Dossier de Saïd B. Le Général de brigade syrien à la retraite et expert militaire, Turki Al-Hassan, a déclaré, entre autres, au mois de juillet dernier, que " Notre télévision nationale a diffusé suffisamment de documents prouvant que les Casques blancs ne sont que des outils, qu'ils sont armés, qu'ils se sont battus aux côtés de diverses factions terroristes à l'est d'Alep, à Idleb et dans la Ghouta. Nous possédons des dossiers documentés et complets sur cette organisation... ", a-t-il indiqué. Alors que l'État syrien cherche à garantir la sécurité des citoyens dans toutes les provinces avec l'aide de la Russie, les Casques blancs, soutenus par les Etats-Unis et donc obligatoirement par Israël, le Royaume-Uni, l'Allemagne et le Canada.
L'implication d'Israël dans le conflit syrien Le quotidien israélien Haaretz, lui-même, a annoncé en février dernier que les Israéliens ont décidé de contrer la présence iranienne en augmentant leur soutien à des rebelles syriens. D'ailleurs, d'après la journaliste indépendante de terrain Vanessa Beeley, les Casques blancs "sont entièrement intégrés dans les régions contrôlées par les terroristes. Ils fournissent des soins médicaux aux terroristes, ils acheminent les équipements par la Turquie dans les régions terroristes […] Ils ont été filmés participant à l'exécution d'un civil à Alep. Ils diffusent des vidéos, sur leurs pages dans les réseaux sociaux, des exécutions de soldats et de civils arabes". En juin 2017, un membre des Casques blancs a été exclu de l'organisation après avoir participé à des scènes extrêmement choquantes de décapitation. Pour la Syrie, les Casques blancs sont cette organisation à la réputation sulfureuse - financée par les États-Unis pour fournir une couverture à des groupes terroristes et de mettre en scène des attaques attribuées au pouvoir syrien et qui fuyaient l'avancée de l'armée syrienne, qui a hissé le 26 juillet le drapeau syrien à Quneitra. Fondée en 2013, cette "organisation n'intervenait qu'en zone rebelle et apparaissait comme un acteur du conflit et si elle est aidée par les Etats-Unis, Israël, la Grande Bretagne, entre autres, c'est pour les intérêts de ces pays….
Du financement des Casques blancs Les Casques blancs, financés par les Etats-Unis et le Royaume-Uni notamment, sont accusés par Moscou et Damas de coopérer avec des groupes djihadistes et de fournir une couverture à des groupes terroristes qui mettraient en scène des attaques chimiques dans le but de les attribuer au pouvoir syrien. En effet, cette organisation controversée est financée directement par plusieurs grands pays occidentaux dont les Etat-Unis, qui ont débloqué 6,6 millions de dollars en juin 2018 au profit des Casques blancs. Il y a quelques jours, les Pays-Bas ont annoncé la fin de leur soutien aux Casques blancs et aux rebelles syriens. Les Pays-Bas ont décidé de mettre fin à leur soutien aux rebelles de Syrie, car cette aide n'aurait, selon eux, pas fourni les "résultats escomptés". "La possibilité de changer rapidement la situation (en Syrie) est très faible", explique une lettre émanant de la chambre basse du parlement néerlandais, datée du 7 septembre et signée par les ministres des Affaires étrangères et du Commerce. "Une victoire militaire d'Assad est désormais imminente", poursuivent les auteurs du texte. Le soutien des Pays-Bas à différents groupes de l'"opposition armée modérée" s'arrête immédiatement, selon le texte. Les versements en faveur des Casques blancs se poursuivront en revanche jusqu'au mois de décembre inclus. Dans le détail, les Pays-Bas ont alloué 25 millions d'euros à un fonds d'assistance "non-létal", 12,5 millions d'euros aux Casques blancs et 15 millions d'euros à un service d'accès à la justice en Syrie, le programme AJACS. Ce dernier a supposément été pensé pour soutenir la "police de la communauté" en Syrie, et particulièrement le groupe de la controversée Police syrienne libre. Si cette organisation se présente comme une force de police alternative, la BBC lui avait consacré un reportage où elle remarquait que de nombreux financements de Londres qui lui étaient destinés atterrissaient entre les mains de groupes djihadistes. De nouvelles révélations sur le financement de ces groupes doivent être dévoilées dans les prochains jours par la chaîne publique néerlandaise.
