L'économie nationale a désormais pour but fondamental de viser des objectifs précis et qu'il faudra atteindre dans l'immédiat: innovation-qualité, quantité- compétitivité. Ici, c'est une conscience nécessaire d'intégration, à travers l'établissement de relations qui permettent aux entreprises nationales de tirer profit du développement économique du pays. Nul doute que cette démarche aidera à aller de l'avant dans la réalisation de la complémentarité économique et surtout d'éviter les faux pas susceptibles d'un retour en arrière. A ce titre, il s'agit surtout de la création de richesses, d'emplois et la réduction au fur et à mesure du chômage et du renflouement consistant de la production. Des paramètres qui constituent un des objectifs de la politique nationale de développement, soit en somme de renouer avec la croissance. Une croissance plus inclusive par rapport aux années précédentes. Ce à quoi tendent les importantes réalisations qui ont été enregistrées depuis 1999 à travers les mesures prises sur le plan de la régulation économique pour assurer une meilleure orientation des activités économiques. Aujourd'hui, ces mesures réactualisées portent, notamment, sur la redéfinition de la politique publique en matière de promotion de l'investissement, de concours de l'Etat à la relance du secteur industriel, d'appui sans réserve à la mise à niveau des entreprises, et sur des encouragements diversifiés à l'entreprise et à la production locale. Cette gestion rationnelle et prudente de l'économie nationale est étayée par des indicateurs macro-économiques stables grâce auxquels le pays est en train de récolter les fruits d'une multitude de réformes qui ont permis une plus grande prospérité économique et une redistribution plus équitable de la rentabilité. L'enjeu de la période actuelle est de créer les conditions qui permettront améliorer le niveau de vie dans un environnement macro-économique sain, notamment, que la crise mondiale a mis en lumière les lacunes du pays en termes de productivité et de compétitivité. Des contraintes qui affectent l'offre et entravent parfois la croissance. Dès lors, cela implique de nouvelles mesures qui s'inscrivent dans la démarche globale de renforcement, de modernisation et de diversification de l'économie nationale afin de l'adapter au contexte international, d'une part, et de la libérer de la dépendance récurrente envers les hydrocarbures et réhabiliter l'entreprise, d'autre part. Dans ce contexte, tout un chacun est interpellé afin qu'il puisse apporter sa pleine contribution à l'atteinte de ces objectifs dans un climat de sérénité et de stabilité sociale. Les partenaires économiques et sociaux ont un très grand rôle à jouer. Ils doivent contribuer à rentabiliser les efforts de l'Etat, visant à consolider le processus de développement enclenché ces dernières années, à relever le niveau de la productivité et de la compétitivité des entreprises et la qualité du produit algérien. Une démarche à prendre au sérieux du moment que le gouvernement s'est donné comme mission d'initier les changements nécessaires au plan structurel, de mettre en place les instruments de la renaissance économique et les facilitations à même d'améliorer le climat des affaires et de favoriser l'investissement productif.