Pour son premier anniversaire, le mouvement citoyen gage une place honorable dans la vie nationale. Le Hirak populaire est désormais une Journée nationale. Le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a décrété à l'occasion de la célébration du 1er anniversaire du Hirak, le 22 février de chaque année " Journée nationale de la fraternité et de la cohésion entre le peuple et son armée pour la démocratie ". Les Algériennes et les Algériens n'en reviennent pas, leur mobilisation pacifique, disciplinée s'est traduite par la décision du chef de l'Etat d'immortaliser ce sursaut historique populaire survenu le 22 février 2019. Et l'édification de la nouvelle Algérie démarre sur la base de nouveaux projets républicains. Le mot d'ordre national est l'édification d'une nouvelle République. Une tâche qui s'impose à tout le monde pour la consécration du nom d'une nouvelle ère, qui met un trait sur les vestiges d'un pouvoir autiste et sans partage sur le pays pendant une vingtaine d'années. En effet, depuis l'arrivée du nouveau chef d'Etat au mois de décembre dernier, l'immobilité de l'Etat et de ses institutions a été reléguée au passé. Le programme présidentiel a emprunté la voie suivie par le peuple. En ce sens, le nom d'une nouvelle ère s'est répandu partout à travers toutes les parties de l'Algérie. Le bouleversement opéré par les engagements du président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a été percutant sur le plan politique, économique et social mais aussi sur les mentalités et à lui seul il constitue une victoire de tout un peuple sur la torpeur et la passivité d'autrefois. Cette prise de conscience collective est née d'une crise multidimensionnelle qui est elle-même issue de dérives successives dans la gestion des affaires publiques et d'une mainmise de forces occultes et extraconstitutionnelles sur les leviers de la décision politique. Cette crise a affecté lourdement et en profondeur les institutions de l'Etat par une conception érigée en système de gouvernance, fragilisé davantage la cohésion sociale et fait peser des menaces majeures sur la souveraineté nationale, tant sur le plan interne que sur le plan externe. L'Etat national s'est trouvé en danger par rapport à son intégrité territoriale, sa sécurité nationale et même l'unité de son peuple. Pour le Président Abdelmadjid Tebboune, un des faits les plus significatifs du début de son mandat a été de réaliser les attentes et les aspirations légitimes portées par le Hirak du 22 février 2O19 pour un changement global et véritable à même de permettre à l'Algérie de se redresser et de prendre un nouveau départ et au peuple de vivre dans une Algérie démocratique et prospère, fidèle aux valeurs de la Révolution du 1er Novembre-54, et où tous les Algériens auront leur place. Il s'agit d'une nouvelle République répondant aux aspirations du peuple à travers une Constitution révisée et remodelée en profondeur qui consacre particulièrement : la démocratie-Etablit une séparation stricte des pouvoirs- Renforce les pouvoirs de contrôle du parlement- Permet un fonctionnement harmonieux des institutions-Evite toute dérive autocratique à travers la mise en place de contre-pouvoirs efficaces-Consacre l'inviolabilité de la limitation du mandat présidentiel à un seul, renouvelable une fois-Limite l'immunité parlementaire aux actes et propos intervenant dans le cadre de l'activité parlementaire. C'est-à-dire un amendement constitutionnel profond et radical qui permettra la démystification d'un pouvoir et d'une justice qui ne servaient que les intérêts de leurs tenants qui ont abusé de l'Etat pendant deux décennies de suite. C'est aussi une façon de préserver l'Algérie contre les formes de dérives, la consolidation du rôle et de l'autorité de l'Etat et de ses institutions, la pérennité de la démocratie participative. La mise en valeur de contre-pouvoirs efficaces qui sauront prévenir les égarements, les déviations, les idéologies érosives comme ce fut le cas avec les oligarques façonnés par l'ancien régime. Les objectifs sont désormais clairs alors, mais on ne peut pas les atteindre dans le désordre et l'improvisation. Les modes de gouvernance, de développement adoptés jusque-là ont montré des limites pour assurer aux citoyens les progrès sociaux, économiques et politiques. Aussi, le gouvernement se dit être engagé dans une vaste entreprise de réformes radicales dont la finalité est l'instauration d'un mode de gouvernance rénové et moderne, qui constitue le support solide à l'émergence de la nouvelle République. Cette démarche, qui marquera une rupture radicale avec les anciens modes de gouvernance ayant conduit à de graves déviations et dérives, s'articulera selon le Premiers ministre, Abdelaziz Djerad autour des axes suivants : refonte du dispositif d'organisations des élections-Moralisation de la vie publique-La prévention et la lutte sans merci contre la corruption- L'enracinement des valeurs d'éthique et de rénovation du cadre juridique applicable aux agents publics-La compétence comme critère fondamental d'accès aux fonctions de l'Etat-Le renforcement de la transparence dans la gestion des finances publiques- amélioration du système de suivi, de contrôle et d'audit.