Un grand spectacle, intitulé “ Alger, poème symphonique pour la paix ”, conçu par l'Orchestre symphonique national (OSN), a été donné samedi dernier et dimanche au Théâtre national algérien. Ce rendez vous a marqué la clôture de cette grande manifestation qui a été rehaussée par un discours officiel prononcé par le conseiller à la Présidence de République, Haba El-Okbi, qui a lu un message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans lequel le chef de l'Etat a tenu à exprimer toute sa gratitude “ aux pays arabes frères qui ont contribué au succès de ce grand événement ”. Le président Bouteflika a appelé, dans ce contexte, les pays arabes à placer la culture “ au cœur ” de leurs priorités, soutenant que son apport est “ irremplaçable” comme cela ressort, a-t-il dit, de “ notre histoire durant les dernières décennies ”. Le spectacle comprenait une introduction, un poème symphonique intitulé Scherazad du compositeur russe Rimski-Korsakov, une poésie d'Azzedine Mihoubi, de la musique andalouse (nouba sika, michalia et touchia), les musiques Ferha wa zahwa, Behdja el beïda, Ya Djazaïr et Hamdou lillah, un texte poétique de Yacine Ouabed, l'adaptation de Carmina Burana de Carl Orff et de la musique folklorique et pour cornemuses. Le spectacle, sous la direction du maestro Amine Kouider, et mis en scène par le scénographe égyptien Mohamed Ahmed Abou El Kheir, a vu la participation de nombreux ensembles artistiques et musicaux, à savoir : l'ensemble national algérien de musique andalouse, le ballet “ Espoir ”, le chœur de l'Orchestre symphonique national ainsi que le chœur et l'ensemble de cornemuses de la Garde républicaine.