walis.