Quel crédit peut-on sincèrement accorder à des individus qui se sont injectés dans la scène politique ? Ils se refusent à voir dans l'Algérie autre chose que la "déstabilisation" ou la récession socio-politique. Et peut-on croire en leur volonté partisane et politicienne ?, celle qui les amène à courir derrière l'étranger pour suggérer la déroute de l'Algérie à l'instar de ce qui s'est passé dans certains pays arabes. Et qui, ces individus structurés dans des partis politiques non contents de menacer la stabilité du pays, assument la responsabilité de leur propagande. Pour les citoyens qui n'adhérent pas à ces pratiques qui sont contre la volonté collective du peuple, les problèmes économiques, financiers, sociaux qui se posent au pays au regard de la persistance de la crise des prix du baril de pétrole sur le marché mondial depuis juin 2014, la situation sécuritaire flambante dans la région, les attaques incessantes du Makhzen contre l'Algérie, la lutte sans relâche de l'ANP contre le terrorisme, le banditisme, le trafic d'armes et de drogue sont sans nul doute l'une des questions les plus graves et les plus angoissantes de la période présente, mais qui sont occultées par une certaine classe politique plus que jamais fixée sur des ambitions personnelles et sur un prestige perdu. Oui. La décennie écoulée a été marquée, faut-il le rappeler, par l'apogée du renouveau national, de la Réconciliation nationale initiés par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika et auxquels le peuple algérien dans son ensemble a adhéré spontanément et enfin l'avènement d'une nouvelle loi fondamentale du pays qui vient ainsi avec réalisme résumer à l'avenir toutes les expériences acquises et les mutations enregistrées au sein de la société algérienne. Dans ce concert de lucidité, de la vérité politique, démocratique, économique et sociale, les voix du chauvinisme ont tenté d'ébrécher le programme politique en vigueur, à parler sans cesse à contre-courant de la voix officielle, celle la plus entendue et la plus soutenue par les citoyens, à ébranler la citadelle sociale et les fondements de la République. Face à ces tentatives de déstabilisation du pays, de division et de fitna, le mouvement d'émancipation de la société algérienne a ainsi affirmé avec vigueur sa volonté et sa détermination à l'unité nationale, à la sérénité, au développement socio-économique, à la promotion de la démocratie, et à la sauvegarde de la stabilité du pays. C'est de ce point de vue que le programme présidentiel a tant marqué l'histoire contemporaine de l'Algérie et celle plus singulièrement de la Nation. Un programme présidentiel, faut-il le rappeler qui avait pour objectif de refondre, avec le soutien du peuple et sur de nouvelles bases, les structures économiques, sociales et politiques du pays. Et maintenant ? Quelles que puissent être les retombées de la crise et les péripéties de la mondialisation, une chose est certaine : ce n'est pas assurément par la chemin de la propagande, des rumeurs ou des surenchères et qui a été choisi par ceux qui ont foulé aux pieds la Réconciliation nationale, la paix sociale, la paix politique qu'on arrivera à la sérénité, au progrès et à la prospérité de la société algérienne. Que d'aucuns n'oublient surtout pas que depuis l'année 2000, des réformes importantes ont été initiées pour rattraper les incohérences économiques et sociales, les déficits politiques et démocratiques et, surtout pour humaniser une société devenue un véritable " capharnaüm " en y instaurant les libertés démocratiques, la sécurité et la paix. Tous ces acquis sont aujourd'hui la " levure " qui gonfle la conduite des réformes politiques, économiques et sociales. Une stratégie qui constitue une initiative et une œuvre historiques vers une transformation qualitative ouvrant les portes toutes grandes à la vie politique consacrant la pratique démocratique et prenant en charge la liberté d'opinion et les moyens de l'exprimer dans le cadre de la légalité et dans un climat de stabilité et de sécurité politique et sociale. Dans cet esprit, la nouvelle Constitution ne manquera pas d'apporter au génie créateur du peuple algérien de nouveaux moyens d'expression et de traduire dans les faits ses aspirations au niveau matériel, économique, social et culturel.