Dans les relations de travail et dans le vocabulaire économique, en matière d'emploi par exemple ou de politique d'emploi, nous n'avons intégré que les emplois qui donnent lieu à carrière, à savoir que comme cela se faisait durant les décennies 80 et 90, quand on entrait dans une entreprise c'était pour y faire carrière, et on exigeait même un plan de carrière et des avancements périodiques, lesquels devaient prendre en charge la situation sociale comme motivation fondamentale. Il en était ainsi du temps des quotas de logement que l'entreprise devait distribuer selon la situation sociale et pas souvent selon les services rendus du point de vue organisation, innovation ou tout simplement de sérieux au travail. Récemment, deux nouveaux concepts ont fait irruption dans le domaine du travail par l'introduction des données "pré-emploi" et "contrat à durée déterminée" alors qu'il n'y a pas longtemps, ce vocabulaire était l'apanage des pays développés. Non pas parce que ces derniers développent moins de souci sur le plan social, par rapport aux pays en développement, mais parce que le modèle économique qui était le leur imposait la réalité des règles économiques.Les CDD donc ont fait irruption chez nous. Le contrat pré-emploi, quant à lui, dépasse trop souvent la durée qui lui permet d'être appelé pré-emploi.Le problème de pose pour les CDD quand ceux-ci sont successivement renouvelés sans que cela ne donne lieu à une permanisation. Le poste existe bien pourtant. Pourquoi ce renouvellement incessant du contrat CDD en faveur de la même personne ou d'une personne différente ? Lorsque le besoin s'exprime en permanence, cela ouvre un poste de travail que devrait faire bénéficier son titulaire " temporaire " d'un CDI, soit un contrat à durée indéterminée.