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Etats-Unis : Trump et Clinton plaisantent lors d'un dîner de gala
Publié dans Le Maghreb le 22 - 10 - 2016

Donald Trump et Hillary Clinton ont plaisanté jeudi soir à New York lors d'un dîner de gala en l'honneur du premier candidat catholique à représenter un grand parti dans le cadre de la présidentielle. Ce fut Alfred E. Smith en 1928, surnommé "Le combattant heureux". Assis chacun d'un côté du cardinal de New York, Timothy Dolan, les deux candidats sont montés à la tribune lors de ce dîner devenu le rendez-vous immuable du calendrier politique américain. Les agapes ont eu lieu dans le prestigieux Waldorf Astoria de Manhattan. Le diocèse de New York, qui organisait l'événement au bénéfice d'œuvres de l'Eglise catholique, avait appelé les deux prétendants à la Maison-Blanche à prononcer leurs discours dans "un esprit de collégialité et de bonne humeur", 24 heures après leur 3e débat.
Plagiat de Michelle Obama
"Pour moi, ce soir est comme un petit dîner intime entre amis. Pour Hillary, c'est une foule comme elle n'en a jamais vu", a lancé en souriant le magnat de l'immobilier.
Moment rare où il a montré qu'il était capable de rire de lui-même, Donald Trump a aussi évoqué l'épisode d'un plagiat terriblement embarassant pour sa campagne: lorsque sa femme Melania a été accusée d'avoir copié un discours de l'épouse du président Barack Obama.
"Michelle Obama fait un discours, et tout le monde l'adore. Ma femme Melania fait le même et tout le monde lui tombe dessus. Je ne comprends pas...", a-t-il lancé sous les applaudissements. "Je vais me faire engueuler ce soir. Cardinal, merci de lui parler", a-t-il ajouté à l'attention du cardinal Dolan, assis à côté de l'ex-mannequin d'origine slovène.
Autodérision
Plus à l'aise dans l'exercice, même si certaines de ses blagues sont tombées à plat, Hillary Clinton a multiplié les allusions aux critiques dont elle fait l'objet. "Vous avez de la chance, d'habitude je demande beaucoup d'argent pour ce genre de discours", a-t-elle lancé d'entrée, en référence aux sommes astronomiques qu'elle a exigées par le passé pour ce genre d'exercices.
Elle a aussi profité de l'occasion pour décocher des piques à son adversaire. Soulignant l'absence de téléprompteurs lors de cette soirée, elle a reconnu que l'exercice pouvait être difficile, "surtout quand il faut lire le texte original en russe", dans une allusion à l'admiration de Donald Trump pour Vladimir Poutine.
Dernier duel avant le 8 novembre
Une poignée de main brève et sans effusions a finalement conclu ce dîner qui fut probablement la dernière apparition commune de l'ancienne secrétaire d'Etat et de l'homme d'affaires avant l'élection présidentielle.
Quelque 1 500 invités ayant payé chacun au moins 3 000 dollars (nombre d'entre eux ont donné beaucoup plus) ont participé à cette soirée qui a permis de récolter au total six millions de dollars.
Parmi les invités figuraient deux anciens maires de New York: le milliardaire pro-Hillary Clinton Michael Bloomberg et Rudolph Giuliani, l'un des soutiens les plus inconditionnels de Donald Trump.
Trump acceptera un résultat clair de l'élection, ou s'il gagne
Donald Trump a déclaré qu'il accepterait totalement le résultat de l'élection présidentielle américaine en cas de victoire, ou bien si le résultat est clair, se réservant le droit de contester le verdict des urnes le 8 novembre. Je voudrais promettre et m'engager auprès de mes électeurs et de mes partisans, et de tous les Américains, que j'accepterai totalement les résultats de cette grande et historique élection présidentielle si je gagne, a-t-il déclaré lors d'un meeting à Delaware (Ohio, nord).
Puis, quelques minutes plus tard, il a ajouté: J'accepterai un résultat clair de l'élection, mais je me réserve le droit de contester et de lancer une procédure de justice en cas de résultat douteux.
La veille, lors du dernier débat contre la candidate démocrate Hillary Clinton à Las Vegas, le républicain avait refusé de s'engager à accepter le résultat de l'élection présidentielle, disant vouloir conserver le suspense. Il justifiait son refus par l'existence, selon lui, de fraudes électorales massives.
La petite phrase avait provoqué un tollé dans le monde politique, y compris dans son camp.
Saper la démocratie américaine
Le président américain Barack Obama a accusé Trump de "saper" la démocratie américaine. Le candidat républicain à la Maison-Blanche souffle le chaud et le froid sur son éventuelle acceptation du verdict de la présidentielle américaine de novembre. "Lorsque vous évoquez des fraudes sans la moindre preuve, lorsque, durant le débat, M. Trump est devenu le premier candidat d'un grand parti dans l'histoire américaine à laisser entendre qu'il n'accepterait pas la défaite (...) c'est grave", a déclaré le président américain lors d'une réunion politique de soutien à Hillary Clinton à Miami. "Gagner, c'est mieux. Mais quand vous perdez, vous félicitez votre adversaire (...) C'est comme cela que la démocratie fonctionne", a-t-il dit. "Il n'y a aucun moyen de truquer une élection dans un pays aussi grand. Je me demande si Donald Trump s'est déjà rendu dans un bureau de vote".
Revirement de Trump
La controverse est née d'une réponse de Donald Trump lors du troisième et dernier débat de la campagne présidentielle contre Hillary Clinton, mercredi à Las Vegas. A la question de savoir s'il accepterait le résultat de l'élection présidentielle, quel qu'il soit, il avait répondu: "Je verrai à ce moment-là". Jeudi, à Delaware dans l'Ohio, le candidat républicain a corrigé le tir. Il a commencé par dire qu'il accepterait "totalement les résultats de cette grande et historique élection présidentielle si je gagne". Puis il a ajouté: "J'accepterai un résultat clair de l'élection, mais je me réserve le droit de contester et de lancer une procédure de justice en cas de résultat douteux". Mme Clinton, dont la cote dans les sondages est au plus haut depuis son investiture en juillet, est restée discrète jeudi. L'écart entre les deux candidats se creuse en faveur de l'ancienne secrétaire d'Etat, qui recueille plus de 45% des intentions de voix contre 39% pour Donald Trump et 6,4% pour le libertarien Gary Johnson.


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