Depuis plus d'un mois les yeux du monde entier sont rivés sur la Russie, ou s'est déroulée l'une des plus merveilleuses coupes du monde selon le président de la FIFA, Gianni Infantino. Organisationnels, sportifs, humains, les succès remportés par la Russie durant cette Coupe du Monde 2018 sont indiscutables. Et ce, malgré toutes les attaques l'ayant visée au cours des années passées. Peine perdue, la Russie a montré ses atouts et surtout son véritable visage aux yeux du monde. La haine antirusse a beau largement se maintenir dans les cercles politico-diplomatico-médiatiques de l'Occident, le fait est que cela ne changera absolument rien dans le processus déjà enclenché. La Russie poursuivra sa politique indépendante et souveraine, avec le soutien de l'écrasante majorité de sa population. Les Bleus sont devenus champions du monde de football, pour la deuxième fois depuis 1998, en battant dimanche la Croatie en finale disputée devant plus de 78.000 spectateurs à Moscou. L'équipe de France a inscrit dimanche sur son maillot une deuxième étoile de champion du monde, 20 ans après le sacre à domicile des Bleus d'Aimé Jacquet, battant la Croatie en finale de la Coupe du Monde 2018. Les Français, qui disputaient leur troisième finale de Coupe du Monde, après celles de 1998 et 2006, se sont imposés sur le score de 4-2 devant plus de 78.000 spectateurs au stade Loujniki.
France-Croatie Les deux équipes les plus fortes de cette Coupe du Monde se sont rencontrées hier sur la pelouse du stade de Moscou, Loujniki. Le score du match a été ouvert par l'attaquant croate Mario Mandzukic qui a marqué contre son camp à la 18e minute. Il est ainsi devenu le premier joueur à inscrire un but contre son camp en finale de Coupe du Monde. Mais les Croates ont vite égalisé grâce au but d'Ivan Perisic (28e). La France a encore pris le devant à la 38e minute après un penalty d'Antoine Griezmann. Paul Pogba a inscrit le troisième but pour la France à la 59e et Kylian Mbappé a marqué à la 65e minute, devenant le 2e plus jeune buteur en finale après Pelé en 1958. La dernière équipe à marquer 4 buts en finale de Coupe du Monde était le Brésil en 1970. Toutefois, les Croates ont réduit l'écart après le but de Mario Mandzukic à la 69e minute. Didier Deschamps est devenu le troisième homme sacré en tant que joueur et sélectionneur, après Mario Zagallo (Brésil) et Franz Beckenbauer (Allemagne). Les Présidents Emmanuel Macron, Vladimir Poutine et Kolinda Grabar-Kitarovic, ainsi que l'ancien chef d'Etat français Nicolas Sarkozy ont assisté à la finale du Mondial. Avec une moyenne d'âge de 26 ans et 10 jours au début de la Coupe du Monde, la France devient la plus jeune équipe depuis le Brésil en 1970 (25 ans et 5 jours au début de la compétition) à soulever le trophée. Kylian Mbappé, le plus jeune Français à avoir marqué un but lors de ce tournoi, n'a que 19 ans. Il n'était pas né quand la France a été sacrée pour la première fois. Depuis le début de la Coupe du Monde, les Bleus n'ont encaissé que quatre buts - dont trois contre l'Argentine, en huitième de finale - contre cinq pour les Croates, sans compter les penaltys encaissés par ceux-ci lors des deux séances de tirs au but.
Préjugés et mythes sur la Russie détruits La Russie se préparait de manière fondamentale à la Coupe du Monde et est ravie du fait que cette grande fête du football se soit parfaitement déroulée, détruisant d'ailleurs les mythes sur le pays, a déclaré le Président russe. Intervenant à l'ouverture du gala au théâtre Bolchoï ce samedi, Vladimir Poutine s'est félicité du Mondial réussi qui a permis aux supporters étrangers de voir la Russie de l'intérieur, sans mythes et préjugés. "La Russie a préparé la Coupe du Monde de façon fondamentale et avec dévouement. Nous sommes sincèrement ravis de l'avoir réalisée avec succès et d'avoir réuni des millions de personnes autour du football", a affirmé le Président. "Nous sommes contents que nos hôtes aient vu tout ça de leurs propres yeux, que les mythes et les préjugés se soient dissipés", a-t-il mis en valeur, ajoutant qu'il était prêt à introduire un régime de visas accommodant pour les supporters souhaitant revenir. En outre, M. Poutine s'est dit reconnaissant pour les "millions de bons mots" de la part des participants du Mondial et a remercié le président de la FIFA, Gianni Infantino, pour sa confiance en choisissant la Russie en tant que pays hôte.
