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Echec du sommet Trump-Kim : "Les USA ne peuvent toujours pas renoncer à jouer les mentors"
Publié dans Le Maghreb le 03 - 03 - 2019

Une nouvelle période d'incertitudes a commencé jeudi 28 février après l'échec du sommet à Hanoï entre Donald Trump et Kim Jong-un, faute d'accord sur le désarmement nucléaire nord-coréen et sur la levée des sanctions réclamée par Pyongyang. Un politologue sud-coréen a fait part à Sputnik de ses idées sur ce point.

Le deuxième sommet Trump-Kim s'est achevé sur un échec à cause, entre autres, de la position américaine qui consistait à obtenir de la Corée du Nord, à part la fermeture de son site nucléaire de Yongbyon, des concessions supplémentaires, a déclaré à Sputnik Kim Dong-yup, professeur à l'Institut d'étude de l'Extrême-Orient auprès de l'université Kyungnam.
"Est-ce que ce ne sont pas les États-Unis qui ont été les premiers à réclamer davantage de concessions, parce que Trump ne voulait pas rentrer rien qu'avec Yongbyon à son actif? Quoi qu'il en soit, il serait toutefois incorrect d'expliquer la situation actuelle par le seul désir de Trump d'exploiter cette rencontre pour résoudre des problèmes politiques intérieurs. […] Je ne pense pas qu'il s'agisse uniquement de détourner l'attention de la situation intérieure [aux États-Unis]", a poursuivi l'interlocuteur de l'agence.
Selon l'expert, la position de la Corée du Nord, réclamant un allègement des sanctions en échange du gel, voire de la fermeture des installations nucléaires de Yongbyon, est tout à fait raisonnable.
"Tout indique que les États-Unis ne peuvent toujours pas renoncer à jouer les mentors, exigeant une "reddition sans conditions" sans même penser à donner quelque chose en échange. Pourtant, cela ne signifie pas qu'il n'y ait plus d'espoir. Ce n'est pas le retour à la case départ, celle du 29 novembre 2017 où le Hwasong-15 a été tiré. Ce n'est pas l'échec de l'accord, mais son report. Il faut le résoudre quand Kim se rendra en visite à Séoul", a résumé l'interlocuteur de Sputnik.
Les analystes livrent des versions divergentes de ce qui a fait capoter ce deuxième rendez-vous entre le Président états-unien et le dirigeant nord-coréen. L'échec de ce sommet a provoqué surprise et déception, les deux délégations s'étant séparées sans avoir signé le moindre accord sur la dénucléarisation de la Corée du Nord.

Doit-on s'attendre à "une nouvelle aggravation" des relations?
Aucune déclaration conjointe n'a été adoptée à l'issue du deuxième sommet américano-nord-coréen, dont on attendait beaucoup sur le plan de la dénucléarisation de la Corée du Nord et de l'amélioration des relations entre Washington et Pyongyang. Sputnik s'en est entretenu avec Cheong Seong-chang, vice-président de l'Institut Sejong, de Séoul.
La perspective de la levée des sanctions imposées à la Corée du Nord s'est éloignée, jeudi 28 février, lorsque la réunion à Hanoï entre le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un et le Président états-unien Donald Trump s'est achevée sans accord, ni communiqué conjoint. "À mon avis, cela s'explique par le fait que le Président Trump exigeait du Dirigeant suprême Kim des mesures plus larges qu'une simple fermeture définitive des sites nucléaires à Yongbyon, alors que le Président Kim réclamait aux États-Unis un niveau important de levée des sanctions", a déclaré à Sputnik Cheong Seong-chang, vice-président chargé de la planification de la recherche de l'Institut Sejong, un grand think tank sud-coréen. Selon l'interlocuteur de l'agence, lors de la conférence de presse à l'issue du sommet à Hanoï, Donald Trump a expliqué lui-même pourquoi ses négociations avec Kim Jong-un avaient échoué, en disant notamment que "les sanctions avaient été le principal point contesté" et que la Corée du Nord "voulait la levée des sanctions sans pouvoir nous donner ce que nous voulons". L'expert sud-coréen a rappelé à cette occasion l'opinion exprimée par Siegfried Hecker, grand expert américain du problème nucléaire de la Corée du Nord, qui estime qu'il serait tout simplement irréaliste d'exiger de Pyongyang qu'il révèle tout son programme nucléaire et balistique, au vu de la méfiance extrême qui persiste entre les deux pays.
"Et malgré les assurances de Trump, lors de la conférence de presse, que ses négociations avec Kim s'étaient déroulées jusqu'au bout dans un climat d'amitié, l'échec de ce sommet sera évidemment un coup très douloureux, tant pour le Dirigeant suprême Kim lui-même qui aurait voulu parvenir à un accord sur une première étape de la dénucléarisation et les mesures réciproques appropriées, que pour les Nord-Coréens. Et désormais, une nouvelle aggravation des relations entre les États-Unis et la Corée du Nord sera inévitable", a estimé Cheong Seong-chang.
Et d'ajouter que l'échec du deuxième sommet américano-nord-coréen était extrêmement déplorable, mais qu'heureusement, Donald Trump se proposait toujours de poursuivre le dialogue et les consultations avec la Corée du Nord.
"Aussi, le gouvernement sud-coréen doit-il redoubler de consultations, tant avec les États-Unis qu'avec la Corée du Nord, pour que l'actuel échec mène finalement à la réussite d'un troisième sommet américano-nord-coréen", a conclu l'interlocuteur de Sputnik.
Le deuxième sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un a eu lieu les 27 et 28 février dans la capitale du Vietnam, Hanoï. Les dirigeants américain et nord-coréen y ont discuté des accords conclus lors des négociations à Singapour, en juin dernier. Les parties ne sont parvenues à aucun accord, bien qu'elles aient qualifié le sommet de "productif".


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