Les opérations de conversion des moteurs automobiles en GPL/C (Sirghaz) se heurtent à la réticence des usagers. «Les résultats affichés sont loin des objectifs tracés», a constaté Naftal. Les propriétaires de véhicules, eux, avancent la crainte de diminuer la puissance du moteur et le sacrifice de la malle en plaçant la volumineuse bonbonne à gaz dans le coffre. Aussi, craignent-ils les explosions en cas d'accidents, bien que Naftal rassure dans ce sens, en notant que «les réservoirs sont fabriqués selon des standards très exigeants, soit 20 fois plus résistants à la rupture que les réservoirs à essence». Pourtant, tous les moyens ont été mis en place pour mener à bien cette opération, avec notamment 27 centres de conversion à travers le territoire national, le coût de l'opération initialement fixé à 70.000 DA. Pour ce faire, l'Agence de promotion et de rationalisation de l'utilisation de l'énergie (APRUE) et la Banque de développement local (BDL) ont signé une convention pour le financement des opérations de conversion, le programme étant de doter 170.000 nouveaux véhicules en Sirghaz à l'horizon 2014. En effet, le gouvernement a adopté plusieurs mesures incitatives pour la promotion et la généralisation du GPL/C (Sirghaz), ce carburant propre, écologique et de surcroît moins cher. Une opération qui se veut également économique puisque cela vise notamment la réduction de la consommation du gasoil dont la facture d'importation s'est élevée 300 millions de dollars en 2009. Aujourd'hui, près de 160.000 automobiles roulent au GPL/C, soit 7% seulement du parc national de véhicules de tourisme, selon des estimations de Naftal. Initiée dans les années 80 dans le souci de substitution aux carburants classiques et de préservation de l'environnement, la politique du GPL/C n'aura pas eu l'impact souhaité au vu des conditions d'accès à ce carburant. Selon Naftal, la vente de Sirghaz se situe actuellement autour de 350.000 tonnes/an et cette tendance n'a pas connu d'évolution probante depuis le début des années 2000. Sur le terrain, le GPL/C a représenté un taux de substitution aux essences de 14,3 % en 2008, les réalisations restent loin des ambitions affichées par les pouvoirs publics. «Mais il y a de l'espoir pour le développement de ce type d'énergie», affirment des spécialistes rappelant que des entreprises nationales et des institutions de l'Etat ont pris l'excellente initiative de convertir leur parc auto au Sirghaz, à l'instar, du ministère de l'Energie ou de Sonelgaz. M. C. Les opérations de conversion des moteurs automobiles en GPL/C (Sirghaz) se heurtent à la réticence des usagers. «Les résultats affichés sont loin des objectifs tracés», a constaté Naftal. Les propriétaires de véhicules, eux, avancent la crainte de diminuer la puissance du moteur et le sacrifice de la malle en plaçant la volumineuse bonbonne à gaz dans le coffre. Aussi, craignent-ils les explosions en cas d'accidents, bien que Naftal rassure dans ce sens, en notant que «les réservoirs sont fabriqués selon des standards très exigeants, soit 20 fois plus résistants à la rupture que les réservoirs à essence». Pourtant, tous les moyens ont été mis en place pour mener à bien cette opération, avec notamment 27 centres de conversion à travers le territoire national, le coût de l'opération initialement fixé à 70.000 DA. Pour ce faire, l'Agence de promotion et de rationalisation de l'utilisation de l'énergie (APRUE) et la Banque de développement local (BDL) ont signé une convention pour le financement des opérations de conversion, le programme étant de doter 170.000 nouveaux véhicules en Sirghaz à l'horizon 2014. En effet, le gouvernement a adopté plusieurs mesures incitatives pour la promotion et la généralisation du GPL/C (Sirghaz), ce carburant propre, écologique et de surcroît moins cher. Une opération qui se veut également économique puisque cela vise notamment la réduction de la consommation du gasoil dont la facture d'importation s'est élevée 300 millions de dollars en 2009. Aujourd'hui, près de 160.000 automobiles roulent au GPL/C, soit 7% seulement du parc national de véhicules de tourisme, selon des estimations de Naftal. Initiée dans les années 80 dans le souci de substitution aux carburants classiques et de préservation de l'environnement, la politique du GPL/C n'aura pas eu l'impact souhaité au vu des conditions d'accès à ce carburant. Selon Naftal, la vente de Sirghaz se situe actuellement autour de 350.000 tonnes/an et cette tendance n'a pas connu d'évolution probante depuis le début des années 2000. Sur le terrain, le GPL/C a représenté un taux de substitution aux essences de 14,3 % en 2008, les réalisations restent loin des ambitions affichées par les pouvoirs publics. «Mais il y a de l'espoir pour le développement de ce type d'énergie», affirment des spécialistes rappelant que des entreprises nationales et des institutions de l'Etat ont pris l'excellente initiative de convertir leur parc auto au Sirghaz, à l'instar, du ministère de l'Energie ou de Sonelgaz. M. C.