La démocratie est un projet de vie et de gouvernance ; bâtir un Etat moderne et authentique, attaché à sa souveraineté politique et économique et ingénieux dans la gestion de ses rapports stratégiques avec les autres pour préserver ses acquis, sa sécurité et sa stabilité, dépasser les crises multiples de l'heure et particulièrement la crise économique mondiale. Une crise que nous devons affronter en nous inspirant de notre passé militant et de nos valeurs pour y puiser force et détermination pour mieux résister aux épreuves et tirer les enseignements avec discernement et confiance en nos capacités matérielles et morales pour mener à bien notre processus de création de richesses liées seulement à la chose matérielle mais aussi au génie de l'homme ; difficultés financières et économiques de la conjoncture, la poursuite du processus d'édification en engageant les réformes nécessaires ; l'environnement régional accablé par les crises et les conflits, l'impératif de faire preuve de prudence et de vigilance pour préserver la sécurité, la stabilité et l'intégrité du pays… ont constitué l'essentiel du message du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika adressé à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de la presse, le 22 octobre. A bien saisir les propos du chef de l'Etat, le temps est plus que jamais à l'action. Une action qui doit constituer une réponse concrète aux problèmes de la société algérienne, une réponse aussi aux défis et enjeux du moment. Ce qui fait dire au Président Abdelaziz Bouteflika : "Ce sont là des défis qui s'imposent au peuple et au pays et qui exigent de tous les citoyens, quelle que soit leur appartenance politique ou leur catégorie sociale, d'y faire face car l'essor économique du pays profitera à l'ensemble des enfants au même titre que la préservation de la sécurité et de la paix ". Ces défis devront nécessairement s'affranchir des intérêts politiciens, qui s'illustrent de façon négative sur la cohésion nationale. En effet, beaucoup trop de discours politiques, intempestifs et pas souvent justifiés, mettent à mal les efforts de développement, le processus démocratique, les réformes et la maîtrise d'une économie qui résiste aux soubresauts de la mondialisation. Vouloir toujours plus au détriment de l'intérêt de la Nation finit par affecter les fondements sur lesquels reposent la Réconciliation nationale, la solidarité nationale et partant, le vivre ensemble. Dans le cas présent, l'esprit des réformes qui commence à s'ancrer au sein de la société et du gouvernement et encourageant, les partenaires économiques et sociaux ainsi que les partis de la majorité " parlementaire, à leur tête le FLN et le RND, se félicitent déjà de participer à ces réformes. Cet élan positif, cette communion à la fois politique et économique place le gouvernement et son plan d'action dans une position qui lui permet d'œuvrer en plus étroite manœuvre pour réussir et atteindre les objectifs qu'il s'est fixés. Pour autant, il faudra prendre conscience collective qu'il faudra travailler d'arrache-pied pour réussir la mise en œuvre du redressement économique et de la transition financière. A cet égard, il est à déplorer que de nombreux politiques, ceux particulièrement de l'opposition qui occupent l'actualité et qui interviennent sans cesse sur la chaîne de télévision " El-Magharibiya ", celle d'Abassi Madani n'ont pas totalement pris conscience de la gravité de l'environnement régional " accablé par les crises et les conflits, dont certains affectent notre voisinage immédiat ", de l'extrême dureté de la crise qui affecte l'économie nationale suite à la baisse des revenus tirés des hydrocarbures. Et pour être véritablement efficace et assurer une vie décente pour tous, une paix sociale sans équivoque ni manipulation, les partis politiques doivent traiter le quotidien de la collectivité nationale qu'ils servent avec impartialité, respect des lois de la République, s'assurer avant tout d'une bonne gestion de la parole politique et démocratique. Les gâchis politiques ne sont pas de simples questions de relations publiques, mais un défi existentiel que d'aucuns doivent relever frontalement. Le plan d'action du gouvernement qui tire son essence du programme politique du président de la République ; M. Abdelaziz Bouteflika, programme voulu et avalisé par la majorité des citoyens, mérite le plein appui de la classe politique pour qu'il devienne non seulement efficace, mais qu'il favorise un vrai changement socio-économique. L'Algérie est dotée d'outils, de richesses naturelles, de ressources humaines pour relever les défis mondiaux d'aujourd'hui : la crise mondiale, la crise du baril de pétrole, la mondialisation, le changement climatique, l'environnement régional instable et inquiétant, la paix, l'égalité et le développement. Ce qui fait défaut, c'est le passage à la prise de conscience de certains envers ces facteurs et phénomènes. A ce sujet, d'aucuns doivent savoir que les réformes en cours et celles à venir, ce n'est pas un événement ponctuel comme " passer un coup de peinture". L'essence de ces réformes, c'est un état d'esprit, chercher en continu à améliorer la performance, la prestation et que chacun se tient pour responsable des défaillances et des résultats. A ce propos, le Président Abdelaziz Bouteflika a rappelé dans son message que " La démocratie est aujourd'hui, la préoccupation de notre peuple à la lumière de la nouvelle Constitution qui offre à tout un chacun l'espace idéal pour réaliser ce que doit être l'Algérie de demain ".