Par: B. Chellali Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Salaheddine Dahmoune lors de sa récente rencontre avec les membres de la société civile de la wilaya de Tlemcen a invité les citoyens à contribuer à l'édification de l'Algérie de demain, et de faire de l'échéance électorale du 12 décembre prochain un point de " réconciliation entre l'Etat et le citoyen". Le ministre a salué le rôle historique de l'Armée nationale populaire et sa vision éclairée dans l'accompagnement du peuple et à la réalisation de ses aspirations pour l'édification de l'Algérie de demain, une Algérie populaire démocratique, ouverte sur son environnement, dépassant ses difficultés. M. Dahmoune en réponse à certaines manœuvres a affirmé que " le rendez-vous du 12 décembre prochain sera un point de mutation pour notre pays et une amorce réelle permettant à notre peuple de réaliser le changement approfondi escompté ". L'Algérie après le 12 décembre prochain sera délivrée de ses complexes et en harmonie avec son peuple maîtrisant son avenir", a-t-il assuré. Aussi, le ministre de l'Intérieur a mis en garde contre les tentatives de la " fitna ". Un phénomène qui se répète pour remettre en cause le redressement politique, économique et social au travers de visées subversives. Ainsi, le ministre de l'Intérieur rejoint les multiples déclarations et avertissements du vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major, Ahmed Gaïd Salah quant à ceux qui n'ont pas accepté de suivre le changement, la volonté du peuple et qui tiennent à mettre en péril la cohésion nationale et la sécurité du pays. Que le peuple algérien qui est moins prompt que ces manipulateurs, agitateurs, outranciers à saisir les enjeux politiques et sécuritaires du moment commence à exprimer sa position favorable à l'organisation de l'élection présidentielle. Le récent rassemblement des citoyens de soutien à l'ANP dans sa démarche de mettre fin à la crise à travers la tenue de l'élection présidentielle est le témoin d'exaspération généralisée devant les provocations répétées de la bande et de ses relais dont la prétention est le chaos de d'Algérie. Le rejet par le peuple de la " fitna " pourrait s'expliquer par le fait que la stratégie de sortie de crise s'est muée en " devoir national ". Mais le peuple algérien n'entend pas mettre de côté sa cohésion nationale et sa contribution élaborée de manière à la réussite du prochain scrutin présidentiel. Car ce serait comme " si après un accouchement aux forceps d'un enfant, la mère, sacrifiait son bébé né vivant et viable parce que une tierce personne ne voulait pas voir ce bébé grandir". A ceux qui ne veulent pas voir " ce bébé grandir ", le vice-ministre de la Défense nationale a mis en garde encore une fois lors de son allocation de dimanche dernier devant les cadres et les personnels du Commandement des Forces navales, " cette bande et quiconque possèdent des liens organiques, partisans ou d'intérêt avec eux, ou encore toute autre forme de collocation contre le peuple et la patrie, et nous rappelons que la justice a repris, grâce à Allah, la place qui lui sied après avoir récupéré toutes ses prérogatives et s'acquitte de ses missions avec sérieux et de manière normale, à l'instar de toutes les institutions de l'Etat. Quiconque ne respecte pas les lois de la République se verra infliger la sanction méritée. La loi sera appliquée avec toute sa rigueur requise à l'encontre de toute personne qui tente d'entraver ce processus électoral décisif, ou d'influencer, désespérément, la conscience du peuple algérien et son environnement à participer massivement et avec détermination, à la prochaine présidentielle. Le peuple, le peuple conscient de tous les dangers qui guettent l'Algérie, estime, à juste titre, que le salut du pays passe par ses fidèles enfants, et ne permettra pas à cette minorité dépourvue de patriotisme, de faire usage de mensonges et de désinformation et de déformer la vérité, en croyant que cela lui permettra encore une fois de tromper tout le monde. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle ne trompe qu'elle-même. Le peuple algérien, conscient et dévoué, a infligé à cette bande la plus sévère des sanctions en l'écartant et en la rejetant ".