Depuis son lancement il y a quatre ans, SIHGAZ a enregistré une baisse dans le nombre d'exposants, avec une participation, cette année, de 100 participants sur une surface d'exposition de 4 000 m⊃2; dans l'enceinte de l'Euro Japan, à Hassi Messaoud Le salon qui a été inauguré, hier, par le secrétaire général de la wilaya d'Ouargla a enregistré la présence en force des entreprises françaises. Moins de 100 entreprises, dont 39 étrangères, ont participé à ce salon, dont l'entreprise nationale Sonatrach et ses principaux partenaires étrangers tels que total, Siemens, Weatherford, Technip, ABB, Schneider Electric ou encore Schlumberger et Halliburton. Le SIHGAZ constitue une plate-forme idéale pour les opérateurs désirant faire connaître leurs produits et services dans les secteurs parapétroliers et paragaziers. Il est aussi le rendez-vous idéal pour explorer les dernières opportunités d'investissement, développer des relations commerciales et se maintenir informé des dernières tendances dans un secteur en constante évolution. Pour les participants, le SIHGAZ offre, également, aux cadres nationaux et internationaux du secteur de l'énergie, un espace privilégié de rencontres en vue d'échanger les expériences, de discuter des derniers développements et défis liés à la technologie, aux ressources humaines, au développement durable et à la mondialisation. Comparé aux précédentes éditions, le salon a enregistré une baisse d'intérêt de la part des entreprises A noter que l'industrie algérienne des hydrocarbures connaît, depuis quelques années, une très forte expansion provoquée aussi bien par la libéralisation et la dynamisation des activités amont et aval que par l'accroissement de la demande mondiale et l'envolée des prix du pétrole et du gaz naturel. Comparée à d'autres pays exportateurs, l'Algérie s'est distinguée au cours de la période 1990-2006 par une augmentation de 33,7% de ses réserves pétrolières prouvées (contre une moyenne de 18,1% dans les pays Opep et de 17,2% au niveau mondial), et par un bond de 72% de sa production pétrolière (contre une moyenne de 39,3% dans les pays Opep et de 21,4% au niveau mondial). Suite à la hausse des prix mondiaux et à la progression des exportations pétrolières et gazières, la valeur des exportations algériennes d'hydrocarbures est montée en flèche en passant de 12,1 milliards de dollars en 1999 à 54,1 milliards de dollars en 2006. Dans les années à venir, les investissements requis pour financer les projets énergétiques en Algérie seront à la mesure des potentialités et des ambitions du pays. Selon l'organisation régionale Arab Petroleum Investments Corporation (Apicorp), ces investissements totaliseront 33,2 milliards de dollars au cours de la période 2007-2011, dont 36,6% pour la chaîne pétrolière, 52,7% pour la chaîne gazière et 10,8% pour la génération d'électricité. C'est à la fois l'importance de premier plan de ce marché et la diversité de ses projets énergétiques, en voie de réalisation ou envisagés, qui expliquent l'intérêt porté par les sociétés nationales et internationales à SIHGAZ, devenu un carrefour de rencontres et une grande fenêtre ouverte sur la scène énergétique algérienne.