Une réussite totale Le Mondial russe a été une réussite totale pour la Russie et surtout le président Vladimir Poutine qui, avec son peuple, ont montré toutes les facettes d'une nation unie pour une réussite universelle. Rien n'a été laissé au hasard de la sécurité " totale " des visiteurs qu'ils soient venus pour le Mondial, pour le tourisme ou pour d'autres affaires et préoccupations jusqu'aux dangereux " hooligans " qui n'ont vraiment pas trouvé " terrain " pour ternir un " Mondial " placé sous le signe de l'amitié entre tous les peuples dont le football est un des vecteurs traditionnels pour ne pas dire unique en son genre. La " politique " est restée devant la porte du football et toutes ses joies, ses déceptions et ses extases. Il y en avait de toutes les couleurs durant ce mois de concurrence loyale sur les terrains de football. D'aucuns présents en Russie sont unanimes à reconnaître que l'organisation de la Coupe du monde a été une réussite. Stades magnifiques et fonctionnels, ambiance chaleureuse, aucun incident majeur, les centaines de milliers de visiteurs (630.000 Fans ID, ces passeports du supporter qui accompagnent les billets pour les matchs et dispensent de visa, avaient été délivrés à des étrangers à l'issue du 1er tour) sont repartis avec de bons souvenirs. Les médias du monde entier ont témoigné de l'atmosphère de fête qui s'est emparée de la Russie. Et le premier responsable du football mondial lui-même reconnaît en déclarant d'ailleurs fièrement "Nous sommes tous tombés amoureux de la Russie (...) Nous avons découvert un pays que nous ne connaissions pas" dixit le président de la Fifa, Gianni Infantino, lors d'une visite au Kremlin. "Toutes les peurs que certains tentaient d'attiser avec cette Coupe du monde (...) ne se sont pas réalisées, cela a été l'exact opposé", avait alors tenu à préciser avec emphase le patron du foot mondial. Il n'y avait ni violence ni racisme et c'est un fait connu et surtout finalement reconnu par tous les visiteurs de la Russie 2018. Faut-il aussi citer surtout ce " témoignage " du sélectionneur de l'Angleterre Gareth Southgate, pour montrer que la " politique " s'est bel et bien effacée devant le football. "On a beaucoup parlé des relations entre nos deux pays, mais d'un point de vue personnel, nous n'aurions pas pu recevoir un meilleur accueil. Nous avons vécu une formidable expérience et je pense que tous nos supporteurs aussi", a lancé le sélectionneur des Three Lions, sans avoir pourtant été interrogé sur la question lors de la conférence de presse ayant suivi la défaite anglaise contre la Belgique (2-0) lors du match pour la troisième place. "Nous avons été très bien traités, par tout le monde ici", a-t-il ajouté, assurant également que "les bonnes questions avaient été posées" par les journalistes russes aux joueurs et au staff anglais. Et c'était bien prévisible pour ceux qui connaissent véritablement les Russes. Les autorités russes avaient pris le problème à bras-le-corps et ont donc bien réussi à assurer une sécurité complète aux hôtes de leur nation. Tous les visiteurs de la Russie dans ce Mondial 2018 ont découvert une Russie ouverte, modernisée et surtout bien " hospitalière " contrairement aux mauvaises images que veulent donner les détracteurs de cette nation russe bien unie et bien " fairplay ", surtout. La Coupe du monde en Russie cette année vient de s'achever avec la victoire finale " très large " de la France face à la Croatie et il ne reste donc plus aux Russes qu'à ce que les stades construits et rénovés pour cette grande fête du football mondial deviennent un poumon économique pour chacune des villes et donc pour toute la Russie.