La Banque Al Baraka vient d'ouvrir une nouvelle ligne destinée au crédit immobilier sans intérêt étalée sur une période de 20 ans. Cette offre de crédit s'adresse aux résidants algériens et même à la population résidante à l'étranger. Selon M. Saïd Karim en charge du marketing et de la communication au niveau de cette institution bancaire, c'est un produit lui-même qui comporte cinq produits dérivés à savoir l'acquisition du logement neuf, l'acquisition du logement d'occasion ; la construction, l'extension et l'aménagement du logement. Il faut disposer d'un revenu minimum de 40 000 dinars pour le ménage pour accéder à ce prêt, dit-il. " Je précise par le ménage, cela peut être le bénéficiaire et son conjoint, le bénéficiaire et son fils, le bénéficiaire et son frère ou sa sœur (les ascendants directs). " Ce produit qui peut s'étaler sur une période de 20 ans. " La limite à la dernière échéance se situe à 65 ans. La banque peut financer jusqu'à 80 % du logement déclaré. Le client fait un apport de 20% sans pour autant qu'il y est de plafond ou de plancher. Nous ne plafonnons pas le montant du crédit. Si la capacité d'endettement permet au client d'aller jusqu'à 10 millions de dinars et plus, pourquoi pas, pour peu qu'il présente le profit adéquat ", explique M. Karim. Il dit que la condition retenue à hauteur du revenu à 40 000 dinars découle d'une étude faite au préalable et qui a permis effectivement de trouver un besoin très important par rapport à l'autre. " Nous avons tenu compte également d'un certain nombre de paramètres tel que le paramètre lié à la gestion du risque d'une part, et d'autre part, au prix des biens immobiliers. Aujourd'hui, la moyenne d'un bien se situe autour de 4 à 5 millions de dinars, et de ce fait, il n'était pas question de prendre des revenus très bas pour leur octroyer des revenus aussi bas. Il fallait s'aligner sur les différents prix du mlarché de l'immobilier. Nous avons également tenu compte du problème du surendettement par ce que la banque reste responsable de ses actes ". Il ajoute que le rôle de l'institution n'est pas uniquement d'être bailleur de fonda mais de jouer le rôle de conseil " et parfois dire non à un client,, c'est dans l'intérêt des deux parties. La crise des subprimes est là pour confirmer mes dires. Il n'est pas question de se souvier uniquement de la rentabilité sans prendre en considération le volet gestion des risque ". M. Karim souligne que tous les moyens nécessaires ont été mobilisés à travers les 18 points de vente opérationnels de la banque et au service de la clientèle. " ll y a des chargés de clientèle qui sont à même de recevoir la clientèle et lui explique le produit et les conditions d'accès. L'accord de principe peut être donné instantanément par rapport aux informations fournies par le client, il faut une étude qui permettra dans le cadre du comité de crédit de débloquer la décision finale ". La marge bénéficiaire de la banque est estimée selon le même responsable à 7% et tout dépendra du montant du prêt et de la durée du remboursement.