L'ambassadeur du Japon en Algérie, Masaya Fujiwara, a affirmé mardi à Alger, que son pays considérait l'Algérie comme un partenaire stratégique et un acteur principal garant de la stabilité dans la région, saluant le bon niveau des relations bilatérales, indique un communiqué de l'Assemblée populaire nationale (APN). Lors de l'audience que lui a accordée le président de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté établie à l'étranger de l'APN, M. Abdelhamid Si Afif, l'ambassadeur du Japon a mis en avant "le bon niveau des relations entre l'Algérie et le Japon qui célébreront prochainement le 55ème anniversaire de leur création, indiquant que le Japon considère l'Algérie comme un partenaire stratégique et un acteur principal garant de la stabilité dans la région". "Toutes les conditions sont réunies pour établir une coopération stratégique entre les deux pays", s'est félicité M. Masaya Fujiwara. Les deux parties ont mis l'accent sur l'importance de "renforcer les relations parlementaires entre les deux pays à travers les deux groupes d'amitié parlementaire. Les deux responsables ont convenu de "l'importance d'échanger les visites et les expériences et de promouvoir la coordination et la concertation dans les fora parlementaires", précise la même source. A cette occasion, M. Si Afif a présenté un aperçu sur la nouvelle composante de l'APN et passé en revue les réformes politiques importantes engagées par l'Algérie sous la direction du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Le président de la commission a souligné que "la Constitution a consacré la démocratie participative, les libertés et les droits et conféré de nouvelles prérogatives au pouvoir législatif, en sus de redynamiser le rôle de l'opposition politique et de la diplomatie parlementaire", ajoute le communiqué. M. Si Afif a évoqué en outre le rôle pionnier de l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme et son expérience en matière de réconciliation nationale qui a jeté les bases de la paix et de la stabilité, s'érigeant en "modèle". Il a également estimé que "l'Algérie et le Japon sont des partenaires principaux dans la lutte contre le terrorisme". Dans ce cadre, le président de la commission a réitéré l'attachement de l'Algérie aux principes de sa politique étrangère notamment en ce qui concerne le principe de non ingérence dans les affaires internes des pays, et le soutien des causes justes et des droits des peuples à l'indépendance et à l'autodétermination à l'instar des peuples palestinien et sahraoui. Evoquant le volet économique, M. Si Afif a mis en exergue les défis économiques auxquels l'Algérie fait face dans ses démarches visant à diversifier l'économie nationale, soulignant que l'Algérie aspire à tirer profit de l'expérience des pays amis et partenaires, conclut le communiqué. Pour la première fois, la branche retraite bénéficiera, d'une subvention d'équilibre de 500 milliards de dinar, qui est allouée dans le projet de loi de Finances (PLF) 2018, annonce le Directeur général de la sécurité sociale au ministère de Travail, Djaouad Bourkaib , qui était, mercredi matin, l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne. Outre cette subvention d'équilibre exceptionnelle, accordée par l'état et inscrite dans le PLF 2018, la CNR bénéficiera également d'" une contribution de solidarité à hauteur de 1%, prélevée sur les opération d'importations des marchandises pour la revente en Algérie ", ajoute M. Bourkaib. L'intervenant signale que la branche retraite connaît, ces derniers temps, " des difficultés pour des raisons universelles d'ordre démographique et de contexte économique " et que des mesures de redressement et de financement de ce déficit ont été prises dans le programme du gouvernement, qui a mis l'accent sur l'élargissement de la base cotisante, le renforcement du contrôle des employeurs, la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale et la non déclaration.
Nécessité d'élargir les actifs cotisants L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 a, par ailleurs, insisté sur l'élargissement des actifs cotisants. " En Algérie, les taux d'activité et d'emploi sont relativement faibles. Il faut donc augmenter l'offre du travail par la création de nouveaux dispositifs, de nouveaux statuts plus adaptés à la réalité de notre économie " a t-il argumenté. M. Bourkaib affirme qu'actuellement " il y a plus de 12 millions d'assurés sociaux (affiliés inscrits qui disposent d'une carte de sécurité sociale), dont 6 millions seulement d'actifs (qui travaillent et cotisent). Le reste des assurés sociaux est composé des étudiants, des retraités et des ayants droit (membres de la famille d'un assuré social). Globalement, plus de 37 millions de la population bénéficent de la couverture sociale ", souligne M. Bourkaib. Evoquant le Fonds national de réserve des retraites, l'invité précisera qu'il a été institué au profit des générations futures, ajoutant que ce fonds " cumule, à ce jour, des ressources de 429 milliards de dinars et on attend 66 milliards de dinars supplémentaires pour l'année prochaine ".