L'explication des kidnappings des enfants Les membres des Casques blancs ont kidnappé 44 enfants pour scénariser une attaque chimique. Le parti Baas au pouvoir en Syrie souligne que la provocation planifiée pourrait être utilisée pour discréditer les succès de l'armée syrienne et des militaires russes dans la lutte contre les terroristes en Syrie. Alexandre Choulguine, représentant russe auprès de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), et le ministère des Affaires étrangères syrien, avaient annoncé plus tôt que près de 50 enfants avaient été kidnappés dans différentes communes de la province d'Idlib. "L'État syrien cherche à garantir la sécurité des citoyens dans toutes les provinces. Les parents des enfants enlevés reçoivent une aide psychologique. L'information sur les enfants kidnappés a été rapportée par les médias. Des organisations terroristes extrémistes cachent les informations sur le sort des enfants. Les forces armées syriennes se chargent actuellement de cette question. Les Casques blancs sont une organisation soutenue par le renseignement britannique et les unités d'Al-Qaïda. Nous pensons qu'elle a organisé et organise encore des provocations et des actions montées de toutes pièces contre le peuple syrien. Nous réaffirmons que la Syrie ne dispose pas d'armes chimiques: toutes ses réserves ont été détruites sous le contrôle des observateurs de l'OIAC", a expliqué le porte-parole du parlement syrien.
Les Casques Blancs Et voyant la victoire de l'armée syrienne se concrétiser de plus en plus sur le terrain, des membres de cette organisation sont ainsi sauvés par les Israéliens. Et c'est ce qui explique l'évacuation des "Casques blancs", avec l'aide d'Israël entre les 21 et 22 juillet dernier, 422 membres des "Casques blancs" furent transférés en Jordanie. Et là, plusieurs pays, alliés des Etats-Unis et d'Israël, à savoir l'Allemagne, le Canada et la France sans oublier la Jordanie qui en a accueillis justement, ont annoncé leur disposition respective à accueillis les Casques blancs à des fins humanitaires, car pour eux ce sont des Syriens fuyant leur propre pays. Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé le 23 juillet que la France "prendrait sa part dans l'accueil des Casques blancs évacués de Syrie avec leur famille. Dans la nuit du 21 au 22 juillet, plus de 400 Casques blancs, décrits comme des "secouristes volontaires" dans de nombreux médias, alors que pour la Syrie et la Russie ce sont des membres formés par les Etats-Unis et ses alliés pour leurs intérêts propres dans la région. La France annonce qu'elle rend hommage à une organisation terroriste dont le monde a entendu parler pour la première fois, après qu'elle eut massacré les volontaires de la défense civile à Alep, comme l'a prouvé la chercheuse jordanienne, Mme Hayat al-Hweik, sur Al-Mayadeen TV le 22 juillet dernier. Pour rappel, elle faisait suite à l'annonce par le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères qu'Israël avait évacué de Syrie, en pleine nuit, des membres de l'organisation prétendument humanitaire nommée " Casques blancs " à la demande de Trump, de Trudeau et de pays européens, comme l'a expliqué Netanyahou dans un Tweet ; la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et le Canada ayant annoncé être disposés à les accueillir. Les médias locaux avaient rapporté dans la journée qu'environ 800 personnes avaient été évacuées d'Israël vers la Jordanie, laquelle n'en avait accueilli que 422.
Des allégations d'attaques chimiques Il y a quelques jours, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré que les Casques blancs continueraient de mettre en scène des "attaques chimiques" en Syrie, ajoutant que Moscou "attirait l'attention sur la nécessité de couper court à ces provocations dangereuses" qui mettent en péril l'éventualité "d'un règlement politique et diplomatique de la crise syrienne". "Nous avons des preuves que les radicaux d'Idleb continuent, avec le soutien des complices pseudo-humanitaires de terroristes, les Casques blancs, à préparer des mises en scène d'un emploi présumé d'armes chimiques", a-t-il indiqué. Il a fait remarquer que la Russie "attirait toujours l'attention de la communauté internationale sur la nécessité de couper court à ces provocations dangereuses". L'agence syrienne SANA a publié le 21 septembre dernier la vidéo d'une prétendue attaque chimique menée par les Casques blancs dans le gouvernorat d'Idleb, afin de faire porter le chapeau à Damas. Bien que la vidéo ait été retirée du site de l'agence quelques minutes après sa publication, elle a été reprise par plusieurs comptes YouTube. Selon le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, des membres des Casques blancs organiseraient quotidiennement des répétitions d'une mise en scène d'attaque chimique avec la participation d'enfants depuis le 9 septembre dernier, à Khan Cheïkhoun. De son côté, le, ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, a déclaré lors de la 73e session de l'Assemblée générale de l'Onu que les accusations d'attaques chimiques qu'aurait effectué Damas, à en croire l'Occident, ne visent qu'à justifier les agressions contre la Syrie. Il a estimé que l'organisation des Casques blancs était l'instrument principal des mises en scène d'attaques chimiques et l'a qualifiée de terroriste, la disant fondée avec l'aide du financement du renseignement britannique. Enfin, le ministre syrien des Affaires étrangères a tenu à souligner que la Syrie avait détruit toutes ses armes chimiques et n'y avait pas eu recours.