La réunion annuelle de haut niveau entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) dans le secteur de l'énergie s'est tenue hier à Alger, a indiqué le ministère de l'Energie dans un communiqué. Coprésidée par le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, et le Commissaire européen en charge de l'action pour le Climat et de l'Energie, Miguel Arias Canete, cette réunion s'inscrit dans le cadre du Partenariat stratégique entre l'UE et l'Algérie dans le domaine de l'énergie. Ce partenariat couvre l'ensemble des sujets d'intérêt commun, à savoir les hydrocarbures, les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, la réforme du cadre législatif et réglementaire, l'intégration progressive des marchés de l'énergie, le développement des infrastructures d'intérêt commun, le transfert de technologie et le développement local. Lors de cette réunion, les deux parties feront le point sur les progrès accomplis dans le domaine de la coopération énergétique depuis le lancement du Partenariat stratégique, notamment en ce qui concerne les investissements européens dans la production et le transport du gaz, ainsi que dans le secteur des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique en Algérie, fait savoir la même source. Les perspectives de coopération pour renforcer le partenariat et les relations dans l'objectif de les diversifier et de les intensifier davantage seront également au menu des discussions. Le Partenariat stratégique établi entre l'Algérie et l'UE dans le domaine de l'énergie est une composante permanente et structurelle des relations algéro-européennes, note le ministère. Dans ce cadre de ce partenariat, le premier Forum d'affaires UE-Algérie a eu lieu en mai 2016, rappelle le communiqué. La rencontre de mardi s'inscrit dans le cadre du dialogue permanent entre les deux partenaires ayant des "relations denses et diversifiées", consacrées par l'Accord d'association de 2005, notamment son article 61, ainsi que le mémorandum établissant un Partenariat stratégique en matière d'énergie en 2013 et l'arrangement administratif signé à Alger en mai 2015. Depuis la signature du mémorandum de 2013, "des progrès substantiels ont été accomplis dans le cadre de ce partenariat", qui s'est vu progressivement structuré et organisé autour des réunions thématiques couvrant les domaines du gaz, de l'électricité, des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, indique le communiqué. "L'Algérie, qui a toujours été un fournisseur fiable de l'Europe en matière d'énergie, compte le demeurer pour longtemps et possède tous les atouts pour y parvenir", ajoute la même source. Dans ce sens, le ministère de l'Energie relève que les infrastructures énergétiques déjà existantes, le potentiel important en ressources d'hydrocarbures conventionnelles et non conventionnelles à développer ainsi que le gisement considérable en énergie renouvelable, notamment solaire, "plaident pour le maintien de l'Algérie en tant qu'acteur majeur de la scène énergétique régionale." En plus de ces atouts, note le communiqué, l'Algérie s'est attelée, ces dernières années, sous la conduite du Président Abdelaziz Bouteflika, à mettre à niveau son cadre légal en y apportant plus de flexibilité afin de le rendre plus attractif aux investissements étrangers en Algérie.